C'est la religion catholique qui est clairement visée par Hobbes, car elle est une sphère de pouvoir autonome et crée une dualité entre le pouvoir souverain civil et le pouvoir ecclésiastique, entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.
Hobbes est empiriste, c'est-à-dire que toute connaissance provient de la sensation. Selon lui, « l'esprit humain ne conçoit rien qui n'ait d'abord été, en totalité ou en partie, engendré par les organes des sens ». Autrement dit, « les pensées sont originairement des sensations du corps ».
En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain.
Le Léviathan est un monstre marin (sorte de dragon, serpent) qui est associé à la fin du monde et ne peut être détruit que par Dieu. Il est l'incarnation du mal. Le Léviathan a inspiré de nombreux auteurs. Le Léviathan de Hobbes expose la théorie politique de l'auteur.
Hobbes s'oppose ici évidemment fortement à Descartes, qui, du point de vue de l'entendement, conçoit comme diamétralement contraires l'esprit et la matière, puisqu'il s'agit des deux seules substances qu'il reconnaît.
Le terme de Léviathan a été attribué à un taxon en 2010 pour un cachalot qui vivait au Miocène (Tortonien). Le seul fossile de Léviathan atteint 17,5 mètres. Ce nom est un hommage à la puissance de la mâchoire du cachalot, l'une des plus puissantes de l'histoire du règne animal.
En effet, selon Rousseau, Hobbes s'est basé sur l'homme en société pour décrire l'homme dans l'état de nature et est ainsi tombé dans une illusion rétrospective qui fausse sa conception de l 'homme naturel. Ainsi, dans la théorie rousseauiste, ce qui distingue l'homme de l'animal n'est pas la parole mais la liberté.
Au Moyen-Âge, le Léviathan est souvent représenté sous la forme d'une baleine dont la gueule béante avale les Humains. C'est l'entrée des Enfers. Il sert ainsi à dissuader les Hommes de bousculer l'ordre établi par Dieu.
Le Léviathan dans la doctrine de l'État de Thomas Hobbes : sens et échec du décisionnisme politique.
Celui que l'on nomme rapidement le Léviathan — en référence au gigantesque monstre marin décrit dans la Bible — est un véritable colosse de 16,5 m de long, qui pèse 12 tonnes (dont 3 pour son seul miroir).
Ce Léviathan a pour fonction d'être le gardien de la paix entre les hommes. Pourquoi lui donne-t-il le nom d'un monstre effrayant ? Parce que le seul sentiment que doit inspirer la puissance publique est selon lui la crainte, et la seule attitude correcte des citoyens est l'obéissance.
Auteur des Éléments de la loi naturelle et politique en 1640, du Citoyen (De Cive) en 1641 et du Léviathan en 1651, Thomas Hobbes est l'un des premiers philosophes contractualistes qui tente de refonder la légitimité du pouvoir des dirigeants sur autre chose que la religion ou la tradition.
L'état de nature constitue ainsi un dépassement de l'histoire à un double titre : parce qu'il lui confère sa signification ; et parce qu'il renvoie au temps sans histoire dont les hommes sont prisonniers - celui de l'affrontement toujours recommencé entre l'aspiration à la puissance et la peur de la mort.
Pour Hobbes, cet état de nature est justement caractérisé par un état permanent de guerre de tous contre tous. Pour lui, en effet, « l'homme est un loup pour l'homme », expression qui est la traduction du homo homini lupus du Latin Plaute (II e siècle av.
Le Léviathan est un monstre marin colossal capable d'anéantir le monde. Thomas Hobbes y fait référence dans le Léviathan pour qualifier sa conception de l'État parce qu'il veut donner à celui-ci une puissance suffisante pour éteindre l'extrême instabilité de l'état de nature.
Alors que chez Hobbes, elle pousse l'homme à quitter sa condition naturelle, chez Rousseau, elle semble avoir tout fait pour qu'il se complaise dans cette condition et ne la quitte point. En ses termes, « on voit du moins, le peu de soin qu'a pris la nature de rapprocher les hommes par des besoins mutuels »66.
2. La fonction. Comme nous l'avons déjà noté dans la première partie de ce livre, Hobbes ne conçoit pas l'État comme une fin en soi, mais comme un instrument que les individus ont créé pour résoudre un problème bien spécifique, à savoir celui de leur survie et de leur bien vivre.
Les premiers vestiges d'un léviathan, appelé aussi « Livyatan », ont été découverts par l'équipe d'Olivier Lambert en 2008 à l'occasion d'une campagne de fouilles dans le désert du Pisco, situé au Pérou, près de la côte Pacifique.
De fait, pour Hobbes, il y a passage de l'état de nature à l'état civil qui se trouve être, en fait et en droit, un pouvoir légitime. Sa légitimité n'est ni plus ni moins que la peur de la mort et de la guerre. Donc le pouvoir doit faire peur. Ce qui fait peur dans la mort, c'est le vide.
Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- « briller » qui, élargie en deiwo- et en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité ainsi que les êtres célestes par opposition aux êtres terrestres, les hommes.
Dans le premier (Genèse 1-2:4), Dieu, entité nommée Elohim en hébreu, crée les cieux et la Terre en six jours, puis se repose et sanctifie le septième jour. Il ordonne progressivement sa création pour y installer l'Adam, un mâle et une femelle qu'il a créés à son image afin de régner sur sa création.
Dans la Genèse, Dieu crée le monde en six jours. Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
« L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt. » Quiconque a déjà entendu parler de Jean-Jacques Rousseau ou lu son oeuvre connaît cette proposition. Elle est au fondement de sa représentation de l'être humain, mais aussi de sa conception de la pédagogie, qu'il présente longuement dans son Émile.
corrompt." - Jean-Jacques Rousseau.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.