De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
Sur la question du rythme, retenez tout d'abord que la fiction se mesure en temps (minutes, heures, mois, années, etc.) ; la narration, elle, se mesure en nombre de lignes, de pages, de chapitres, etc.
Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps. L'astuce c'est de rajouter « pendant longtemps » pour l'imparfait et « soudain » pour le passé simple et voir ce qui fonctionne le mieux.
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Le passé simple est le temps idéal pour décrire un événement soudain dans le récit et dont le début et la fin sont clairement exprimés. La foudre s'écrasa sur le paratonnerre de la tour d'en face. Elle rentrait chez elle lorsqu'une voiture la percuta de plein fouet.
Dans un récit de style courant, on emploie le passé composé pour rapporter les actions principales : ont fait, sont tombés. L'imparfait sert, lui, à décrire les circonstances : recherchaient, était. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé composé ou au passé simple, selon le sens.
Le temps de travail varie d'un auteur à l'autre et d'un livre à l'autre, mais le tout peut facilement prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. Avec le risque de se décourager en cours de route.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
Le présent de narration est utilisé quand, dans un texte au passé, une action est transcrite au présent pour apporter plus de vivacité au récit et donner au lecteur l'impression de voir la scène sous ses yeux. Je dormais paisiblement quand, tout à coup, quelqu'un frappe à la porte.
Le plus que parfait indique une action passée à un moment indéterminé qui s'est déroulée avant l'action décrite à l'imparfait ou au plus que parfait. C'est le temps du passé du passé. ” J'avais tellement adoré cet ouvrage que je l'ai déjà terminé. “
les modes personnels : l'indicatif, l'impératif, le conditionnel et le subjonctif. Les modes personnels varient en fonction de la personne du sujet ; les modes impersonnels : l'infinitif, le participe, le gérondif. Les modes impersonnels ne varient pas en fonction de la personne.
On utilise l'imparfait pour faire des descriptions ou pour exprimer des actions qui sont habituelles ou qui se répètent. Le passé simple exprime les actions inhabituelles ou soudaines.
Dimitri est pris à la piscine. → C'est la forme au participe passé qui fonctionne, donc on écrit –é : Dimitri est allé à la piscine. ► La forme « prenait » est à l'imparfait : si « prenait » peut remplacer le verbe en [é] à écrire, alors ce verbe est également un imparfait et il s'écrit avec –ai–.
Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait). Pour peu qu'il soit malade, il ne viendra pas (hypothèse).
Quand on a réellement l'impression d'assister à la scène en direct, le temps de la narration et le temps de l'histoire s'équivalent. Dans certaines parties du texte, quelques passages plutôt longs de l'histoire sont résumés en quelques lignes. Ceci va alors créer un effet d'accélération de la narration.
Une pause permet de faire le portrait d'un personnage, de décrire un lieu, de commenter l'action. Elle peut créer du suspense, en retardant la suite de l'action. Une ellipse permet de créer du suspense en passant sous silence des faits importants.