Voltaire et Rousseau n'ont jamais fait bon ménage. Ils n'ont jamais fait ménage du tout, d'ailleurs. Sauf après leur mort, au Panthéon où la Révolution française les a placés côte à côte, ou dans l'antichambre du château de Voltaire à Ferney, où leurs deux statues en pied se font face dans la pénombre.
En gros, Rousseau était un homme solitaire qui dénonçait les inégalités de la société. Voltaire était de son côté un homme très sociable et ami des aristocrates. Ainsi la dénonciation des inégalités chère à Rousseau est-elle mal passée auprès de Voltaire.
L'épilogue de la querelle : la haine personnelle
Alors que Rousseau se prononce en faveur de la prohibition du théâtre à Genève qu'il trouve immoral (Lettre à d'Alembert sur les spectacles), Voltaire s'allie avec d'Alembert pour ridiculiser la position du philosophe, qu'il juge dépassée.
Voltaire vante dans les Lettres philosophiques la paix qui s'installerait grâce au commerce et chante dans Le Mondain les raffinements du luxe, tandis que Rousseau dénonce dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes l'aliénation de toute société, définie à partir de la propriété ...
Le monde intellectuel résonne encore de la querelle qui opposa au XVIIIe siècle les deux pôles de la pensée française : Voltaire, écrivain caustique et brillant causeur, symbole du raffinement aristocratique de l'Ancien Régime, et Jean-Jacques Rousseau, génie torturé par l'écart entre ses idéaux moraux et sa difficulté ...
La philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'Homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon », Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs, de sorte qu'il est plus farouche que méchant.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
Voltaire eut beaucoup d'adversaires acharnés parmi les critiques. Mais il n'eut qu'un seul véritable ennemi en la personne de l'Abbé Desfontaines. Un esprit étriqué et envieux, un pédant que blessait la célébrité des autres.
Le bonheur ou un passé idéalisé
Le bonheur, en effet, tel qu'il le conçoit est lié à une période bien marquée de sa vie : celle durant laquelle il n'a pas eu à souffrir de problèmes personnels ou de critiques virulentes, comme celle de Voltaire.
Si on le connaît principalement aujourd'hui pour ses contes, dont Zadig ou la Destinée (1748) et Candide ou l'Optimisme (1759), ainsi que pour ses écrits philosophiques, tels que le Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire est aussi l'auteur de plus de 25 000 vers, dont l'épopée la plus célèbre est La Henriade (1723 ...
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
parvient à cerner plus précisément sa maladie : une porphyrie aiguë intermittente. Liée à une anomalie génétique, elle se caractérise d'abord par des troubles abdominaux et neuropsychiques, dont les premières manifestations cliniques surviennent, en général, entre vingt et quarante ans.
BnF - Les essentiels de la litterature. Comte de Caylus (1692-1765), graveur, XVIIIe siècle. Voltaire fut emprisonné deux fois à la Bastille, en 1717 durant onze mois, suite à une sanglante épigramme contre le Régent, et en 1726 durant quatre mois.
Or Voltaire possède une connaissance précise de la philosophie de Leibniz, dont certains aspects lui semblent « extraordinaires » et qui lui semble conduire au fatalisme. C'est surtout la méthode qu'il condamne : elle vise trop haut. Dans Candide, c'est l'optimisme leibnizien qui est visé.
Rousseau est, certes, un philosophe des Lumières, en raison du caractère révolutionnaire de ses idées, mais il est aussi à contre-courant de la confiance de son époque dans le progrès. Ce paradoxe qui anime l'ensemble de ses écrits s'applique à la morale, à la politique, à l'éducation et à la religion.
Selon Voltaİre l'heureux es! celuİ qui accepte son destİn et travaİlJe dans la mesure de ses possibilite.
“Suffit-il de n'être jamais injuste pour être toujours innocent ?” “Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n'a honte de rien.” “Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.”
La thèse défendue par Rousseau est la suivante : le désir, en stimulant l'imagination, est producteur d'illusions agréables ; la satisfaction du désir, au contraire, dissipe ces illusions et l'espèce de bonheur qui leur est liée.
Quelles sont les principales idées de Voltaire ? Il défend la tolérance et la liberté d'expression, dénonce sans relâche le fanatisme religieux et les injustices.
Voltaire s'est battu, avec obstination, talent et courage (jusqu'à l'emprisonnement) pour la liberté religieuse, la liberté de pensée et d'expression. Il a défendu ceux qui étaient victimes d'un despotisme absolu, dont le modèle lui semblait être le règne de Louis XIV.
Ecrivain et penseur des Lumières, Voltaire a marqué son temps avec ses pièces de théâtre, ses essais politiques et ses contes philosophiques portés par la critique, l'esprit et l'engagement au service de la liberté et de la tolérance.
« L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt. » Quiconque a déjà entendu parler de Jean-Jacques Rousseau ou lu son oeuvre connaît cette proposition. Elle est au fondement de sa représentation de l'être humain, mais aussi de sa conception de la pédagogie, qu'il présente longuement dans son Émile.
corrompt." - Jean-Jacques Rousseau.
Le grand principe de Rousseau, exposé dans son œuvre majeure "Du Contrat Social", est celui du Contrat Social lui-même. Selon Rousseau, les individus, en formant une société, consentent à renoncer à une partie de leur liberté naturelle en échange de la protection et de l'ordre assurés par la communauté.
Le nom Rousseau est un surnom donné à une personne aux cheveux roux. En ancien français, rossel est un dérivé de roux, rougeâtre. Ce nom désigne le plus souvent Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), philosophe francophone originaire de Genève.