Candide est secrètement amoureux de Cunégonde, la fille du baron et de la baronne. La félicité est absolue, jusqu'au drame : Candide et Cunégonde sont surpris par le baron dans leurs ébats, Candide est chassé du paradis, et l'aventure commence.
« Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie : elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser. Il signifia donc au baron qu'il allait se marier avec sa sœur.
Cunégonde est la fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
Candide, dans le fond de son cœur, n'avait aucune envie d'épouser Cunégonde ; mais l'impertinence extrême du baron le déterminait à conclure le mariage ; et Cunégonde le pressait si vivement qu'il ne pouvait s'en dédire. Il consulta Pangloss, Martin, et le fidèle Cacambo.
A la fin du conte, Candide décide d'écarter le frère de Cunégonde. En effet, le jeune baron de Thunder-Ten-Tronck refuse obstinément que Candide épouse Cunégonde, parce qu'il n'est pas assez noble pour elle.….
Cunégonde tombe sur le canapé. La vieille les accable d'eaux spiritueuses ; ils reprennent leurs sens, ils se parlent : ce sont d'abord des mots entrecoupés, des demandes et des réponses qui se croisent, des soupirs, des larmes, des cris. La vieille leur recommande de faire moins de bruit, et les laisse en liberté.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Le même jour la terre tremble de nouveau dans un fracas épouvantable. Candide est recueilli par une vieille femme : celle-ci lui permet de retrouver Cunégonde qui a bien été violée et éventrée mais qui n'en est pas morte ; elle raconte alors son histoire à Candide.
Candide lui révèle alors que Cunégonde est vivante et qu'il compte lui-même l'épouser. Le frère s'offusque tout à coup de cette possibilité et menace Candide avec son épée. Celui-ci tire sa propre arme... et le tue. Cacambo réagit et donne à son maître les vêtements du mort afin qu'il puisse s'enfuir.
Chapitre XVIII : L'Eldorado, utopie et société idéale
Candide et Cacambo décident pourtant d'en partir, parce que Cunégonde manque à l'un d'eux, et que la richesse leur ouvre des perspectives..
Cacambo est le valet de Candide : celui-ci l'a rencontré à Cadix (« C'était un quart d'Espagnol, né d'un métis dans le Tucuman ; il avait été enfant de chœur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais »).
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Cunégonde est le nom d'un personnage important du Candide de Voltaire, fille du baron Thunder-ten-tronckh, amoureuse et aimée de Candide.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Voltaire et l'Optimisme
– Un être parfait créerait un monde parfait, donc le monde est parfait. En outre, un être parfait créerait tout ce qui pourrait être créé, par conséquent tout ce qui pourrait exister existe en fait. Par conséquent, ce monde est le meilleur des mondes possibles et tout est pour le mieux.
L'intrigue est d'une grande simplicité : Candide à la recherche de Cunégonde. Mais cette intrigue n'est qu'un prétexte à l'enchaînement des expériences qui vont constituer l'apprentissage de Candide.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie qui regroupe la méthaphysique, la théologie et la cosmologie. On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien.
Le lieu décrit est une utopie : un monde est parfait en tout domaine. Politiquement, Eldorado s'apparente à une monarchie libérale dans la mesure où les sujets jouissent d'une liberté de pensées (politiques, religieuses ou philosophiques).
Jamal le force à continuer en arguant que la fin du voyage et la traversée sont déjà à moitié payées. Se jurant de réussir, Soleiman continue son chemin jusqu'au moment où tout le groupe de migrants se fait dépouiller par les passeurs (après le passage de la ville d'Al-Zuwarah) et est abandonné sur le bord de la route.
Situation finale : Le commandant meurt, seul. Plus en détail : Le travail du commandant Salvatore Piracci consiste à intercepter les immigrants qui arrivent par bateau en Sicile. Ils sont clandestins et attendent tout de leur nouvelle vie.
Paquette : Ancienne femme de chambre au château des Thunder-ten-tronckh, elle est aussi une ancienne amante de Pangloss.