Quelle est la place de l'homme dans les réflexions des humanistes et les représentations artistiques ? 1Une vison renouvelée de l'homme La foi en l'homme. Les humanistes croient en la dignité et en la capacité créatrice de l'homme, qu'ils placent au coeur de la création.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Si l'Homme est valorisé pour son esprit, il l'est aussi dans son corps. Les artistes de l'époque le représentent avec réalisme, précision, rendant hommage à sa beauté. Les humanistes affirment avec conviction les capacités et la dignité de l'être humain.
La nouvelle place de l'Homme dans l'Univers
On appelle ces individus des humanistes. Ceux-ci considèrent que les êtres humains ne sont pas à la merci de la volonté divine, mais qu'ils sont en contrôle de leur destin.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
La philosophie humaniste place toute sa confiance dans l'homme. Elle préconise de nouvelles méthodes d'éducation, insiste sur la nécessité d'une réflexion personnelle et encourage les recherches dans des domaines aussi variés que l'astronomie ou la théologie.
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
En tant que création, en tant que langage, l'art est le propre de l'être humain parce qu'il est l'acte de liberté par excellence. Sa raison d'être est dans ce qui fait l'ontologie même de l'homme en tant qu'être pensant : la conscience de la mort et l'idée de Dieu.
Elle s'accompagna aussi d'un changement de représentation du monde, de réformes religieuses, de nouveaux modes de diffusion de l'information (l'imprimerie), des grandes découvertes et d'un dynamisme économique favorisé par de nombreuses innovations.
Le corps en art se fait alors sujet, objet, support, mesure et matière, que l'artiste, à sa guise, questionne, sublime ou tourne en dérision. C'est parce qu'il représente son corps ou celui d'autrui que l'Homme a une image de soi et une place au sein du monde.
La pensée humaniste est un courant intellectuel qui s'est développé en Europe à la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et qui promeut des valeurs telles que la rationalité, la tolérance, l'éducation et le respect de l'individu.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Ces valeurs humaines sont nombreuses. Elles comprennent le respect, l'acceptation, la reconnaissance, la considération, l'écoute, l'ouverture, la coopération, le civisme, l'honnêteté, l'action juste, le partage, l'entraide, la solidarité la fraternité et l'empathie envers d'autres humains.
« Doctrine, attitude philosophique, mouvement de pensée qui prend l'homme pour fin et valeur suprême, qui vise à l'épanouissement de la personne humaine et au respect de sa dignité. »
Érasme (Desiderius Erasmus) était un humaniste, philosophe et théologien de la Renaissance. Né en 1466, 1467 ou 1469 à Rotterdam, il étudie à Gouda puis Bois-le-Duc et est ordonné prêtre en 1492.
L'humanisme associe les connaissances et l'évolution de la société. Le partage des connaissances est donc extrêmement important dans la philosophie humaniste. C'est pourquoi le rapport à l'éducation va se modifier avec les humanistes.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Il souhaite un retour aux sources de la religion chrétienne et critique les dérives du clergé. Cependant, il n'approuve pas pour autant les idées de Luther car, profondément pacifiste, il souhaite préserver l'unité de l'Église.
Une nouvelle vision de l'Homme
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
L'humanisme chrétien considère les principes humanistes tels que la dignité humaine, la liberté individuelle et la primauté du bonheur humain comme essentiels et compatible avec l'enseignement de Jésus. Les valeurs humanistes sont quant à elles justifiées par l'idée que Dieu a créé l'humain libre et digne de son amour.
La perspective humaniste met l'accent sur le fait central qu'il y a un ensemble de droits abstraits que chacun revendique contre tout autre, et ce en vertu de leur humanité commune et non de leur appartenance à une structure institutionnelle en particulier.