Lorsque vous montez sans étriers, la chose la plus importante sur laquelle vous concentrer est de ne pas serrer le cheval avec vos jambes quand vous essayez de vous équilibrer. Au lieu de cela, concentrez vous sur le fait de garder votre dos droit et votre tronc tendu.
Il faut travailler sans étriers non par principe mais en vue d'améliorer le travail avec étriers. Pour apprendre à trotter ou à galoper assis sans étriers, il suffit de s'entraîner quelques minutes à chaque fin de séance, quand vous êtes échauffé et décontracté. Il faut que ce travail reste court mais fréquent.
Pour bien t'assoir dans ta selle, astuce toute simple : tiens toi droit, grandis toi, lève les genoux assez haut et redescend bien tes jambes d'un geste sec comme si tu voulais toucher le sol puis recule un peu tes cuisses. Bien assis sur tes ischions (les os des fesses), laisse tomber complètement des jambes.
Pour éviter de serrer les genoux, il faut revoir déjà la position sur le plat. Ouvrir l'articulation coxo-fémorale (la hanche) et décontracter les muscles adducteurs de la hanche, qui sinon viennent plaquer les cuisses, et les genoux contre la selles.
Pour empêcher le bas de jambe d'avancer, il doit maintenir une légère fermeture de l'angle femur-tibia. C'est au galop que le geste est le plus facile à percevoir : lorsque le cheval part dans sa foulée de galop, le cavalier relache ses adducteurs, sa cuisse s'ouvre et tourne.
L'extension d'encolure :
Cet exercice consiste à encourager votre cheval à étirer son encolure vers le bas et vers l'avant, tout en maintenant une allure régulière. Il permet de travailler la souplesse de l'encolure et du dos du cheval, et favorise une bonne utilisation des postérieurs.
Si vous perdez vos étriers, c'est que vous ne serrez pas suffisamment les jambes.
Idéalement, essayez de trouver une activité qui fasse travailler votre cardio, votre musculature ainsi que votre souplesse. Cela vous aidera considérablement à être à l'aise sur votre cheval et vous rendra plus endurant physiquement lors de vos séances d'équitation.
Lorsque vous êtes au galop, pour arrêter votre cheval, tirez progressivement la tête de votre cheval vers votre étrier. Faites le progressivement, car si vous tirez d'un coup sec il peut tomber ! (C'est d'ailleurs la méthode que les cascadeurs utilisent dans ce but).
Sur un cheval le maitrisant, alternez entre un cercle de vingt mètres au galop moyen à juste et un second cercle de même taille au galop de travail à faux. Répétez plusieurs fois l'exercice. Cet enchainement va encourager le cheval à maintenir l'activité et la tendance montante dans le galop à faux.
Le rein toujours souple, accompagnez le mouvement du cheval sans pencher le buste en avant ni rejeter les épaules vers l'arrière. Pour éviter ces deux défauts, dégagez bien la tête des épaules et regardez loin devant vous. Gardez les jambes au contact des flancs.
Galop 6. Le cavalier doit maîtriser la longe et être capable de faire passer des obstacles à son cheval ou son poney. En plus des obligations du galop 5, il doit être capable d'effectuer des sauts en terrains variés.
Desserrez vos genoux et contractez les muscles de l'intérieur de vos cuisses pour soulever votre pelvis de la selle. Quand vous vous décollez de la selle, avancez votre buste pour former un angle de 30 degrés. Cela vous aidera à bouger en harmonie avec le cheval et à obtenir un trot de qualité.
Le travail sur un enchaînement de sauts en ligne droite avec entrée au trot fait partie des incontournables dans l'entraînement à l'obstacle. Coordination et décomposition des mouvements, qualité du geste, équilibre, renforcement musculaire, réactivité, rectitude…
A main droite au galop, prendre la diagonale. Dans la courbe penser à se redresser afin de ré-équilibrer le galop, maintenir l'impulsion, contrôle des épaules avec une rêne extérieure tendue dans la courbe.
Avant de demander un départ au galop, il est impératif de trouver le bon trot, afin que la transition se fasse dans le confort. Installez-vous sur un grand cercle, votre cheval doit être en équilibre, cadencé, et serein. Il ne doit pas anticiper. Si besoin, ralentissez un peu avant de partir au galop.
La pratique de votre assise peut certainement vous aider à garder vos étriers, mais il existe une autre option : les étriers de sécurité magnétiques. De nombreux cavaliers de saut d'obstacles et de concours complet veulent un peu plus de sécurité, notamment lors des concours hippiques où tout compte.
L'expression actuelle désigne le mentor ou le professeur qui accompagne son élève vers une carrière ou une position sociale.
Comment avoir une main légère à cheval ? Bien entendu, il n'est pas question de tirer le bout de nez vers le bas ni d'enrouler de force l'encolure. Vos mains ne doivent pas être figées ou plaquées contre le garrot. Simon Laforêt préconise donc des mains posées de part et d'autre du garrot, pas vissées, ni verrouillées.
Pour cela, le cheval va devoir arrondir son encolure en venant pousser sa nuque par dessus son bout du nez. En étirant ainsi sa tige vertébrale, dans la décontraction, il va induire la décontraction de son dos, et le remonter.
Pour calmer votre stress et réduire vos tensions, il faut inspirer par le nez et expirer par la bouche lentement, en marquant une pause entre chaque phase. Faites le plusieurs fois par jour : avant de monter à cheval, après votre détente, avant d'entrer en piste si vous êtes en concours ou avant de partir en balade !