Son premier grand chef-d'œuvre est une
La Pietà (1498-1499)
Sublime représentation de la douleur de la Vierge pleurant son fils crucifié, la Pietà de Michel-Ange transcende tous ceux qui ont la chance de la voir.
Bien qu'évoquée relativement tôt dans la Genèse, donc dans la séquence des fresques ornant la voûte, La Création d'Adam n'a été achevée par Michel Ange que tardivement, vers 1511, alors que l'exécution de la voûte centrale dura de 1508 à 1512.
Artiste florentin du 15e siècle, Michel-Ange est considéré comme un génie car il s'est formé seul dans tous les domaines artistiques : sculpture, peinture et architecture. Grâce à ses mécènes, comme par exemple le pape ou Laurent de Médicis, il réalise des œuvres monumentales.
Cette scène de la Création d'Adam, universellement connue est désormais détournée de nombreuses fois, allant de la parodie au pastiche contemporain. Les deux mains sont reprises chez les artistes et créateurs du monde entier comme symbole de création ultime. Michel-Ange, La création d'Adam, fresque.
'Un génie universel, capable d'embrasser à la fois et de pousser à toutes leur perfection les arts de la peinture, de la sculpture et de l'architecture' selon les mots de Giorgio Vasari, Michel-Ange est avec Léonard de Vinci et Raphaël, l'un des plus grands artistes de son temps.
Cette image, en un sens, représente plus que la création du premier homme, en fait, elle montre le tout début de ce qui deviendra plus tard la race humaine. La figure d'Adam est courbée alors qu'il s'étend vers Dieu, amenant l'esprit à l'idée que l'homme est fait à la ressemblance de Dieu lui-même.
David, la plus célèbre sculpture de Michel-Ange
Ce David est certainement la sculpture de Michel-Ange la plus connue, et l'une des plus célèbres du monde. Elle a été sculptée dans un marbre réputé comme étant « intaillable » pour les contemporains de Michel-Ange.
En bref. Génie de la Renaissance italienne, Michel-Ange (1475–1564) est d'abord un sculpteur virtuose du marbre, mais il s'est aussi illustré en tant que peintre du Vatican, notamment dans le chapelle Sixtine.
En 1508, le pape Jules II (pape de 1503 à 1513 et neveu de Sixte IV) propose à Michel-Ange de reprendre la décoration de la chapelle et notamment de la voûte figurant un ciel étoilé réalisée par Pier Matteo d'Amelia. D'abord réticent, arguant qu'il était plus sculpteur que peintre, l'artiste finit par accepter.
1/ Michel-Ange n'a pas tout peint seul
Dans la chapelle Sixtine, Michel-Ange travaille selon la technique de la peinture à fresque.
La Chapelle Sixtine et les Fresques de Michel-Ange au Vatican à Rome. La Chapelle Sixtine doit son nom au Pape Sixte IV qui la fit construire entre 1477 et 1483.
Les deux œuvres reflètent l'esprit et les thèmes de l'époque : l'amour de la Renaissance pour le corps humain ; les tensions entre la richesse et la foi ; et surtout, un rendu vibrant des grandes histoires de la Bible.
La Sixtine prend des couleurs. Cependant, en 1508, le pape change brusquement d'idée. Il ne veut plus de mausolée et exige de Michel-Ange qu'il décore d'une immense fresque la voûte de la chapelle Sixtine. Refus de l'artiste !
Michel-Ange : Plafond de la chapelle Sixtine Les musées du Vatican comprennent également l'un des joyaux artistiques de Rome : la Chapelle Sixtine dont la plupart de ses superbes fresques ont été peintes par Michel-Ange.
Le quadriptyque se définit comme un ensemble de quatre tableaux qui se suivent. Les différentes parties peuvent être parfaitement alignées, ou bien accrochées de façon décalées pour un rendu résolument très moderne.
Un tableau polyptyque est un tableau composé de 5 parties. Un tableau 5 parties est un tableau composé de 5 toiles.
Cependant, les diptyques et les triptyques restent toujours liés entre eux par une cohérence visuelle. Au Moyen-Âge, le triptyque est utilisé pour les retables.
Le grand tournant de Michel-Ange survint lorsque son travail fut remarqué par Lorenzo de Médicis (1449-1492), chef de la grande famille florentine de ce nom et généreux mécène des arts.
Vasari peut être considéré comme le premier historien d'art moderne.
Le David de bronze
Le 12 août 1502, alors redevable au roi de France, la République passe commande de ce David auprès de Michel-Ange. Comme le maréchal de Gié est disgracié en 1504, c'est le trésorier de France Florimond Robertet qui reprend en main ses dossiers et réclame la statue.