De manière générale, investir dans une terre agricole présente une rentabilité modeste située entre 1 et 3% selon les cas mais il faut également inclure les plus-values de revente. Le loyer ou le “fermage” à l'hectare varie entre 150 et 220 euros par an. La rentabilité se situe donc autour de 2% l'année.
Les données de la Fédération nationale des Safer publiées ce 25 mai 2023 indiquent un prix moyen des terres et des prés (vendus libres, c'est à dire non loués) à 6 130 €/ha. Cela représente une hausse de +3.2% par rapport à 2021.
Le prix de location des terres agricoles devrait ainsi de nouveau se renchérir. Le prix des terres louées pourrait aussi progresser. Pour rappel, la FNSafer avait noté en 2020 une hausse des prix des terres louées avec la crise de la Covid-19 de 3,6% pour une moyenne de 4930 euros/ha.
La vente de terres agricoles est également réglementée par la SAFER, qui s'occupe d'estimer les terrains à leur juste valeur.
Vous pouvez utiliser votre terrain agricole pour votre usage personnel en l'utilisant en terrain de loisir. Un terrain de loisir ne correspond en effet à aucune définition juridique au titre de l'urbanisme et c'est l'usage que vous en faites qui lui donne la qualification de terrain de loisir.
La réglementation sur les mobil-homes
Si vous envisagez de l'installer sur un terrain agricole pour y passer le week-end ou arrondir vos fins de mois en le louant, vous allez devoir revoir vos projets. Cette maison sur roues est considérée par la loi comme une Résidence Mobile de Loisirs (RML).
Un terrain non constructible peut servir à des fins agricoles. Il est possible d'y établir un petit élevage, un verger, un potager ou d'autres sortes d'agriculture. Dans certaines situations, il est possible de construire un bâtiment ou une maison nécessaire à l'activité agricole.
Le bail rural s'applique exclusivement à un bien immobilier à usage agricole, c'est-à-dire une terre ou un bâtiment d'exploitation. Il peut être conclu par 2 personnes physiques ou morales (par exemple, une société) : Propriétaire agricole (bailleur) Locataire, fermier ou métayer (preneur)
Quelle rentabilité quand on investit dans la terre ? La rentabilité d'un investissement dans le foncier agricole est peu élevée. Il se situe entre 1 et 3% par an en moyenne. La rentabilité de ce type d'investissement est surtout sur le long terme.
Pistachier, amandier ou olivier en rangs, ces cultures rentables figurent dans les premiers choix des agriculteurs rentables.
Les grandes cultures spécialisées en céréaliculture, en plantes oléagineuses (colza, tournesol, soja) et protéagineuses (lentilles, pois), ainsi que la viticulture, sont les plus rémunératrices. Pour ces ménages, les revenus agricoles atteignent 28 200 euros (soit 40 % de leurs ressources).
Lecture : pour obtenir une rente de 1000 € par mois, soit 12 000 € par an, il faut détenir un capital de 300 000 € et le placer à 4 % annuels.
Les terrains non constructibles en zone agricole
Vous pouvez y cultiver des hectares de maïs ou de vigne, y faire paître vaches et moutons. Mais pas y construire une maison. En effet, seuls sont autorisées les bâtiments nécessaires à l'activité paysanne : hangar, grange pour l'élevage, abris saisonnier.
Un particulier peut-il acheter un terrain agricole ? La détention de terres à usage personnel est autorisée par la loi. Rien ne vous oblige à louer les vôtres ou à les exploiter. Selon vos besoins, vous pourrez les transformer en un terrain de loisirs, construire une résidence ou planter des arbres.
Un des meilleurs moyens pour éviter la préemption de la SAFER est de connaitre le contexte local. Contactez la SAFER, présentez-vous et argumentez sur votre projet. Le technicien local pourra peut-être vous indiquer comment monter votre projet et gagner des places dans l'ordre des priorités.
De 540 à 57 980 € l'hectare de terre agricole
- des terres louées totalement ou en partie, et d'une superficie supérieure ou égale à un seuil adapté aux particularités de chaque département, seuil inférieur à 70 ares ; Cet article est réservé aux abonnés Le Particulier. Il vous reste 52% à découvrir.
Si le terrain agricole fait partie du patrimoine de l'entreprise de l'agriculteur, par exemple il fait partie du bilan d'un gérant d'exploitation agricole, la plus-value lors de la vente est alors totalement exonérée d'impôt car le terrain est considéré comme un bien professionnel.