Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Ainsi, Victor Hugo souhaite montrer la beauté de la vie et faire comprendre qu'il est nécessaire de la préserver à tout prix. À travers une description réaliste, pathétique et tragique de la peine de mort, l'auteur souhaite défendre l'idée que personne d'autre que Dieu ne peut ôter la vie à un homme.
Victor Hugo est célèbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice : celle des tribunaux comme celle de la société qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnés, on sait à quel point il abhorrait la peine de mort (cf.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort.
La peine de mort viole ces droits humains fondamentaux. Tuer ne se justifie jamais, même lorsqu'on suit les ordres d'un État. Un Etat ne peut à la fois interdire le fait de tuer tout en le pratiquant lui-même. Les normes internationales relatives aux droits humains se situent au-dessus du droit national.
Pour la peine de mort
une idée de justice, de réparation pour les victimes ; la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
A l'avant-garde de la défense des droits de l'enfant et de la femme, il s'engage activement en faveur de l'instruction gratuite et obligatoire pour tous, de la liberté d'expression, pour l'abolition de la peine de mort et, aux côtés de son ami Victor Schoelcher, pour celle de l'esclavage.
Tout au long de sa vie, Victor Hugo a dû affronter de nombreuses épreuves personnelles. Il perd sa maman à l'âge de dix-neuf ans, puis son père cinq ans plus tard. Il verra également quatre de ses enfants décéder; seule sa fille Adèle lui survivra, mais gravement malade.
V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Victor Hugo. Son objectif était de faire disparaître la misère qu'il considérait comme une maladie du corps social. Pour lui, il est nécessaire de la détruire. Il la percevait comme un fléau et souhaitait abolir cette dernière pour éliminer aussi les injustices sociales trop présentes.
Chef de file du romantisme en France, Victor Hugo a marqué l'histoire du théâtre français avec ses pièces Hernani, Lucrèce Borgia, Ruy Blas. Trouvant l'inspiration de ses drames dans l'Histoire, se réclamant de Shakespeare auquel il a consacré un essai, il a tenté de rompre avec la tradition classique.
Hugo nous confronte à la souffrance, à la pauvreté, à la solitude ou à l'injustice, comme dans « Mélancholia » ou dans « Le maître d'études ». On peut aussi rencontrer dans ces vers une chouette « sur la porte clouée » (III, 13).
Portrait de Victor Hugo en frontispice de l'édition des Quatorze discours (1851), avec sa devise fac-similée en dessous (« Haine vigoureuse de l'anarchie, tendre et profond amour du peuple »)
En effet, en 1843, Victor Hugo perd sa fille Léopoldine. Dans ce recueil, il aborde avec lyrisme la mort et le chagrin. Le recueil est organisé en deux parties : « Autrefois (1830-1843) » et « Aujourd'hui (1843-1855) ».
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression… Cet engagement, il l'a payé de dix-neuf ans d'exil.
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Victor Hugo souhaite montrer que la misère n'est pas une donnée inévitable pour l'homme : c'est une maladie sociale qui peut être traitée. Victor Hugo compare ainsi la société à un corps humain et la misère à une maladie : « La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ».
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
La cour d'assises ou le tribunal peut toutefois, par décision spéciale, soit porter ces durées jusqu'aux deux tiers de la peine ou, s'il s'agit d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, jusqu'à vingt-deux ans, soit décider de réduire ces durées. »
En octobre 1789, à l'appui d'un projet de réforme du système pénal, le docteur Joseph-Ignace Guillotin (1738-1814), député à l'Assemblée nationale constituante, prôna l'égalité des peines, quels que soient le rang et l'état du coupable.
Il vit pleinement la réalité de son siècle qui voit naître et se développer la révolution industrielle et l'apparition d'une nouvelle classe sociale, le prolétariat ; il connaît l'exil et la guerre ; il participe à la grande transition qui, malgré les résistances de l'Ancien Régime, connaît l'émergence de la société ...
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.