Dans la plupart des cas, la maladie de Parkinson ne réduit pas l'espérance de vie. Cependant, à mesure que l'on vieillit et que la maladie progresse, les risques augmentent. Ainsi, un mauvais équilibre peut entraîner des chutes; et les problèmes de déglutition, si on les néglige, peuvent dégénérer en pneumonie.
La maladie de Parkinson est liée à la vieillesse, elle n'a pas de conséquence directe sur l'espérance de vie. Elle se montre dans la plupart des cas chez des personnes âgées, voire en fin de vie.
La maladie de Parkinson fait-elle mal ? La douleur constitue une plainte fréquente dans la maladie de Parkinson (MP) quel que soit le stade de la maladie, parfois avant même que celle-ci ne soit diagnostiquée. En effet, la douleur représente le symptôme initial chez 15% des malades.
La démence de la maladie de Parkinson est une perte progressive de la fonction cognitive caractérisée par le développement de corps de Lewy chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence de la partie du cerveau qui permet de coordonner les mouvements. Souvent, le symptôme le plus évident est un tremblement qui se produit lorsque les muscles sont détendus.
Une personne atteinte de démence peut faire preuve de comportements agressifs, comme pousser, frapper ou crier. Les comportements agressifs peuvent rendre la communication extrêmement difficile pour un soignant, mais il existe des stratégies pour faire face à ces situations.
Plus de 50% des personnes ayant la maladie de Parkinson souffrent d'insomnie chronique. Il s'agit surtout de longues périodes de réveil la nuit (en moyenne, le tiers de la nuit) et de réveils trop matinaux.
La fatigue est un symptôme extrêmement fréquent chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Elle présente beaucoup de similitudes avec l'apathie, comme un manque d'énergie, d'intérêt et de motivation.
De nombreux facteurs liés au Parkinson contribuent à la perte de poids. Les mouvements involontaires (soit les tremblements) brûlent énormément d'énergie. Les symptômes de dépression sont présents dans la maladie de Parkinson et peuvent entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
L'âge moyen de décès est de 83,3 ans. La probabilité de survie à 5 ans est de 62% chez les hommes et de 68% chez les femmes. Plus de 90% des décès ont lieu après 70 ans.
La phase avancée de la maladie
Les signes axiaux (chutes, perte d'équilibre, troubles de déglutition etc.) deviennent très présents. Les troubles végétatifs peuvent aussi prendre une part très importante. Le comportement peut changer avec des difficultés intellectuelles (voir symptômes cognitifs).
Il peut s'agir de problèmes de sommeil, d'hypersalivation, d'une somnolence excessive dans la journée, de fatigue, de douleurs, de constipation (qui touche 60 % des malades), de mictions urgentes, de dépression, d'hallucinations, de troubles cognitifs…
De manière générale, les hommes sont plus touchés que les femmes et, en Europe, la prévalence est estimée à 1,6 % chez les plus de 65 ans.
À l'heure actuelle, un seul médicament – la clozapine – traite efficacement les hallucinations visuelles et d'autres types de psychose. Cependant, les patients qui prennent de la clozapine doivent régulièrement subir des contrôles sanguins en raison des effets secondaires potentiellement dangereux de ce médicament.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres troubles comme un état dépressif, une fatigue, des troubles digestifs... peuvent être associés.
La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport efficacité/effets indésirables.
Résultat : les scientifiques se sont aperçus que le trouble lié à la consommation d'alcool chez les hommes et les femmes était associé à un risque plus élevé de maladie d'Alzheimer et de Parkinson.
En fonction de son âge, le malade de Parkinson peut recevoir l'une des deux aides suivantes, qui assurent un niveau minimum de ressources : l'allocation aux adultes handicapés (AAH), si le taux d'incapacité du malade est de 80 %, ou de 50 à 79 %, s'il n'est pas en mesure de travailler.
Pour l'insomnie, le traitement de prédilection est la mélatonine, cette hormone du sommeil qui est réduite chez les malades parkinsoniens. "Si cela ne fonctionne pas, il est possible d'administrer un antidépresseur mélatoninergique, comme le Valdoxan®, suggère notre expert.
Une étude publiée dans l'édition en ligne du 10 mars 2009 de Neurology révèle que la nortriptyline, un antidépresseur tricyclique, serait plus efficace que la paroxétine, un inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine (ISRS), pour le traitement de la dépression chez les personnes atteintes de la maladie de ...
En 2022, pour la première fois en région Centre-Val de Loire, le Centre Hospitalier Jacques Cœur a mis en place la duodopathérapie (opération est réalisée par les services de neurologie et de gastro-entérologie), un nouveau traitement contre la maladie de Parkinson.
En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes. Autres symptôme spécifique : des modifications cardiaques.
Les causes exactes de la maladie de Parkinson sont certes inconnues, mais plusieurs facteurs favorisent la dégénérescence des neurones. Il est en effet généralement admis qu'une interaction entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux entraîne la maladie de Parkinson.