Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Des femmes de milieux aisés, de l'aristocratie, de la noblesse et de la bourgeoisie se regroupent en comités et en clubs, elles organisent des réunions publiques et privées, écrivent des cahiers de doléance, commentent les journaux et les lois. Et appellent aussi les hommes à agir.
Avec la Déclaration de 1789, les femmes sont libres de leurs opinions, de leurs choix et bénéficient de l'abolition de l'ordre, de la hiérarchie, de l'esclavage. La Constituante favorise l'émancipation civile des femmes en décrétant l'égalité des droits aux successions et en abolissant le privilège de masculinité.
Avant la Révolution, la femme n'est pas libre. Pendant sa jeunesse la femme est soumise à son père ou à son tuteur.
À partir de 1789, une partie des femmes revendiquent une participation à la vie politique. Elles diffusent des pétitions et des brochures, ce qui leur permet de sensibiliser un public assez nombreux. Elles font circuler ces écrits, qui ont subi une lecture préalable dans l'organisation révolutionnaire.
Elles revendiquent l'égalité sociale (égalité de salaire, droit à un compte bancaire, droit à une éducation égale) et luttent pour obtenir le droit des femmes à disposer de leurs corps (« droit de contrôler leur utérus » et médiatisation autour des violences patriarcales).
Le rôle traditionnellement attribué aux femmes dans la société est un rôle de second plan. La société entretient un idéal de "femme au foyer" qui s'occupe de l'éducation des enfants et qui doit faire montre d'un caractère discret et soumis à son mari.
Sur le plan juridique, les femmes sont aussi très largement discriminées : Elles sont placées sous l'autorité de leur père ou de leur mari par le Code civil de Napoléon. Elles ne peuvent détenir de comptes d'épargne avant 1881 et ne peuvent retirer de l'argent sans l'autorisation de leur mari avant 1910.
Au 19e siècle, la majorité des femmes exerce leur activité à la maison. Dans le monde rural, elles accomplissent à la fois les travaux agricoles et domestiques. Quelques-unes trouvent à s'employer comme domestique auprès d'une famille plus aisée.
Seules dans les foyers, les femmes françaises seront mères et travailleuses. Elles l'étaient déjà dans le monde rural, employées à toutes sortes de tâches paysannes ; elles vont désormais investir des métiers d'hommes, plus pénibles, ou prendre plus de responsabilités.
Le Mouvement de libération des femmes (MLF) en France a conduit deux luttes fondatrices : celle pour l'avortement libre et gratuit et pour la contraception dès 1970 d'une part, et la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes depuis 1975, d'autre part.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Une amélioration contrastée de la condition féminine
Les législateurs révolutionnaires leur confèrent une véritable existence civile : des droits civils et une personnalité juridique propre leur sont reconnus. En somme, les femmes ne sont plus d'éternelles mineures au regard de la loi.
Ainsi, Olympes de Gouges, Manon Roland, Pauline Léon, ou Theroigne de Méricourt, et Madame de Staël marquèrent de leur empreinte la révolution de 1789.
Les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes de 1789. Elles doivent se contenter d'une activité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désirent.
Depuis l'Antiquité et jusque récemment, la femme, a été considérée comme d'une nature différente et inférieure à l'homme, et juridiquement comme mineure. Conséquemment, elle n'a été ni sujet, ni même objet d'histoire. Les sources en parlent peu. Longtemps, en outre, les historiens ne s'y sont pas intéressés.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
Le rôle d'une femme dans la société française inclut les tâches domestiques comme : le ménage, préparer les repas selon la tradition, l'éducation des enfants, la récolte des cultures et les soins aux animaux de la ferme.
Les femmes travaillent donc dans l'industrie, comme « munitionnettes », effectuent les travaux agricoles, mais sont aussi chauffeurs de tramway, ramoneurs ou encore maçons. Les années 1920 voient les « suffragettes » manifester pour le droit de vote.
Elles sont responsables, par leurs compétences, de la survie ou du décès des nouveau-nés et détiennent ainsi dans leurs mains, le pouvoir du devenir de la population.
Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français notamment après la publication en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
cit., Article I, de l'occupation, Art. II, du…, ainsi que les principaux devoirs d'une femme mariée : la pratique de la religion, l'éducation des enfants, les relations avec son mari, et plus généralement les mœurs.
En 1944, l'ordonnance du 21 avril du Gouvernement provisoire de la République française installé à Alger accorde le droit de vote et l'éligibilité aux femmes.