Les pilules œstro-progestatives minidosées sont les plus prescrites car elles sont bien tolérées. C'est donc pratiquement toujours par ce type de pilule que l'on commence.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Les pilules oestroprogestatives sont les plus courantes, cependant la combinaison oestrogène et progestérone peut augmenter le risque de thrombose veineuse et artérielle. Elle est donc déconseillée chez les femmes qui fument et contre-indiquée en cas de maladie veineuse et artérielle.
Voici les marques de pilules de 2e génération les plus prescrites actuellement : Leelo Gé®, Microval®, Minidril®, Adepal®, Trinordiol®… L'Assurance maladie rembourse ces pilules de 2e génération à 65%. Les professionnels de santé prescrivent en priorité des pilules de 2e génération.
Principe de la pilule à l'estrogène naturel
À la différence des autres contraceptifs oraux, elle ne contient plus d'éthinylestradiol, mais un autre estrogène, de l'estradiol, identique à l'hormone naturellement présente dans le corps de la femme. Aujourd'hui, en France, 60.000 femmes utilisent cette contraception.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Vrai et faux. Un document signé par le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) publié en ligne fin 2017 rapporte que la grande majorité des études ne montre pas d'augmentation significative du risque de développer un cancer du sein en cas de prise de pilule oestroprogestative.
Baptisée Jasminelle ® en hommage à sa petite soeur Jasmine ®, elle est plus faiblement dosée, ne contenant que 20 microgrammes d'éthinylestradiol et 3 mg de drospirénone à la structure moléculaire proche de la progestérone naturelle.
Il est également possible de commencer une plaquette de pilule à tout moment du cycle, mais dans ce cas, la protection ne commence que 7 jours après la première prise de pilule. En cas de rapport sexuel pendant cette période, il faut utiliser un préservatif ou une autre contraception locale.
Le stérilet au cuivre ou dispositif intra-utérin (DIU)
Il s'agit du moyen de contraception le plus utilisé au monde. Le stérilet en cuivre est un petit dispositif en cuivre et en plastique sans hormone. Il existe en plusieurs tailles pour s'adapter à la plupart des utérus.
Quels sont les moyens de contraception sans effets secondaires ? Les moyens de contraception mécaniques tels que le diaphragme, la cape cervicale et le préservatif n'entraînent pas d'effets secondaires, hormis les possibles allergies aux matériaux qu'ils contiennent (ex : latex).
Les pilules progestatives sont généralement à privilégier en cas de surpoids.
La méthode dite «du retrait» figure effectivement parmi les moyens de contraception naturels. Elle consiste, pour l'homme, à retirer son pénis du vagin de sa partenaire juste avant l'éjaculation. Elle est très pratiquée dans les pays méditerranéens.
Dans quel cas le médicament LEELOO est-il prescrit ? C'est un contraceptif oral (pilule) qui contient un estrogène et un progestatif. Il est minidosé (moins de 0,04 mg d'estrogène) et monophasique (tous les comprimés contiennent la même quantité d'hormones et sont donc de la même couleur).
On conseille alors aux femmes de se tourner vers le stérilet hormonal ou vers les micro-pilules, qui ne contiennent qu'un progestatif et pas d'œstrogène (l'hormone qui augmente le risque vasculaire, N.D.L.R.) ».
OPTIMIZETTE est un médicament utilisé dans le but d'éviter une grossesse. Il contient, comme principe actif, une petite quantité d'une hormone sexuelle féminine, un progestatif appelé désogestrel. C'est la raison pour laquelle OPTIMIZETTE est appelé pilule uniquement progestative.
Les différents types de pilules estroprogestatives
Les pilules contiennent 40 microgrammes ou moins d'éthinylestradiol. Elles sont dites minidosées (les pilules plus fortement dosées, dites normodosées, ne sont plus disponibles en France).
En effet, au début de chaque nouveau moyen de contraception, les œstrogènes tentent de dominer les effets de la progestérone pour bloquer l'ovulation, et leurs effets peuvent ainsi se traduire par une prise de poids. Au fil du temps, l'organisme s'habitue à ce changement hormonal et le poids se stabilise."
Mais la pilule protège aussi de nombreux cancers. Pour reprendre l'étude du British Medical Journal, les auteurs concluent à une réduction du risque de décès par cancer colorectal, cancer de l'ovaire, cancer de l'endomètre…
Le millepertuis, présent dans certains produits de phytothérapie, diminue l'efficacité des pilules contraceptives. Son association est donc contre-indiquée avec la pilule. Dans tous les cas, il faut que la femme se reporte à la notice du médicament prescrit et en parle avec son médecin ou avec son pharmacien.
Aucun moyen de contraception n'est efficace à 100%. Bien prise la pilule a une efficacité d'environ 99%. Il arrive que certaines femmes tombent enceinte en prenant la pilule. Certaines fois, la pilule ne correspond pas aux besoins ni au profil de la femme.
Vous avez plus de 35 ans et vous ne désirez plus avoir d'enfant. Là encore, DIU et implant sont les méthodes les plus adaptées ; un DIU au cuivre posé après 40 ans peut être gardé jusqu'à la ménopause.
Dans quel cas le médicament OPTILOVA est-il prescrit ? C'est un contraceptif oral (pilule) qui contient un estrogène et un progestatif. Il est minidosé (moins de 0,04 mg d'estrogène) et monophasique (tous les comprimés contiennent la même quantité d'hormones ).
Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.