Limiter les rejets d'eaux usées non traitées dans le milieu naturel permettant d'améliorer tant la qualité que la quantité de la ressource en eau. Réduire les inégalités par un meilleur accès à l'eau potable qui aura un impact positif sur la santé publique. Développer des capacités de traitement des eaux usées.
Mais pour cela il faut radicalement changer notre manière de gérer cette ressource, comme par exemple ne pas laisser des pays jeter les eaux usées des villes dans les fleuves, les lacs, ou les océans, ne pas laisser l'accès gratuit à l'eau dans certains pays,..
Des solutions existent pourtant. Il s'agit de développer des systèmes d'irrigation plus efficaces, comme le goutte-à-goutte, de mettre en place des capteurs pour mesurer les taux d'humidité dans les sols, de choisir des cultures moins gourmandes en eau et surtout de faire davantage appel à l'agroforesterie.
préférez les douches aux bains et limitez-les à 5 minutes grand maximum ; pour laver votre vaisselle ou votre linge, ne multipliez pas les cycles en utilisant vos appareils électroménagers « à plein » ; repérez les fuites : elles peuvent constituer une grande source de gaspillage.
La démocratisation des forages. Les forages font partir des solutions préconisées par les gouvernements des pays d'Afrique subsaharienne pour pallier les pénuries d'eau potable en milieu rural. On en distingue deux types. Les forages équipés de pompes à motricité humaine et les forages alimentés à l'électricité.
Rendons-nous compte qu'à l'échelle de la planète, les prélèvements d'eau ont été multipliés par plus de 7 entre 1900 et 1995. En rapportant l'ensemble des besoins actuels en eau de l'humanité à la population totale, on estime à 500 m3 les besoins annuels moyens en eau, par habitant, tous usages confondus.
Une pénurie d'eau potable peut avoir différentes causes, par exemple la sécheresse, la pollution, les pics de consommation d'eau, les pannes, etc. L'augmentation de la densité de population et la bétonisation peuvent aggraver ce problème.
La contamination microbiologique de l'eau potable peut être à l'origine de la transmission de maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la poliomyélite, et on estime qu'elle entraîne chaque année 485 000 décès consécutifs à des maladies diarrhéiques.
Cette pénurie impose, selon lui, de multiplier les efforts en termes de construction de barrages, d'exploration de nouveaux gisements d'eau souterraine, de traitement des eaux usées en vue de leur réutilisation, de construction de stations de dessalement de l'eau, ou encore de préservation des nappes phréatiques.
Arroser le strict nécessaire en fonction des plantes. Arroser le soir uniquement, l'eau ne s'évaporera que très peu et restera dans le sol plus longtemps. Ne planter que des plantes adaptées au climat. Mettre des écorces de pins autour de vos arbustes et plantes permet de garder l'humidité (10 ans de durée de vie).
Essentiellement par le biais de désinfectants physiques ou chimiques. La désinfection chimique de l'eau fait intervenir du Chlore, du Dioxyde de chlore, de l'Ozone, ou encore des métaux comme le cuivre ou l'argent, etc.
Prendre une douche en 4 minutes et oublier le bain : une économie de 130 litres d'eau à chaque douche. Arroser « à la fraîche » et économiser 6 litres d'eau par m² arrosé. Poser un régulateur sur ses robinets et un mécanisme WC à double commande : économie de 35 000 litres d'eau par an.
En Espagne, le manque d'eau n'est pourtant pas une nouveauté. Le pays s'est même érigé en modèle d'adaptation face aux pluies irrégulières, grâce à ses transferts d'eau entre bassins hydrologiques et à ses nombreux réservoirs, construits pour sécuriser l'approvisionnement des villes et des parcelles agricoles.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
Cette ressource inestimable n'est pourtant pas répartie équitablement. 60 % de l'eau douce est partagée entre seulement 9 pays, (soit le Canada, le Brésil et la Russie dans le top 3 suivit des Etats-Unis, de la Chine, la Colombie, le Pérou, l'Indonésie et l'Inde.)
Prévention de la pollution de l'eau en évitant l'utilisation de substances interférantes ou leur rétention à la source. Gestion agricole adaptée (prévention de l'érosion, par exemple, l'analyse du fumier et moins d'engrais et l'utilisation de pesticides). Mesures pour l'élimination des eaux usées et de purification.
La réutilisation de l'eau se fait généralement et, selon les cas, en combinant plusieurs procédés ou technologies, comme le traitement biologique ou physico-chimique, la clarification, la filtration gravitaire et/ou membranaire, l'évaporation, la désinfection, la déminéralisation et l'oxydation avancée.
ABRIS. Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).