Méthode de calcul du taux d'usure
Littéralement, la formule de calcul est la suivante : Taux d'usure = Taux effectifs moyens pratiqués par les banques augmentés d'un tiers.
À compter du 1er août 2023, le taux d'usure pour les prêts à taux fixe d'une durée supérieure à 20 ans passe donc à 5.33%, ce qui représente une hausse de 0.24 point par rapport à juillet. Cette augmentation marque un nouveau seuil significatif.
Enfin, le taux de l'usure comprend le coût de l'évaluation du bien immobilier, hors frais d'enregistrement. Un prêt qui dépasse de plus du tiers le montant du TAEG fixé le trimestre précédent est dit usuraire.
TAUX D'USURE. La Banque de France a de nouveau relevé les taux d'usure au 1er août 2023. Une septième hausse consécutive depuis celles de février, mars, avril, mai, juin et juillet 2023. Suite à ce nouveau calcul, votre crédit ou votre prêt immobilier devient plus accessible mais coûte désormais plus cher.
Si le taux d'usure protège, pourquoi pose-t-il problème ? En ce moment (juillet 2022), de nombreux prêts immobiliers sont refusés en raison du taux d'usure. En effet, à cause de l'inflation, les taux de crédit ont rapidement augmenté.
En mai 2023, les Notaires annoncent une baisse de 0.9 % à l'échelle nationale. Cette baisse devrait continuer, mais l'effondrement est peu probable, à cause de la tension qui reste importante sur l'offre.
Selon les chiffres les plus récents mis en ligne sur son site Internet (au 27 juillet 2023), les taux moyens constatés par Vousfinancer s'établissent à : 3,20% sur 7 ans. 3,30% sur 10 ans. 3,40% sur 12 ans.
Un établissement prêteur ne retient que les dossiers les plus sûrs , c'est-à-dire les emprunteurs susceptibles de rembourser leur crédit sans faire défaut. Si toutes les conditions ne sont pas réunies et le niveau de risque trop élevé, on peut vous opposer un refus de prêt immobilier.
25 ans maximum, 35%, taux d'usure... Les banques prêtes à assouplir les règles freinant le crédit immobilier.
Les prix immobiliers doivent baisser en 2023 pour compenser la hausse des taux comme le souhaiteraient certains professionnels du crédit, mais les prévisions de BPCE tablent sur un recul de 2,5% cette année, plus marqué en 2024 avec -3,5%.
Une raison à cela : le taux d'usure.
Pour se financer, elle se base sur le coût de l'argent à 10 ans, car la durée réelle moyenne de conservation d'un prêt immobilier est de 8 ans environ. En se finançant sur 10 ans, elle sait donc qu'elle couvre la majorité de ses financements.
Taux d'usure de la Banque de France par trimestre publié au Journal Officiel. Les taux d'usure actuels en crédit immo sont situés entre 4.17% et 5.33% au 1er août 2023.
Aucune baisse notoire des taux d'intérêt ne semble se profiler à l'horizon, même lointain. Le risque est alors de payer son crédit encore plus cher en 2024.
Comment est-il calculé ? La Banque de France fixe le taux de l'usure à partir des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit augmentés d'un tiers. Les seuils de l'usure sont publiés au Journal officiel à la fin de chaque trimestre pour le trimestre suivant.
Selon les projections des experts d'Eurosystème, elle devrait progressivement ralentir en 2023, pour atteindre 3.4 % en 2024 et 2.3 % en 2025.
In fine, le crédit immobilier le moins cher est celui de Fortuneo avec un TAEG de 1,59 %. En matière de plafond, l'offre d'ING Direct est la plus souple avec un emprunt maximum de 1 500 000 €.
Le salaire minimum, sans autre charge, pour souscrire un prêt immobilier de 150 000 € est de 4 500 € sur 10 ans, 3 300 € sur 15 ans, 2 800 € sur 20 ans et 2 400 € sur 25 ans.
Le salaire minimal pour emprunter 200 000 €, si vous n'avez pas d'autres charges, est de 4 100 € sur 15 ans, 3 300 € sur 20 ans et 2 900 € sur 25 ans. La mensualité pour un emprunt de 200 000 € est variable selon la durée du prêt.
L'augmentation des taux d'emprunt devrait permettre aux banques de faire des bénéfices et donc de proposer plus d'offres de financement ; Les prix immobiliers devrait baisser de 20 % en 2023, permettant au marché de retrouver des couleurs.
La banque centrale et l'Observatoire s'opposent depuis plusieurs années sur les chiffres et la méthodologie. Pour 2022, l'Observatoire avait ainsi évoqué une baisse d'environ 20% tandis que la Banque de France parlait d'un repli de 3%.
Pour calculer le taux de l'usure, la Banque de France réalise chaque trimestre une enquête auprès des établissements de crédit et des sociétés de financement, pour déterminer les TAEG moyens pratiqués au cours du trimestre, pour chaque catégorie de prêt.