Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
L'Apologie de Socrate est un texte écrit par Platon en 399 avant notre ère. Cet ouvrage (ouvrage dit de la « première période ») raconte le procès de Socrate dont l'issue fut la condamnation à mort de celui qui a été le maître à penser de Platon. Ce texte est ancré dans un contexte historique bien précis.
La sagesse de Socrate repose sur la connaissance de soi-même. Le philosophe reprend là la fameuse injonction du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ».
Et le chef d'accusation est que Socrate cause un tort à la cité en rejetant sa religion, en ne croyant pas aux dieux auxquels croit la cité, et en corrompant les jeunes gens qu'il incite à ne pas croire, eux non plus, à ces dieux.
L'ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l'ignorance afin d'exposer la faiblesse de la position d'une autre personne et lui en faire prendre conscience.
Or tout un chacun peut être philosophe. Aussi, parce que le dieu de Delphes a cité son nom, Socrate pense avoir pour mission de révéler aux hommes leur ignorance et de se préoccuper plutôt de leur âme que de leur corps ou de leurs biens matériels, afin qu'ils s'améliorent.
La méthode inventée par Socrate est la dialectique : l'art de faire dialoguer deux discours apparemment contradictoires pour accéder à une vérité supérieure. Grâce à un jeu progressif de questions, Socrate fait tomber les fausses connaissances de l'interlocuteur.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
La sagesse n'est pas le but, mais le moyen — comme perspective — de la philosophie comme fin en soi. Penser le sens consiste à perpétuellement le repenser.
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
Par analogie avec l'une des pléiades de la mythologie grecque Maïa, qui signifie petite mère et qui est le nom que l'on donnait également à la sage-femme, la maïeutique socratique est une technique qui consiste à « faire accoucher » les esprits de leurs connaissances.
Aussi est-il mis en scène dans de nombreux dialogues en train d'interpeller les Athéniens, de les pousser dans leurs retranchements et de les mettre devant leurs propres contradictions. Pour le philosophe, admettre ses erreurs est en effet le premier pas pour atteindre à la vérité.
Socrate ne fut donc d'aucun parti; lui-même n'aspira jamais à gouverner l'État. Toute son ambition était de préparer les hommes au commandement 32. Il croyait que former des hommes sages, modestes, tempérants et justes, c'était former des citoyens. C'est en ce sens seulement qu'il fut un réformateur politique.
Ainsi Socrate conclut-il son plaidoyer : « c'est cela qui me fera condamner, si vraiment je suis condamné : non pas Mélétos ni Anytos, mais la calomnie et l'envie du grand nombre, qui ont déjà fait condamner beaucoup d'autres hommes de bien et qui, je pense, en feront condamner encore ; il n'y a pas à craindre que cela ...
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
Comme beaucoup d'animaux de la nuit, le Hibou traîne derrière lui une histoire millénaire de crainte et d'adoration. Tour à tour vénéré comme symbole de sagesse et de magie noire. Ainsi, le hibou est traditionnellement considéré comme un gardien et un conseiller.
La philosophie n'est donc rien d'autre, chez Socrate, qu'une entre- prise systématique de contestation des discours tenus pour légitimes.
La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
La Métaphysique d'Aristote
L'objet ultime de la métaphysique : Dieu, Acte pur, en lequel toutes les perfections sont actualisées et accomplies. Transcendant le monde, Dieu meut celui-ci sans être mû : il est le Premier Moteur et représente la cause de tout changement dans le monde.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
1) « La vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien. » 2) « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. » 3) « Le seul bien est la connaissance, le seul mal est l'ignorance. » 4) « Je ne peux apporter de connaissance à un homme, mais je peux le faire réfléchir. »