Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Thèses épistémologiques : Les sophistes sont considérés comme relativistes par Platon. Protagoras affirme ainsi que « L'homme est la mesure de toute chose ». Cela signifie que la vérité n'est pas quelque chose d'indépendant de l'homme, mais qu'elle dépendra de sa perspective.
Comme l'attestent tous les témoignages de l'Antiquité, la pensée sophistique fut matérialiste, athée et immoraliste (immoraliste, non pour contester les mœurs, mais pour en affirmer le caractère conventionnel, lequel ne discrédite d'ailleurs en rien, à ses yeux, l'édifice institutionnel).
Descartes.
René Descartes, l'un des pères de la philosophie moderne, publie en 1637 le Discours de la méthode qui présente avec clarté quatre règles permettant de parvenir à la vérité.
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
Sophiste est le nom que se sont donné un certain nombre de penseurs grecs du ve siècle av. J. -C. Longtemps, les sophistes furent considérés comme les parias de la pensée antique.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Ici, vérité s'oppose à fausseté, à hypocrisie, à dissimulation. Affirmation conforme à l'exactitude des faits (« dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »). Ce qui est effectivement constaté ou éprouvé par un témoin. Dans ce sens, vérité s'oppose à mensonge ou à déformation.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
La vérité est l'adéquation entre un jugement et la réalité dont il rend compte. S'intéresser aux notions contraires de la vérité permet de montrer d'autres significations. Ainsi, si la vérité s'oppose au faux, comme ce qui ne correspond pas à ce qui est, elle s'oppose aussi au mensonge ou bien à l'inauthenticité.
Les sophistes étaient en effet des professeurs itinérants enseignant soit des leçons d'apparat, soit des méthodes pour faire triompher une vérité, quelle qu'elle soit. Ainsi, leur philosophie était fondée sur la seule recherche du succès grâce à l'art de convaincre et de séduire.
1. Manifester un excès de distinction, de raffinement : Une femme très sophistiquée. 2. Être d'une complication, d'une subtilité extrême : Un style sophistiqué.
Socrate condamne l'intérêt économique du sophiste.
Ils dénoncent les tarifs exorbitants des leçons qui permettent à certains, comme Protagoras, de s'enrichir à des niveaux scandaleux. Le philosophe authentique recherche la vérité avec patience, quand le sophiste parle aussi longtemps qu'on le rémunère.
Les sophistes, qui sont à l'origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même.
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
Le grand mérite de Socrate est donc d'avoir établi que par un travail en commun, par le dialogue, on peut parvenir au discours juste tandis que le Sophiste parle devant les autres mais non avec les autres. C'est le discours qui est le lieu de la vérité.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.
Dire la vérité accroît la part d'humanité dans notre monde. Nous souhaitons tous être traités de manière humaine, avec respect et gentillesse. Nous montrer honnêtes les uns envers les autres en est un aspect, c'est une manière que nous pouvons choisir de rendre ce monde meilleur, pour les autres et pour nous-même.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Nier la vérité est un acte beaucoup plus facile que de l'affronter. En règle général il est plus facile de contourner son obstacle que d'y faire face. C'est un mouvement instinctif, courant et surtout humain. Pour certaines personnes fragile d'esprit, fuir la vérité les protègent du quotidien souvent sans pitié.
Les hommes ont toujours cherché la vérité. C'est grâce à cela que la science a évolué, de même que les connaissances dans de nombreux domaines, et évoluent encore. Cependant, aujourd'hui certains sont morts pour avoir eu connaissance de vérités qui ne les concernaient pas.
L'absolu, c'est la relation. Et la vérité absolue, c'est cette vérité de la relation qui nous échappe toujours, que nous pouvons du moins rechercher et servir. 74S'il en est ainsi, la vérité absolue sera reconnaissance de toute vérité, où qu'elle se donne.
Dire la vérité renvoie à une exigence sociale. C'est la condition de la confiance mutuelle entre les membres et, par suite, de la vie en société. Dans Le Gai Savoir, Nietzsche interroge la volonté de vérité. Habituellement nous considérons qu'il est rationnel de préférer la vérité à l'erreur ou au mensonge.