« La pire punition qu'on puisse s'infliger. Se taire et brûler de l'intérieur », Revue française de psychanalyse, vol.
C'est sans doute la pire des punitions et sanctions pour un ado ! Car son téléphone est son objet le plus précieux. Il faut dire que c'est grâce à lui que votre ado reste en contact permanent avec sa bande de copains et de copines. Alors, c'est comme le priver de sortir et de voir ses copains...
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
La punition négative consiste à supprimer un stimulus agréable pour l'enfant lorsque ce dernier fait preuve d'un mauvais comportement. Il s'agit donc d'enlever un stimulant positif, c'est à dire lui retirer quelque chose qu'il aime.
En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.
Rappelez-vous que la punition ne doit jamais être physique, abusive ou humiliante. Elle doit être adaptée à l'âge et à la personnalité de votre enfant, et toujours accompagnée d'explications claires sur les raisons pour lesquelles elle est appliquée.
1 – Faire une pause quand on pressent une grosse colère
Vous demandez à votre enfant de ranger ses jouets, car c'est l'heure de se brosser les dents et d'aller se coucher. Il continue de jouer et fait semblant de ne pas vous avoir entendu. Vous répétez qu'il est temps d'aller au lit.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
À partir de 18 mois, il entre dans la période du non. Il a compris qu'il peut s'opposer à une consigne, et donc à une punition. La force du parent est de répondre de manière posée, ferme et calme pour légitimer la sanction.
Pour les 10 ans et plus
Pour responsabiliser votre enfant, il est également conseillé de choisir des sanctions en rapport avec sa faute : il peut ainsi "réparer" ses torts en nettoyant lui-même les dégâts qu'il a faits, en remboursant avec son argent de poche le vase qu'il a cassé, etc.
Sanction positive : récompense, gratification, dédommagement, compenser un dommage. Bien matériel pour ou moral pour compenser un fait positif. Sanction négative : implique l'idée de punition.
D'une part, cela vous dessert et d'autre part, cela ne lui montre pas un exemple très positif. Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
La punition est improductive sur le long terme
Elle peut également altérer sur le long terme la confiance en lui de l'enfant, se sentant incompris. La relation parent/enfant est également très fréquemment dégradée, les enfants en concluant souvent qu'ils ne sont pas aimés de leurs parents.
Expliquez à votre enfant qu'il y a des limites à ne surtout pas dépasser et dites les choses clairement. Prenez le temps avant toute chose d'anticiper ce genre de comportement. Instaurez ainsi des punitions que vous allez appliquer selon les cas qui se présentent et qui seront connus de votre ado.
Le pire mensonge est de se mentir à soi-même. Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit. Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. Parfois, le mensonge explique mieux que la vérité ce qui se passe dans l'âme.
Si votre fils ment, c'est parce qu'il croit que s'il dit la vérité, il sera rejeté. Cette croyance s'est installée en lui depuis l'enfance. Il a pu ressentir un amour "conditionnel", c'est à dire lié à une performance. Cela peut s'installer à cause de paroles mal interprétées par exemple.
Il est important de punir l'adolescent de façon constante (pour un même comportement jugé inacceptable), mais sans lui reprocher toutes les erreurs qu'il peut commettre au quotidien. Tout d'abord, il faut garder en tête l'impact de l'action jugée répréhensible et l'intention du jeune.
Votre adolescent est si peu au clair avec ce qu'il ressent vraiment qu'il use de la provocation comme d'un langage. Il met ainsi une distance avec vous, il recherche son autonomie tout en ayant besoin de sécurité. C'est ainsi que les adolescents les plus insolents sont souvent les plus dépendants.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Quand est-ce qu'une punition peut se révéler éducative ? Quand elle vient sanctionner la transgression d'une règle ou la réalisation de quelque chose que le parent avait clairement interdit. Elle intervient pour que l'enfant comprenne que son comportement n'est pas acceptable et aussi pour qu'il ne le reproduise pas.
Une difficulté à recevoir les compliments et à vivre de bons moments avec l'entourage.
Punition positive : Avec ce type de punition, l'enfant doit faire quelque chose qu'il n'aime pas. Par exemple, si votre enfant n'a pas fait sa tâche de la semaine, il doit la faire et vous aider à faire une autre tâche. Punition négative : Dans ce cas-ci, l'enfant se fait enlever quelque chose qu'il aime.
La punition ou la sanction doit être considérée comme un rappel des limites, du cadre de ce qu'on peut ou ne peut pas faire. Il est capital de bien comprendre que punition et sanction participent au bien-être et au sentiment de sécurité d'un enfant.