La prise en charge palliative doit aussi inclure l'accompagnement des proches, qui, dans certains cas, se prolonge au-delà de la mort du patient. Il faut veiller au traitement respectueux du défunt et au respect des rituels culturels et religieux de la famille.
Adopter une posture d'écoute active et d'empa- thie, par exemple : se mettre à hauteur du patient, créer un contact physique ou visuel, ne pas se laisser distraire. Laisser du temps au patient et suivre son rythme. Réfléchir à sa fin de vie est un cheminement qui nécessite plusieurs étapes, plusieurs échanges.
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La personne en fin de vie dispose de l'ensemble des droits reconnus au patient comme par exemple la possibilité d'exprimer ses volontés par anticipation, pour le cas où elle serait hors d'état de les exprimer, notamment en désignant une personne de confiance ou en écrivant ses directives anticipées.
Les soins palliatifs ont pour objectif d'améliorer la qualité de vie des personnes gravement malades ou en fin de vie, et de leurs proches, par la prévention et le soulagement de la douleur. Ils concernent aussi bien les enfants que les adultes. Ils sont pris en charge par l'assurance maladie.
De nombreux métiers interviennent au sein du service (kinésithérapeute, ostéopathe, art-thérapeute, socio-esthéticienne…) et l'apport des bénévoles fait également partie intégrante de la démarche. La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours.
La décision de mise en oeuvre d'une sédation profonde et continue jusqu'au décès revient au médecin référent à l'issue d'une procédure collégiale réunissant le médecin référent, un médecin tiers sans lien hiérarchique et l'équipe soignante.
Qui prend les décisions en fin de vie ? C'est le médecin responsable du patient qui a la responsabilité de toutes les décisions et de leur mise en œuvre, en fin de vie comme ailleurs en médecine.
La définition des soins palliatifs personne âgée
Quoi qu'il en soit, les 4 piliers des soins palliatifs doivent être respectés à savoir : le principe d'autonomie, d'humanité, de proportion et de futilité (source : mediformation.com).
Les opiacés sont les médicaments de choix de la dyspnée en fin de vie. De faibles doses de morphine 2 à 10 mg par voie sublinguale ou 2 à 4 mg en sous-cutané toutes les 2 heures selon les besoins a réduit la dyspnée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opiacés.
On parle de fin de vie quand une personne se trouve « en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable ». La loi impose que la volonté de la personne en fin de vie soit respectée, y compris si elle veut arrêter le traitement qui lui est proposé.
Se dit d'un traitement qui n'agit pas directement sur la maladie (en particulier un traitement symptomatique), ou qui la soulage sans pouvoir la guérir.
Champs d'application des soins de confort et de bien-être
Les soins de confort et de bien-être regroupent tous les soins infirmiers qui visent au bien-être du patient en essayant de satisfaire au mieux ses besoins lorsqu'il ne peut les assumer lui-même.
En d'autres termes, tout patient a droit à une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associé à une analgésie. Cela permet ainsi de soulager une personne en situation de souffrance extrême, alors même que son décès est à la fois inévitable et imminent.
Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Quand commencent les soins palliatifs et qui décide ? Les soins palliatifs peuvent commencer à tout stade de la maladie. Ils peuvent être administrés parallèlement aux traitements curatifs, mais peuvent également avoir lieu en lieu et place des traitements curatifs si la maladie est considérée comme incurable.
Avec la sédation minimale et modérée, vous sentez confortable, somnolent et détendu. Il se peut que vous vous endormiez par moments, mais vous vous réveillerez facilement. Sous anesthésie générale, vous êtes totalement inconscients pendant l'intervention. La sédation profonde se situe entre les deux.
De nombreuses autres affections peuvent nécessiter des soins palliatifs, comme l'insuffisance rénale, les maladies hépatiques chroniques, la sclérose en plaque, la maladie de Parkinson, la polyarthrite rhumatoïde, les maladies neurologiques, la démence, les anomalies congénitales ou la tuberculose pharmacorésistante.
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
Cependant la décision de soins palliatifs est prise par le médecin traitant, avec l'accord de la personne malade car il importe que les soins et l'accompagnement requis puissent être menés dans de bonnes conditions.
À la différence des soins intensifs, qui sont destinés aux patients très malades ou gravement blessés dont le pronostic vital est fragile, voire engagé. Ils ne sont donc pas admis dans le seul but de soulager les douleurs, mais bien dans le cadre d'une surveillance et d'une intervention médicale continue.