"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
Dans la définition métaphysique traditionnelle, « l'homme est présenté d'emblée comme un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner ».
L'homme surgit au sein de la nature, il ne se différencie pas de l'animal car comme lui, il a des besoins, des sensations, des sentiments, des émotions, donc il est affecté. Il a des instincts ( instinct de survie, alimentaire, de défense, agressivité...) qui lui permettent d'agir et de réagir.
La notion de nature humaine peut donc apparaître importante car elle est porteuse de valeurs universelles et entraîne des conséquences politiques. Toutefois, d'un autre côté, reconnaître que les hommes sont liés à une nature humaine pourrait signifier qu'ils ne sont pas pleinement libres.
Pour Rousseau, l'homme naturel est animé de deux passions : l'amour de soi et la pitié. L'amour de soi, c'est l'instinct de conservation, ce qui fait que l'homme cherche à se préserver et à se conserver (à ne pas confondre avec l'amour propre qui, lui, se développe avec la société).
Il y a 2,5 millions d'années, Homo habilis apparait en Afrique de l'Est : c'est la première espèce humaine. Son nom veut dire “homme habile” parce qu'il fabrique des outils simples. Il y a 1,8 million d'années, un nouvel humain apparait : Homo erectus. Son nom veut dire “homme debout” et c'est un bon marcheur.
Un être humain est un être vivant membre de l'espèce humaine. Il se différencie des autres espèces par son mode de déplacement bipède, son langage articulé, ses mains préhensiles et son intelligence développée.
La nature humaine n'existe pas : il n'y a rien de métaphysiquement humain — rien du moins qui résiste à l'épreuve des totalitarismes. N'existent que des conditions sous lesquelles un vivant peut être dit humain si et parce qu'il accède à un régime politique de son mode d'existence, de son exister.
aliénation, une atteinte à la liberté, et même une corruption. On oppose ainsi l'état social à l'état de nature, qui serait, lui, le règne de la liberté et du bonheur. La société, c'est un obstacle à la nature (humaine).
Aristote (384-322 av. J. -C.)
En atteste son langage articulé, soit la faculté d'exprimer et d'échanger des idées. De cette disposition naturelle à la parole naît la possibilité de débattre, soit de faire société. L'homme est ainsi un animal par nature politique.
Dans l'état de nature selon Rousseau, l'homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement. Etre stupide, robuste et candide, l'homme naturel vit aussi dans un étatpré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains.
La culture est l'ensemble des processus par lesquels l'homme transforme la nature. C'est l'ensemble des techniques, institutions, et traditions d'un groupe humain. La nature est tout ce qui existe, c'est-à-dire, tout ce qui entoure l'homme et qui n'est pas de son œuvre.
Hobbes s'attache à la nature humaine et décrit l'homme comme un être doué de parole, cette dernière étant norme et règle du vrai et du faux. – Là où il n'est pas de parole, il n'y a ni vérité ni fausseté, nous dit Hobbes dans le Léviathan.
La personne humaine. [Expr. tautologique qui insiste sur l'appartenance au genre humain] Individu de l'espèce humaine qui se distingue du simple individu biologique et a droit à la considération parce que doué d'une conscience morale. Synon.
1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants. 2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
Existentia en latin, le terme existence désigne communément l'ensemble des évènements d'une vie humaine. Pensée au titre de la philosophie, la notion d'existence s'entend du fait de se trouver là concrètement. Il s'agit d'un surgissement de l'homme dans le monde (par opposition à l'essence).
La nature est un bien commun de l'humanité ; celui-ci devrait donc, pour des raisons morales et rationnelles, être respecté de tous, car il a une valeur patrimoniale unique. La nature constitue un capital naturel qui conditionne la vie humaine sur terre.
Cependant en un sens il est bien vrai que Descartes se voulut " homme purement homme ". C'est que la métaphysique cartésienne est une définition de l'homme par sa condition. Sorte de mélange d'être et de néant, de mixte sans nature, pour reprendre l'expression platonicienne, l'homme a rapport au monde et à Dieu.
L homme est il un être à part dans la nature PHILO
La nature c'est ce qui est inné, contrairement à la culture qui renvoie à ce qui est acquis Les hommes ont des qualités communes et constituent un genre à part, ce qui leur permet de se distinguer des animaux.
5Spinoza adresse deux grands types de critiques aux conceptions traditionnelles de la nature humaine : une critique d'inspiration nominaliste et une critique remettant en question l'idée même d'exception humaine.
16La nature n'est donc pas sacrée en elle-même, ni parce qu'elle signifie autre chose qu'elle-même, mais parce qu'elle est notre demeure – c'est-à-dire un peu nous-mêmes. Jean-Philippe Pierron part du même constat : la nature, là où nous habitons, n'est pas « séparée » au sens physique.
Cela signifie que la frontière entre le naturel et le culturel n'est pas établie et que le propre de l'homme, sa nature, est de ne pas en avoir. La culture c'est tout ce qui appartient à un héritage, tout ce qui s'acquiert par l'intermédiaire d'un apprentissage, d'une éducation.
Puisque le mot « homme » désigne le mâle, dit-elle, les adjectifs « humain » et « humaine », qui en dérivent, ont subi le même détournement, de sorte que les sciences humaines, par exemple, sont des sciences du mâle.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».