La réglementation française prévoit que les prix sont librement déterminés, notamment par le jeu de la concurrence. Ce principe s'applique à toutes les activités de production, de distribution (biens et produits) et de services, et bénéficie à tous les agents économiques, qu'ils soient privés ou publics.
Vous devez toujours informer les consommateurs du prix fixé avant la conclusion de la vente, sans qu'ils soient obligés de le demander. De même, si des frais supplémentaires s'appliquent (frais de dossier, frais de livraison, frais de transport, etc.), le consommateur doit aussi en être informé avant la vente.
On distingue trois principales stratégies ou « politiques de prix », qui consistent à se positionner par rapport à la concurrence : l'écrémage, la pénétration, l'alignement.
Pour fixer un prix, les analystes distinguent généralement trois facteurs : la demande, les coûts et la concurrence.
La fixation du prix est une décision importante qui conditionne les revenus de l'entreprise. Le prix est le seul élément du marchéage qui apporte une valeur financière à l'entreprise. L'entreprise va fixer un prix en fonction de ses objectifs, des contraintes externes (liées au marché), et de ses contraintes internes.
Un prix de vente peut être fixé en combinant plusieurs méthodes : par rapport à un taux de marge ou au coût de revient, par rapport à la concurrence et par rapport aux impacts psychologiques .
La détermination du prix d'un bien ou d'un service dépend de plusieurs variables internes et externes. L'entreprise doit tenir compte des coûts de production du bien vendu, des attentes des clients, du cadre réglementaire et de la structure du marché.
Deux méthodes sont généralement appliquées pour évaluer une entreprise : l'approche patrimoniale (estimer la valeur du patrimoine de l'entreprise) et l'approche par les flux financiers (estimer la rentabilité d'une entreprise – méthode privilégiée pour les jeunes entreprises en forte croissance).
Concrètement, pour déterminer un prix de vente, il suffit de multiplier le coefficient multiplicateur (très souvent un pourcentage) par la moyenne de vos trois derniers chiffres d'affaires.
Pour connaitre le coût de revient, il faut calculer ; le coût d'achat : il prend en compte l'approvisionnement, l'achat des matières. le coût de production : il tient compte du coût d'achat, du passage du produit dans différentes machines par exemple, de la main d'œuvre...
A.
Le ministre des affaires économiques peut, en vertu de l'article 2, § 1 et 2, de la loi, fixer des prix et des marges maxima pour les produits et services.
Il permet de bien comprendre que vous pouvez agir aussi bien au niveau de la valeur de votre offre (services, bénéfices...) qu'à celui de la communication de cette valeur (il s'agit de la valeur perçue) et du prix de vente.
Les stratégies de luxe, du cadeau, d'économie et d'exploitation sont les 4 principales politiques. Il existe cependant d'autres stratégies importantes pour fixer vos prix.
Cette stratégie permet de réaliser des marges élevées et donc de pérenniser l'entreprise. De plus, elle permet d'améliorer son image de marque en renforçant son positionnement. En effet, avec cette politique, l'entreprise sélectionne les clients qu'elle souhaite.
Le produit régulateur constitue une diversification de l'activité de l'entreprise et permet de compenser les variations saisonnières d'activité. Il ne sort pas de la gamme initiale, mais permet de lui apporter une variété, notamment en fonction des ressources de saison.
Selon Kotler la gamme est « un ensemble de produits liés entre eux du fait qu'ils fonctionnent de la même manière, s'adressant aux même clients ou sont vendus dans les même points de vente ou zone de prix« .
Produit dont les ventes (en volume et/ou en valeur) le situent à la première place de la catégorie concernée.
L'élasticité prix mesure la sensibilité de la demande à la variation du prix et aide à anticiper la réaction de la demande en réponse aux fluctuations du prix. Partant du principe que la demande diminue lorsque le prix d'un bien augmente, ce ratio est généralement négatif.
Le seuil de rentabilité correspond au niveau de chiffre d'affaires au-delà duquel l'entreprise commence à réaliser un bénéfice.
L'analyse de prix doit tout d'abord comprendre des données sur les prix et la demande du commerce électronique lui-même. À cela s'ajoute une étude des prix du marché et des prix des concurrents. La surveillance des prix des concurrents est essentielle pour offrir aux clients des prix attractifs.