D'une manière générale, à partir de certains seuils (au-delà de 115 mmHg pour la pression artérielle systolique [PAS] et au-delà de 75 mmHg pour la pression artérielle diastolique [PAD]), une augmentation de la pression artérielle prédit une augmentation de l'incidence d'insuffisance cardiaque.
Types d'insuffisance cardiaque
Le cœur se contracte moins vigoureusement et éjecte une quantité de sang réduite par rapport à celle qu'il reçoit. Par conséquent, une quantité plus importante de sang reste dans le cœur. Le sang s'accumule alors dans les poumons, les veines, ou les deux.
Pour aider au diagnostic et au suivi de cette insuffisance, il est possible de doser dans le sang des substances (les peptides natriurétiques) fabriquées par le cœur quand celui-ci se fatigue : ce sont les marqueurs de l'insuffisance cardiaque.
[Quatre pictogrammes – Essoufflement inhabituel, Prise de poids rapide, Pieds et chevilles gonflés, Fatigue excessive – apparaissent à l'écran.] Ces 4 symptômes ne doivent pas être pris à la légère. C'est peut-être le signe que votre cœur ne fonctionne plus correctement.
Les trois symptômes principaux sont : une fatigue et une intolérance à l'effort, en raison de l'incapacité du cœur à fournir suffisamment de sang oxygéné aux muscles. un essoufflement lié à la rétention d'eau dans les poumons.
des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d'oppression dans la poitrine ; des maux de tête, des courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte brutale de l'odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût ; une diarrhée.
Le dosage du NT-proBNP, réalisé grâce à une simple prise de sang, va orienter le médecin. Un résultat supérieur à 125 ng/L justifie la réalisation d'examens complémentaires et l'orientation du patient vers un cardiologue.
Cette pathologie chronique est irréversible : une fois installée, elle s'aggrave, et l'espérance de vie à 5 ans est de 50%.
Une courte durée de sommeil et la présence de ronflements sont liées à l'insuffisance cardiaque.
La toux, signe d'une insuffisance cardiaque
La nuit, la position allongée augmente le retour veineux au cœur, ce qui accroît la pression sanguine dans la circulation pulmonaire et déclenche une toux irritative. »
L'évolution d'une insuffisance cardiaque est imprévisible et différente pour chaque personne. Les symptômes restent souvent stables pendant un certain temps (des mois, voire des années) avant de s'aggraver. Dans certains cas, la gravité et les symptômes augmentent progressivement au fil du temps.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie définitivement. Toutefois, elle peut être stabilisée grâce à une hygiène de vie adaptée et à la prise régulière des médicaments. L'hygiène de vie est primordiale : elle complète l'action des médicaments pour diminuer les symptômes.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
Les problèmes cardiaques vont souvent de pair avec la transpiration. Les sueurs sont fréquentes en cas de troubles du rythme et de crise cardiaque. Certaines maladies cardiaques plus rares peuvent également causer des frissons (sueurs froides). Il s'agit principalement d'un signe de l'inflammation cardiaque.
Chez les insuffisants cardiaques, le sang a tendance à stagner dans les organes, y compris dans les reins. On parle alors de congestion rénale. Conséquence de ces deux phénomènes : le processus de filtration du sang par les reins est altéré et les reins sont en souffrance.
L'insuffisance cardiaque peut se manifester par une prise de poids, liée à un phénomène de rétention d'eau. Un signe d'alarme souvent méconnu des patients.
Le seuil inférieur est celui en-deçà duquel l'insuffisance cardiaque est très peu probable: < 100 pour le BNP et 400 pg/mL pour le NT-proBNP. Le seuil supérieur est celui au-delà duquel l'insuffisance car- diaque est très probable : > 400 pour le BNP et 2 000 pg/mL pour le NT-proBNP.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
De manière générale, en sauvetage secourisme du travail, il est préconisé de rechercher en premier lieu les signes de détresse relatifs à une urgence vitale visible : soit le saignement abondant, et l'étouffement.
Fatigue particulièrement lors des activités physiques. Essoufflement au moindre effort.
Lorsque le pourcentage d'oxygène dans le sang est en dessous des 85 %, le patient doit être pris en charge en urgence. Une hypoxémie sévère peut entraîner un coma, voire le décès du patient.
Troubles respiratoires
Asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), obstruction par un corps étranger, emphysème pulmonaire, infection des voies respiratoires (laryngite, bronchite, pneumopathie…), cancer bronchique, embolie pulmonaire et tabagisme.