La deuxième partie est une chaîne hydrocarbonée qui constitue la «queue» de la molécule. Cette partie est dite «hydrophobe» et «lipophile» car elle retient les graisses.
Cette queue ne présente donc pas d'affinités avec des molécules polaires, et particulièrement avec les molécules d'eau. Elle a donc un caractère hydrophobe, que l'on peut assimiler au terme « lipophile » (qui aime le gras).
L'histoire du savon commence par la rencontre de 3 ingrédients clés : matière grasse : une huile végétale (huile d'olive, huile d'argan, huile de coco, huile de jojoba, etc.), du beurre de karité ou une graisse animale. base forte : soude caustique (pour le savon solide) ou potasse (pour le savon liquide).
Un savon est composé d'un ion carboxylate R—CO et d'un ion sodium Na+ (ou potassium K+). L'oléate de sodium de formule C17H33CO Na+ est un carboxylate de sodium qui possède une chaine carbonée contenant 17 atomes de carbone.
Un savon est formé de molécules composées d'une partie hydrophile et d'une partie hydrophobe. Cette double propriété des molécules leur confère un pouvoir émulsifiant et détergent.
Si vous vous lavez avec une eau dure, vous remarquerez sans doute que vos savons et shampoings moussent moins bien que dans une eau plus douce. En effet, le savon réagit avec les ions (de calcium et de magnésium surtout) contenus dans l'eau et cette combinaison va former des précipités insolubles.
Mélangez une part de bicarbonate pour trois parts de vinaigre blanc. Vous pourrez vous amuser à regarder les bulles comme si vous étiez un vrai chimiste ! Frottez délicatement les résidus de savon et vous verrez qu'ils commenceront à se détacher.
Un savon résulte de l'action d'une base (soude ou potasse) sur un corps gras, huile ou graisse. C'est la saponification qui produit du savon (tensioactif) et de la glycérine. ◾La soude permet d'obtenir un savon solide.
On attribue aux Gaulois l'invention de l'un des ancêtres du savon : le sapo. Il s'agit d'une pâte nettoyante constituée d'un mélange de graisse animale et de cendres de bois. Même les raffinées Grecques et les Romaines s'en inspirent et en déclinent des variantes à base de poudre de nitre.
Lorsqu'une molécule de savon rencontre une bulle d'air, la partie hydrophile s'accroche à l'eau à la surface de la bulle et la partie hydrophobe est attirée par l'air. La bulle d'air est encapsulée et se stabilise, ce qui explique la mousse plus abondante avec le savon.
Du sel peut être ajouté au savon pour en augmenter la dureté. Pour ajouter du sel à votre mélange de savon, dissolvez-le dans l'eau avant de la mélanger à la base (Fisher, 2014). Lorsque vous créez des recettes de savon, les ingrédients peuvent être ajustés afin de contrôler la qualité des savons produits.
Pour les savons solides, grâce à la technique de saponification à froid, toutes les propriétés des huiles végétales sont conservées. En effet, la saponification à froid, comme son nom l'indique, ne nécessite pas de chaleur pour créer le produit final.
Le silicate de sodium et l'aluminate de sodium sont les matières premières pour la production de zéolithes détergentes. À partir des silicates standard on peut produire des silicates formulés pour les applications suivantes : consolidation de terrains. fluidification des mélanges de céramique.
Contrairement aux molécules lipophiles, qui ont tendance à être repoussées par l'eau, les molécules hydrophiles sont souvent solubles dans l'eau mais peuvent avoir une solubilité limitée dans les solvants organiques non polaires.
Le double pouvoir du savon
En rinçant, la tête hydrophile des molécules, quant à elle, se lie avec l'eau. Comme il y a plus d'eau que de gras, alors l'eau chasse le savon qui emporte avec lui la saleté. ► Pour aller plus loin, voici une vidéo qui t'explique pourquoi il est important de se laver.
La molécule de savon agit comme un intermédiaire entre la graisse qu'on veut éliminer lors du lavage (de la vaisselle ou du corps) et l'eau de lavage : la longue chaîne se lie à la graisse, tandis que la courte extrémité se lie à l'eau.
Le premier savonnier marseillais officiel apparaît en 1371 et s'appelle Crescas Davin.
Au nord-ouest de la Syrie dans la ville d'Halab presque 1000 ans avant J-C, est découvert le premier savon dur aujourd'hui appelé le savon d'Alep. A partir du IIème siècle après J-C, où les bains étaient devenus monnaie courante, les Romains et les Grecs l'utiliseront pour se laver.
Du latin saponem , accusatif de sapo (« savon »).
Tout d'abord parce qu'il est hydratant. Aussi il doit sécher le plus rapidement possible après chaque utilisation. C'est facile! Donc plus un savon est hydratant, plus il va fondre vite.
En fait, le savon se conservera aussi longtemps que les huiles qu'il contient n'oxydent pas. Un autre facteur qui influencera le temps de conservation est l'ajout de vitamine E. Son ajout pendant le processus de fabrication permet de prolonger la durée de vie du produit.
Pour une dizaine de gros savons gras à l'ancienne ,versez 200 ml d'eau dans un récipient en verre. Incorporez 85 g de cristaux de soude. Attention, la soude est un produit caustique : prévoyez manches longues, gants et lunettes. Versez la soude caustique dans l'eau, et non l'inverse, pour éviter les éclaboussures.
Pour faire du savon avec des restes de savon solide, il vous suffit de râper vos morceaux restants, de les mélanger avec un peu d'eau chaude, et de les mouler dans la forme de votre choix. Attendez que ça durcisse, et voilà, vous avez un tout nouveau savon fait maison, prêt à chouchouter votre peau.
On peut distinguer le savon doux classique et le savon désinfectant ou antiseptique. Dans le premier cas, le savon n'est pas considéré comme désinfectant, mais il a tout de même une action antibactérienne très efficace. Ce savon est suffisant pour assurer une bonne hygiène des mains au quotidien.
Le savon s'obtient lorsqu'une base forte (soude caustique) agit sur un corps gras (huile végétale, beurre végétal ou graisse animale). Ce procédé est appelé saponification. À la maison, la technique la plus accessible est la saponification à froid.