Plus importante fête chrétienne, Pâques, qui signifie « passage », célèbre la résurrection du Christ, son retour à la vie. Il est fixé au premier dimanche après la pleine lune suivant le 21 mars et peut donc survenir entre le 22 mars et le 25 avril.
L'année liturgique catholique comprend cinq fêtes cardinales (ces grandes fêtes sont par ordre d'importance : Pâques, Noël, Pentecôte, l'Épiphanie et l'Ascension) appelées ainsi car elles dirigent l'office d'un certain nombre de dimanches qui les suivent.
Pâques, la plus grande fête du christianisme, comporte une série de rites rappelant les souffrances, la mort et la résurrection du Christ. Sa date est fixée, suivant le calendrier lunaire juif, au premier dimanche après la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps (mars ou avril).
Pâques. Pâques est le cœur même de la foi chrétienne. C'est pourquoi les chrétiens se préparent à la fête de Pâques depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte. Le jour de Pâques, c'est la mort et la résurrection de Jésus qui sont célébrées.
L'islam observe deux fêtes musulmanes majeures, l'Aïd el-Fitr, (arabe : ʿīd al-fiṭr, عيد الفطر, fête de la rupture) qui renvoie au lendemain du dernier jour du mois sacré de Ramadan, et l'Aïd al-Adha, en arabe عيد الأضحى, « fête du sacrifice »), appelé aussi « Eïd al-Kabīr » (العيد الكبير « la grande fête ») ...
Traditionnellement, le calendrier musulman contient deux jours de fête (aïd en arabe). L'aïd al-adha, la fête du sacrifice et l'aïd al-fitr, la fête de la rupture.
Le mercredi des Cendres (en latin Dies cinerum, « Jour des cendres ») est un jour de pénitence qui marque le début du carême dans le christianisme. Cette fête mobile a lieu 47 jours avant Pâques en comput ancien.
Parmi les célébrations les plus connues, on peut citer la Mimouna, au lendemain de Pâque, célébrant le renouveau de la nature et ses bénédictions, caractéristique du judaïsme marocain; et, après Souccot, la Saharana du judaïsme kurde, la fête nationale des juifs au Kurdistan.
Noël et l'Ascension étaient les deux seules fêtes d'obligation jusqu'en 1991. Y furent ajoutées l'Assomption de Marie et la Toussaint, sans pour autant devenir des jours fériés. Les fidèles sont alors supposés participer à l'eucharistie, même s'ils travaillent ce jour-là [9]
Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, pour permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié.
Tradition moderne, cette date a une véritable signification dans la religion chrétienne. À minuit, une messe spéciale est donnée dans les églises pour célébrer la naissance de Jésus, qui est donc supposé être venu au monde dans la nuit du 24 au 25 décembre. Noël, c'est donc la fête de la Nativité.
L'objectif du Carême est de "préparer son cœur à Pâques en pratiquant l'ascèse (un ensemble d'exercices moraux et physiques destinés à libérer l'esprit)", selon le site de l'Église catholique. Par le silence et la privation, les fidèles sont censés se recentrer sur eux-même et être plus réceptifs à la parole de Dieu.
Le carême est un temps liturgique de dévotion à Dieu associé à une alternance de jours de jeûne complet et de jours d'abstinence (jours maigres) d'une durée de quarante jours que le christianisme a institué au IV e siècle en référence aux quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert.
L'Assomption est fêtée par les chrétiens à une date fixe. En France, le 15 août est férié depuis 1638. Pour la petite histoire, le roi Louis XIII, frustré de ne pas avoir d'héritier avec son épouse Anne d'Autriche, prie ardemment la Vierge Marie. Et demande à tous ses sujets d'organiser des processions en son honneur.
Aujourd'hui, nous fêtons également les Saint Arétas, Sainte Charitine, Saint Divitien, Saint Firmat, martyr, Sainte Flavie ou Flavienne, Sainte Fleur, Saint Galle, Sainte Mamelthe, Saint Placide, Sainte Romaine, Saint Thraséas, Sainte Tullie.
À compter de ce mardi 4 octobre et jusqu'au lendemain soir, mercredi 5 octobre, la communauté juive va célébrer Yom Kippour, le jour le plus saint de l'année liturgique qui représente "le jour du grand pardon". La fête commencera au coucher du soleil, à 19h07, et s'achèvera au coucher du soleil suivant, à 20h08.
Le Grand pardon est une journée dédiée à l'expiation des fautes commises envers Dieu. Il s'agit du jour le plus saint et le plus solennel de l'année. La tradition veut qu'il soit vécu comme le shabbat des shabbat, dédié à la pénitence, au jeûne et à l'absence de tout travail.
Alors que le grand temple de Jérusalem avait été profané et était voué au culte de Zeus, une poignée de résistants juifs parvint à défaire les troupes séleucides et à reconquérir Jérusalem, édifiant un nouvel autel dans le temple. Le mot hanouka, qui signifie "inauguration", célèbre donc cette reconquête.
Pour ce jour de la mort du Christ, l'Église demande à ses fidèles de “faire maigre” lors des repas le vendredi et plus particulièrement le Vendredi saint. Ils doivent donc s'abstenir d'aliments riches comme la viande en mémoire du sacrifice de Jésus et dans une démarche de pénitence.
Le Carême tire ses origines d'un épisode biblique : la tentation du Christ. D'après les Evangiles, peu après son baptême (vers l'âge de 30 ans), Jésus a passé quarante jours de jeûne dans le désert de Judée, à l'est de Jérusalem. Là, le Diable lui serait apparu pour le tenter.
Le jeûne est une pratique courante dans l'Église catholique, où il est considéré comme une pratique de pénitence qui permet de prendre conscience de ses manquements et de se rapprocher de Dieu (voir Matthieu 4, 2 ; Luc 4, 1-4).
LE MOIS DU RAMADAN
Le jeûne est obligatoire pour tous les musulmans, à l'exception des malades, des femmes enceintes, des voyageurs, des personnes âgées ou des menstruations. Les jours de jeûne manqués peuvent être rattrapés pendant le reste de l'année, soit en une fois, soit un jour ici et là.
Les musulmans célèbrent à partir du 9 juillet le sacrifice d'Abraham par des abattages rituels, aujourd'hui très contrôlés.
Cette fête commémore la force de la foi d'Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte de sacrifier, sur l'ordre de Dieu, son fils Ismaël, quoique le Coran ne précise pas s'il s'agit d'Isaac ou d'Ismaël.