Des rameaux de houx peints sur des objets ou brodés sur des vêtements étaient signe de chance. Pour les guerriers autochtones, la plante entière avait force de symbole : la rigidité de son bois représentait leur résistance, les épines leur férocité, et la longévité des feuilles, leur courage face à l'ennemi.
Les druides celtiques ornaient leur bâton de houx et offraient aux hommes et aux femmes des villages des branches de cet arbuste afin de leur porter bonheur. Les Romains, eux, offraient du houx, symbole de bienveillance, aux jeunes mariés en guise de porte-bonheur.
Le houx : Protection et bienveillance
Mais c'est dans la tradition celtique que le houx a eu le plus d'impact et façonné le symbole que nous connaissons aujourd'hui. Ses feuilles épineuses faisaient du houx le protecteur par excellence.
En centre de table, autour d'une bougie, en couronne, mêlé à des décorations florales ou simplement accroché aux branches du sapin, le houx se prête à toutes les idées de décoration.
On raconte que, lorsque Joseph, Marie et l'enfant Jésus étaient poursuivis par l'armée d'Hérode, la famille se cacha derrière un houx. À l'approche d'un soldat, l'arbuste étendit ses branches pour les cacher. Une fois sortis de leur cachette, Marie aurait alors béni le houx pour qu'il reste vert pendant toute l'année.
Il s'agit d'une vieille tradition. Les utiliser en plantes d'ornements pour les fêtes porteraient bonheur. Les druides celtes cueillaient le gui et le houx et les offraient aux villageois pour leur porter bonheur. La légende disait que ce geste rendait les femmes fécondes et les récoltes abondantes.
Le houx s'utilise donc à Noël et le gui au Nouvel An. La légende dit que le gui et le houx sont des plantes qui portent bonheur et que les couples qui s'embrassent au dessous d'une couronne de gui se marieront dans l'année.
Le Houx commun (Ilex aquifolium L., 1753) est une espèce d'arbustes, ou de petits arbres, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées, couramment cultivés pour leur aspect ornemental, notamment grâce à leurs fruits rouge vif.
Pour conserver votre bouquet de houx le plus longtemps possible, il faut le mettre dans un vase avec un peu d'eau, sinon il va sécher et les feuilles vont tomber.
Le houx, plante de l'immortalité La légende veut que, sur le point d'être découverts par les soldats d'Hérode, qui voulaient assassiner Jésus, la Sainte Famille fut dissimulée par un houx.
Coutume et symbole
L'arrangement floral avait généralement la forme d'une guirlande ou d'une couronne. Ainsi, chez les Romains, des couronnes de houx étaient offertes aux jeunes mariés en signe de bons vœux et de félicitations. Pour les Grecs, le houx conférait la prévoyance.
La couronne fait partie des symboles de Noël, elle est traditionnellement accrochée sur la porte d'entrée de la maison pendant les fêtes de Noël et a une signification païenne aussi bien que chrétienne.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits.
La floraison du houx a lieu en avril, mai. Ses fruits rouges apparaissent seulement à partir de septembre.
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
La meilleure période pour tailler le houx est à la fin de l'hiver. Ne pas tailler à l'automne sinon vous ne profiterez pas de ses jolies baies rouges. Utilisez des gants car ses piquants risquent de vous blesser.
Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître. Le houx les garde tout l'hiver, mais comme les oiseaux s'en nourrissent, mieux vaut prévoir sa cueillette relativement tôt dans la saison.
On ajoute quelques branches d'eucalyptus sur la table du réveillon et, pour sublimer une couronne de Noël ou un vase vide, on craque pour le houx ! Effectivement, cette plante est le symbole de Noël et habille depuis toujours les tables et les portes.
C'est un excellent tonique réputé non seulement pour ses propriétés diurétiques et laxatives mais aussi antispasmodiques et fébrifuges. Contre les fièvres intermittentes, il existe d'ailleurs un remède populaire, le « vin de houx » : laissez macérer les feuilles hachées dans l'alcool et complétez de vin blanc.
Dans la plus pure tradition, attendez le 6e jour de lune après le solstice d'hiver, soit entre Noël et le Nouvel An, pour couper du gui avec une serpe…
Il était alors d'usage d'accueillir les invités en les embrassant sous le gui pour leur porter chance, leur souhaiter de bonnes récoltes, la fécondité ou encore pour éloigner les mauvais esprits. Cette croyance a amené l'idée que s'embrasser sous du gui assurait pour l'année à venir prospérité et longue vie.
L'Osmanthe à feuilles variables ou OSMANTHUS heterophyllus a un feuillage dense et persistant faisant penser à celui du houx commun. En effet, les feuilles sont vertes, dentelées et épineuses. En octobre / novembre, il se dote de grappes de fleurs blanches qui dégagent un parfum fort et très agréable.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
En automne, des boules rouges apparaissent comme des décorations de fin d'année. Voilà en gros ce qui le caractérise. D'ailleurs, il est assez facile de trouver Ilex aquifolium en forêt dans les endroits ombragés du sous-bois. Les arbustes poussent sur des sols plutôt acides.