Selon Marx, le capitalisme doit donc mener à une bipolarisation sociale (bourgeois / prolétaires) et à l'effacement progressif des autres classes : ainsi, la plupart des individus qui composent la société devraient se prolétariser tandis qu'une minorité d'individus devrait s'enrichir et intégrer la bourgeoisie.
Le concept marxiste : « la dictature du prolétariat »
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
La société vue par Marx est semblable à une pyramide. À sa base, l'infrastructure économique est caractérisée par un mode de production composé de « forces productives » (hommes, machines, techniques) et de « rapports de production » (esclavage, métayage, artisanat, salariat).
La lutte des classes et les révolutions représentent les idées principales de la pensée de Marx. La société est divisée en classes: la noblesse, la bourgeoisie, le prolétariat.
La sociologie marxiste s'intéresse aux structures économiques et sociales pour comprendre comment fonctionnent les sociétés au sein desquelles les comportements humains sont fondamentalement déterminés par la situation historique générale et la position de classe que chacun occupe.
13Pour Marx le social ne dit pas grand chose, il ne faut pas s'arrêter à lui pas plus qu'on s'occupe pour juger d'un homme de ce qu'il dit, l'on doit s'attacher à ce qu'il fait, ce qu'il dit sera le social, ce qu'il fait l'économique, l'on peut, bien sûr, chercher la « correspondance » entre l'un et l'autre.
Politiquement, le marxisme repose sur la participation au mouvement réel de la lutte des classes, afin de parvenir à une société sans classes sociales, sans patriarcat, démocratique, mettant fin à l'Etat et basée sur la propriété collective et démocratique des moyens de productions en tant qu'étape succédant au ...
Pour Marx, le capitalisme n'est rien d'autre que la domination des forces du capital sur les forces du travail. Il appelle de tous ses vœux le déclenchement d'un processus révolutionnaire qui renversera la bourgeoisie en supprimant la propriété privée des moyens de production.
Les marxistes reconnaissent trois classes principales : la petite bourgeoisie, dont les membres possèdent des entreprises (moyens de production), travaillent à leur compte et n'ont pas d'employés; le prolétariat ou la classe ouvrière, dont les membres ne détiennent aucun moyen de production et échangent leur force de ...
La lutte des classes est une expression qui désigne les tensions dans une société hiérarchisée et divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique, et un modèle théorique qui explique les enjeux de cet affrontement.
Elles ne font que l'exprimer. Leur contenu est juste dès qu'il découle du mode de production. Il est injuste dès qu'il entre en contradiction avec lui.
Selon lui, il existe, principalement, deux classes sociales dans le mode de production capitaliste. La première est la « bourgeoisie » (ou les « capitalistes ») ; elle est composée d'individus qui sont propriétaires des moyens de production. La seconde classe, la plus nombreuse, est le « prolétariat ».
Les concepts qui jouent un rôle fondamental dans ces textes sont les concepts déjà énoncés de forces productives, rapports de production, contradiction, classes, révolution, dialectique, etc. ... Ce sont les concepts fondamentaux du marxisme.
Pour Weber, un individu peut avoir une position élevée sur un axe (être un riche industriel par exemple) et basse sur un autre (ne pas avoir de pratiques culturelles valorisées). Pour Weber, les membres d'une classe n'ont donc pas forcément une conscience de classe et ne sont pas forcément mobilisés dans la lutte.
Chez Marx, la plus-value résulte d'un mécanisme imparable. Chaque marchandise est vendue à sa valeur sur le marché, c'est-à-dire à un prix qui reflète la quantité de travail direct et indirect (celui incorporé dans les biens d'équipement et de production) qui a été nécessaire pour la produire.
Concernant son apport à la sociologie, au moins quatre grands thèmes de son œuvre sont à considérer : sa conception générale de la société, sa théorie des classes, celle de l'État et de l'idéologie.
A côté des paysans et des bourgeois se constitue une nouvelle classe sociale : la classe ouvrière. Les paysans ne possèdent pas tous leurs terres, certains sont métayers ou fermiers. Ils ont peu profité des nouvelles inventions (voir la révolution industrielle).
La théorie des classes sociales de Karl Marx. Karl Marx (1818-1883) a une conception des classes sociales dite « réaliste ». Il construit en effet sa théorie en se basant sur ce qu'il observe : les classes ont donc un réalité objective selon lui. Une classe existe en soi.
Or, si Adam Smith, philosophe écossais du XVIIIe siècle, considéré comme le "père du capitalisme", croyait aux lois naturelles de l'économie et à l'inclination des hommes au commerce, le capitalisme ne résulte pas d'un concept, mais bien d'un processus historique, amorcé avec la découverte de l'Amérique, la ...
Le capitalisme prospère sur l'exploitation du prolétaire.
Marx le caractérise par le vol pur et simple de la valeur créée par le travail du prolétaire. Dans sa perspective, le capitaliste qui ne travaille pas la matière ne travaille pas du tout.
Le capitalisme fait référence au système économique qui prévaut dans le pays, dans lequel le commerce et l'industrie appartiennent à des particuliers ou à des entreprises. Le socialisme est la structure économique dans laquelle le gouvernement détient la propriété et contrôle les activités économiques du pays.
Pour Karl Marx (1818-1883), la société tend vers une bipolarisation entre les classes prolétaires et bourgeoises dans le mode de production capitaliste. Les bourgeois possèdent les moyens de production (le capital) alors que les ouvriers ne disposent que de leur force de travail.
Dans le Manifeste du parti communiste, Marx et Engels définissent le communisme comme « une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».
C'est parce que le devenir est inséparable de l'idée de fina¬ lité qu'il n'est pas absurde, a priori, de peser à l'avance son terme, comme Marx ou Comte l'ont fait pour le devenir social. Ainsi le devenir apparaît comme une sorte d'accomplisse¬ ment, au moins partiel, du temps. Du moins est-ce là sa secrète ambition.