Température normale La littérature scientifique établit une fenêtre à l'intérieur de laquelle la température peut être considérée comme normale : entre 36,1°C et 37,8°C.
La température du corps est générée par le métabolisme de la personne. L'être humain est homéotherme, ce qui signifie que sa température reste constante malgré les variations de la température ambiante. Habituellement, la température est considérée comme normale à 37°C.
Depuis au moins vingt ans, les chercheurs savent qu'en réalité, la température moyenne de notre corps est plus faible, à environ 36,5 °C, et que toute température comprise entre 35,7 et 37,3 °C peut être considérée comme normale.
La température corporelle normale du corps oscille entre 36 °C et 37,2 °C selon les personnes, le cycle féminin (elle monte avec l'ovulation) et le moment de la journée (elle grimpe le soir). Elle s'accompagne souvent par une sensation de froid et des frissons plus ou moins intenses.
La température normale du corps humain se situe entre 36°C et 37,5 °C. Chez l'adulte, l'enfant et le bébé, une température au-delà de 38°C est qualifiée d'hyperthermie. C'est ce qu'on nomme communément la fièvre. Entre 37,8°C et 37,9°C, on parle de fébricule ou léger état fiévreux.
La température interne est ainsi à son minimum entre 3 et 5 heures du matin, à 36,1 °C, et à son maximum entre 4 et 6 heures de l'après-midi, avec une moyenne de 36,7 °C.
Une fièvre modérée se situe autour des 38-39 degrés. La fièvre est élevée lorsque la température dépasse les 39 degrés. La fièvre est considérée comme légère entre 37,7 degrés et 37,9 degrés, on parlera alors de fébricule.
le stress et l'anxiété
Le stress et l'anxiété peuvent provoquer la sensation d'une fièvre, étant noté des frissons qui sont souvent décrits comme des frissons le long de la colonne vertébrale. Ce phénomène est considéré comme une réponse à un événement psychologique et disparaît lorsque l'émotion s'estompe.
la chaleur excessive (épisode caniculaire) ; une exposition prolongée au soleil (on parle aussi d'insolation) ; la pratique d'une activité physique intense ; un épuisement dû à la chaleur.
C'est le cerveau, et plus particulièrement l'hypothalamus, qui assure une régulation «automatique» de la température corporelle en fonction d'une valeur référence (autour de 37,5 °C). Si, à cause d'un effort ou des conditions ambiantes, la température du corps monte, l'hypothalamus déclenche la transpiration.
Une fièvre aiguë (c'est-à-dire, durée ≤ 4 jours) chez l'adulte est fortement suspecte d'être infectieuse. Lorsque les patients ont une fièvre de cause non infectieuse à la présentation, celle-ci a presque toujours une forme chronique ou récidivante.
L'hypothalamus est le centre de contrôle de la thermorégulation. C'est là que se trouvent des récepteurs sensibles à la température (thermorécepteurs) qui enregistrent la température du noyau central. L'hypothalamus reçoit des informations complémentaires des thermorécepteurs de la peau et de la moelle épinière.
Lorsque le corps est fatigué, la thyroïde, qui participe à la régulation de la température corporelle, ralentit, abaissant alors la production de chaleur dans le corps.
Quelle est la température frontale normale ? La température temporale (ou frontale) doit être comprise entre 36,5° Celsius et 36,8° Celsius.
Si la température prise dans la bouche descend entre 35 et 32,2 °C, l'hypothermie est légère. Entre 32,2 et 28 °C, elle est modérée. En dessous de 28 °C, elle est grave. Les fonctions vitales, et en particulier le système cardiovasculaire, sont alors en danger.
Notre corps est idéalement à une température de 37°C, c'est à cette température que le noyau du corps fonctionne. Cependant plus l'on s'éloigne de ce noyau et plus la température baisse. Et c'est au niveau des extrémités (mains, doigts, pieds) que nous atteignons la température la plus froide égale à 30°.
La température du corps baisse à partir de l'endormissement, il s'agit de 0,5 à 1 °C seulement. En d'autres termes, si l'on se couche avec 37°C de température corporelle, elle pourra atteindre 36,5°C au plus bas durant la nuit.
Lorsque la transpiration excessive est généralisée, il s'agit la plupart du temps d'un effet secondaire d'une pathologie ou d'un autre trouble comme l'excès de poids, la ménopause, les troubles anxieux, une hyperthyroïdie, une maladie de Parkinson, etc.
A l'inverse, en été, en réponse à la chaleur, la vasodilatation des vaisseaux va abaisser la pression artérielle. Mais des nuits chaudes associées à un sommeil perturbé en raison de la chaleur ont tendance à élever la pression artérielle durant la journée suivante.
C'est un lien surprenant qui a été établi entre la température corporelle et la dépression, par des chercheurs américains. Selon leurs conclusions, les personnes souffrant de dépression ont une température corporelle plus élevée que les autres.
La fièvre est un symptôme fréquent chez les patients atteints de cancer solide ou d'hémopathie maligne. Elle survient chez près de deux tiers des patients atteints de cancer du poumon, que ce soit au moment du diagnostic ou lors de l'évolution et du traitement de la maladie.
Ce n'est pas une maladie en soi mais le signe d'une réaction du corps (à un trouble, un virus, un traumatisme, une insolation…). Pour évaluer la fièvre sans thermomètre, vous pouvez poser le dos de la main sur le front ou le cou de la personne. Vous aurez déjà une indication si la peau semble trop chaude.
Certaines émotions peuvent occasionner la survenue de frissons sans fièvre : la peur, le plaisir, l'excitation, etc. Les troubles anxieux et les troubles dépressifs ont aussi la capacité de générer des frissons. Ils s'accompagnent souvent d'une perte d'appétit et de poids qui génère les frissons.