Elle combat pour instaurer une République sociale et démocratique. Écrasée dans le sang lors de la semaine sanglante de mai 1871, l'expérience communarde est un échec : Louise Michel, comme de nombreux Communards, est déportée en Nouvelle-Calédonie.
Sa mère ayant été arrêtée et menacée d'être exécutée pour faire pression sur elle, Louise Michel se rend pour la faire libérer. Surnommée la Vierge Rouge, elle est condamnée à la déportation à vie et envoyée en Nouvelle Calédonie où elle reste jusqu'en 1880.
Elle soutient la population dans sa lutte pour l'indépendance. C'est au bagne que Louise Michel devient anarchiste (du grec « an » : sans et « arkhê » : pouvoir). Les anarchistes prônent un socialisme libertaire, conception de la liberté d'action et de pensée.
Ambulancière et combattante, Louise Michel est membre du Comité de vigilance des citoyennes du xviiie arrondissement et participe activement à la défense armée de la Commune (Ill. 1, Louise Michel en uniforme des fédérés).
Elle est condamnée à la déportation à vie en enceinte fortifiée en Nouvelle Calédonie (18000 Kms). C'est au travers de ces épreuves, de cette grande déception, de cette déportation qu'elle devient anarchiste. Avec la loi d'amnistie totale votée en juillet 1880, Louise Michel revient en France par le port de Dieppe.
Les communards veulent une république fédéraliste, démocratique et sociale avec une autonomie absolue des communes de France, ainsi qu'une séparation de l'Église et de l'État.
La Commune de Paris est écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. Une loi d'amnistie est votée en 1880.
Le 28 mars 1871, la Commune prend place à l'Hôtel de ville et s'organise. L'objectif principal est de renforcer la République.
Louise Michel assure des rôles traditionnellement féminins : institutrice, infirmière. Elle est aussi soldat contre les Versaillais, de la prise des canons de Montmartre le 18 mars aux combats durant la Semaine sanglante.
Révolutionnaire anarchiste, égérie de la commune de 1871, cette institutrice était appelée « la vierge rouge ». Elle fit le coup de feu durant la Commune, fut déportée en Nouvelle Calédonie, où son souvenir reste très vivace, puis emprisonnée de nombreuses années.
La Commune entend réaliser l'aspiration du mouvement ouvrier français du XIX e siècle : « l'émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes » (mot d'ordre de l'Association internationale des travailleurs dès 1864).
La Commune de Paris est écrasée par l'armée de la IIIe République durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871.
L'égalité entre hommes et femmes
En 1869 elle devient secrétaire de la Société démocratique de moralisation, qui est une association ayant pour but d'aider les ouvrières à prendre conscience de leurs droits.
Louise est condamnée à la déportation, et envoyée en Nouvelle-Calédonie en 1873. Pendant le voyage en bateau, Louise rencontre Henri Rochefort, célèbre polémiste, et Nathalie Lemel, militante anarchiste et féministe, eux aussi déportés. Au contact de cette dernière, Louise devient anarchiste.
À l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale. Après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne, le 12 mars 1938 , Louise Weiss fonde fin 1938 l'Union des Françaises décorées de la Légion d'honneur, comptant sur leur patriotisme pour promouvoir l'importance de la défense passive d'un « service national féminin ».
Louise, qui se rend aux autorités quelques semaines plus tard, est condamnée en juin à six ans de prison assortis de dix années de surveillance de haute police, pour « excitation au pillage ». Elle est libérée au bout de trois sur intervention de Clemenceau, pour revoir sa mère sur le point de mourir.
L'action des femmes a été très importante durant La Commune. Louise Michel a déclaré : « Si l'égalité entre les deux sexes était reconnue, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine ». Elle incarne la volonté de se battre : durant toute la Commune, elle fut une « soldate ».
Le soulèvement du 18 mars 1871 est la riposte des révolutionnaires parisiens à la décision du gouvernement d'Adolphe Thiers de leur retirer leurs armes et leurs canons. En 24 h , le gouvernement et les troupes régulières se replient sur Versailles et abandonnent la capitale aux insurgés.
Ils échouent en raison de leurs divisions et du retour en force des gardes nationaux des "bons arrondissements" qui délivrent les membres du gouvernement.
Adolphe Thiers (1797-1877), homme d'Etat et historien français. Adolphe Thiers réprimant la Commune.
Ce soulèvement populaire est dû à la fois à des raisons économiques et politiques. Depuis deux ans, les récoltes sont mauvaises et plusieurs épisodes de famines touchent le royaume de France. En 1788, Louis XVI et ses conseillers décident de convoquer les États généraux.
La journée du 10 août 1792 est le jour où l'Assemblée législative vote la suspension des pouvoirs du roi Louis XVI, qui va ensuite être emprisonné avec sa famille. Cette révolution des Parisiens, et des divers patriotes volontaires venus de province, très en colère contre les menaces des envahisseurs prussiens.
Une révolte naît à cause de plusieurs facteurs. Tout d'abord, la fiscalité joue un rôle essentiel. Au Moyen Âge par exemple, la révolte paysanne des Tuchins dans le Languedoc s'est focalisée contre la gabelle du sel, un impôt que tous les sujets, riches ou pauvres, devaient verser à l'Etat.
L'œuvre d'Aristophane axe beaucoup sur ces règles démocratiques : il dénonce, dans Les Guêpes, la manie des procès organisés, les dysfonctionnements de la justice.
Le 26 janvier 1871, un premier armistice est signé entre la IIIe République française et l'Empire allemand. Un mois plus tard, le 26 février, des préliminaires de paix sont signés à Versailles. Ce traité prévoit que l'Alsace-Moselle intègre l'Empire allemand et que les soldats allemands entrent dans Paris.