Le temps en physique et le temps humain. On distingue traditionnellement deux dimensions conceptuelles vis-à-vis du temps. La première peut être qualifiée d'idéaliste : mathématisée, elle correspond au paramètre temps étudié par la science physique.
Le paramètre temps est apparu avec Galilée, et Newton l'a formalisé : ce sont eux qui ont eu l'idée de l'insérer dans la description des lois physiques, en commençant par la chute des corps. C'est donc une notion moderne, qui n'a que quatre siècles.
Comme la vitesse est égale à la distance divisée par le temps, pour déterminer un temps, il suffit de diviser la distance parcourue par la vitesse.
1. Notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements : Situer une histoire dans le temps. 2. Mouvement ininterrompu par lequel le présent devient le passé, considéré souvent comme une force agissant sur le monde, sur les êtres : Vous oublierez avec le temps.
La notion d'espace-temps émerge au XVIII e siècle, notamment avec Jean d'Alembert ( 1717 - 1783 ) dont l'article « Dimension » de l'Encyclopédie est — semble-t-il — la première publication à proposer de considérer le temps comme une quatrième coordonnée.
La relativité générale suggère qu'une géométrie espace-temps appropriée ou certains types de mouvement dans l'espace peuvent permettre un voyage dans le temps si ces géométries ou mouvements sont possibles.
Selon Albert Einstein, temps, espace et matière ne peuvent exister l'un sans l'autre. Plus encore, elle inverse l'ordre habituel de causalité : ce ne sont plus le temps et l'espace qui sont le cadre des phénomènes mettant en jeu la matière, mais les corps qui influent principalement sur le temps et l'espace.
Saint Augustin définit alors le temps par sa nature subjective, c'est-à-dire par l'appréhension qu'on en a. Le passé existe dans notre mémoire, comme rétention du temps. Le futur existe par l'attente que nous en avons, sous la forme d'une anticipation. Le présent existe par notre attention.
L'invention de l'heure
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains. À l'origine, l'heure est simplement le douzième d'une journée, quelle que soit la saison.
Le temps n'est que dans la mesure où il est présent. Le présent du passé, c'est la mémoire, le présent de l'avenir, c'est l'attente, le présent du présent, c'est la perception. Le temps n'est plus défini comme mesure du mouvement cosmique, mais comme entité psychologique.
Il distingue le temps et la durée. Le temps, c'est celui de l'observatoire (les économistes de l'école autrichienne parlent du « temps newtonien »), il est mesuré instantanément, il est objectif. La durée, c'est ce qui est perçu par l'individu, pour lui, il est le temps « réel », subjectif.
TEMPS, subst. masc. I. − Milieu indéfini et homogène dans lequel se situent les êtres et les choses et qui est caractérisé par sa double nature, à la fois continuité et succession.
Car le temps, c'est la vie. Et la vie habite dans le coeur des hommes. Cette phrase de Michael Ende contient 15 mots. Il s'agit d'une citation courte.
Il expose le célèbre paradoxe du temps : le temps n'existe pas puisqu'il est composé du passé, qui n'est plus, du futur, qui n'est pas encore, et du présent qui est évanescent, et disparaît sans cesse. Le temps n'est pas un mouvement, puisque celui-ci peut être plus ou moins rapide, à la différence du temps.
date, époque, instant, jour, moment.
Mais alors pourquoi 60 minutes et 60 secondes ? Parce que cette base 60 était utilisée par les astronomes babyloniens pour leurs calculs, qui avaient remarqué que 60 est divisible par 2, 3, 4, 5 et 6, ce qui est bien pratique pour faire des quarts, des tiers.
C'est en Égypte ancienne que l'on commença à diviser en 12 la «journée» à proprement parler (du lever du Soleil jusqu'à son coucher). Après l'invention des horloges à eau, vers 1500 avant Jésus-Christ, les Égyptiens divisèrent également la nuit en 12 heures.
Les Babyloniens avaient donc un système sexagésimal (le nombre 60 en tant que base) par rapport à notre système décimal (le nombre 10 en tant que base). Le fait de mesurer le temps à l'aide de la subdivision 60 provient donc des Babyloniens.
Selon Platon, le temps est une œuvre engendrée par le démiurge. Pour Plotin, dans le monde intelligible (νοητός) il existe une entité objective qui se temporalise. La question qui surgit est la suivante: cette temporalité, par laquelle l'entité manifeste son activité, peut-elle être conçue comme l'âme du monde?
Le temps est subjectif car il appartient à chacun de nous et qu'il ne dispose pas d'une uniformité dans sa mesure de grandeur. Avec le temps subjectif, il n'existe plus d'unité de mesure pour comparer les instants du temps.
La définition du temps comme «nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur»1 permet à Aristote de montrer que la réalité du temps dépend de la conjonction du mouvement physique et de l'acte de l'âme. En effet, selon le Stagirite, le temps est ce qui, dans le mouvement, est nombre par l'âme.
La relativité générale, la célèbre théorie d'Albert Einstein, a 100 ans cette semaine.
L'espace-temps contiendrait en somme l'intégralité de l'histoire de la réalité, chaque événement passé, présent ou futur y occupant, depuis toujours et pour toujours, une place bien déterminée. Le passé existerait donc encore, tout comme le futur existe déjà, mais ailleurs que là où nous sommes présents.
le temps s'écoule car il y a mouvement et tout bouge.