La sagesse de Socrate repose sur la connaissance de soi-même. Le philosophe reprend là la fameuse injonction du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ».
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
La philosophie de Socrate
Socrate se rencontre partout où se massait les citoyens, se présentant comme celui “qui ne sait rien”, interrogeant les gens sur ce qu'ils croient savoir et détruisant leurs illusions et fausses connaissances, les poussant à penser par eux-mêmes.
➤ Quelle est la citation la plus belle de Socrate ? La plus belle citation de Socrate est : Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
La sagesse n'est pas le but, mais le moyen — comme perspective — de la philosophie comme fin en soi. Penser le sens consiste à perpétuellement le repenser.
Or tout un chacun peut être philosophe. Aussi, parce que le dieu de Delphes a cité son nom, Socrate pense avoir pour mission de révéler aux hommes leur ignorance et de se préoccuper plutôt de leur âme que de leur corps ou de leurs biens matériels, afin qu'ils s'améliorent.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Par analogie avec l'une des pléiades de la mythologie grecque Maïa, qui signifie petite mère et qui est le nom que l'on donnait également à la sage-femme, la maïeutique socratique est une technique qui consiste à « faire accoucher » les esprits de leurs connaissances.
SAGESSE, subst. fém. I. − Connaissance du vrai et du bien, fondée sur la raison et sur l'expérience.
La sagesse (équivalent en grec ancien σοφία / sophía) est un concept utilisé pour qualifier le comportement d'un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement et la justice s'appuyant sur un savoir raisonné.
La sagesse en philosophie
Du latin sapientia, elle est relative à l'intelligence, au jugement, au bon sens, à la prudence, au savoir, à la science, à la philosophie. Elle est couramment utilisée pour désigner le caractère de celui qui est raisonnable, ou qui fait preuve de modération dans les désirs.
1) « La vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien. » 2) « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. » 3) « Le seul bien est la connaissance, le seul mal est l'ignorance. » 4) « Je ne peux apporter de connaissance à un homme, mais je peux le faire réfléchir. »
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
La sagesse exige qu'on sache comprendre tous les aspects d'un sujet délicat sans se laisser troubler par ses émotions ou ses sentiments personnels. L'ouverture d'esprit s'accompagne d'empathie et de la prise de conscience que chacun a un passé qui influence ses actes.
Synonyme : bon sens, circonspection, clairvoyance, discernement, finesse, gravité, intelligence, lucidité, maturité, mesure, modération, pénétration, perspicacité, pertinence, philosophie, pondération, précaution, profondeur, prudence, raison, sagacité, sens commun, subtilité.
Yoda, l'incarnation de la sagesse | Psychologies.com.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
Véridique : Définition simple et facile du dictionnaire.