Il se moque de ses semblables pour dénoncer les travers des hommes, leurs vices. → Dans Les Fourberies, Scapin ne résiste pas à la tentation de se jouer des autres,
La comédie chez Molière a souvent pour but de dénoncer les excès ou défauts de la société, mais Les Fourberies de Scapin est une pièce de pur divertissement. Héritée de la farce et de la commedia dell'arte, cette pièce a pour objectif de faire rire le spectateur et de l'amuser, tout en critiquant.
Quelle est la ruse de Scapin ? Enfermer Géronte dans un sac pour que les spadassins ne le trouvent pas. Aller voir des spadassins pour qu'ils attaquent Géronte. Se faire passer pour Géronte afin que les spadassins s'en prennent à lui plutôt qu'à son maître.
Le dénouement est factice : les ruses de Scapin ne contribuent en rien à l'amener; il est produit par des reconnaissances invraisemblables. L'insouciance avec laquelle Léandre abandonne son père aux tours de Scapin, choque aujourd'hui.
Scapin veut soutirer de l'argent à Argante (cf. topos de la farce ou de la comédie ancienne). Dans une première scène, il invente une fable où il essaie de persuader Argante qu'un arrangement d'argent est préférable au procès qu'il veut faire.
Scapin est un personnage où son intelligence est nécessaire, car il est en position de dominé et les maîtres sont dominant. C'est pourquoi, au cours de cette pièce, Scapin utilise des ruses contre les maîtres, car ceux-ci sont considérés comme des êtres lâches.
Scapin en veut à Géronte d'avoir répété à son fils que Léandre s'était mal comporté. Scapin est donc de mauvaise foi dans cette affaire. Il se venge de Géronte en l'enfermant dans un sac sous prétexte de le protéger de soldats qui veulent le tuer et en lui donnant des coups de bâton.
Scapin a fait une confidence à Argante qui l'a répété à Géronte. Géronte, le père de Léandre, le reproche à son fils. Léandre, furieux de l'indiscrétion de Scapin, le réprimande fortement. Scapin veut donc se venger de Géronte, à cause de qui il s'est fait réprimander par son maître Léandre.
Scapin se fait pardonner de tout le monde en faisant croire qu'il est mortellement blessé parce qu'un marteau lui est tombé sur la tête. Mais comme Géronte a plus de raisons de lui en vouloir, il invente une dernière ruse : il fait semblant de raconter à tout le monde la scène du sac pour dire qu'il regrette.
GÉRONTE. Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place, jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande.
200 pistoles sont aussi nécessaires à Octave. Scapin soutire cette somme à Argante, en prétextant que cet argent sert à briser le mariage contracté par son fils. Il obtient plus difficilement les 500 de Géronte, afin de libérer Léandre, prétendument retenu par des Turcs. Acte III.
Scapin, le valet de Léandre, va endosser plusieurs rôles : il va servir d'intermédiaire entre les pères et les fils, de confident pour les pères, de médiateur de mariage et encore quelques rôles mineurs.
Léandre est en colère contre Scapin car son père lui a dit que le valet lui avait rapporté qu'il avait fait quelque chose de mal, de pire qu'Octave. 2) Dans la liste suivante, se trouve tous les noms utilisés par les personnages pour s'apostropher dans la scène.
Les fourberies de scapin
retour d'Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l'annonce de son union et, de plus, fort à court d'argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d'intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.
Scapin vient d'un personnage de la commedia dell'arte, Scapino, un zanni proche du caractère de Brighella, fourbe, insouciant, cupide mais avec un caractère légèrement amendé, et de son costume (habit et manteau blancs, brandebourgs verts, ou habit blanc rayé de vert).
FOURBERIE, subst. fém. A. − Caractère fourbe, disposition d'une personne à tromper autrui par des ruses perfides, odieuses.
Pour jouer un mauvais tour à Géronte dont il cherche à se venger, Scapin prétend que son fils Léandre a été capturé par des Turcs qui lui demandent une rançon en échange de sa libération. Si Géronte veut revoir son fils, il doit donner cinq cents écus aux ravisseurs.
Scapin alimente la colère du soldat en trouvant des obstacles à son projet. En effet, il prétend qu'Argante est courageux et n'aura pas peur de lui (l. 11), qu'il sera prêt à se défendre et que de nombreuses personnes pourront le protéger (l.
lui a brisé l'os » : c'est un hommage à Cyrano de Bergerac, mort de cette façon, et à qui Molière doit la fameuse réplique « que diable allait-il faire dans cette galère ») et dit que Scapin, avant de mourir, veut parler à Géronte et à Argante.