L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
L'existentialisme considère chaque individu comme un être unique maître de ses actes, de son destin et des valeurs qu'il décide d'adopter. Statue d'Alexandre Vinet à Lausanne, où l'on peut lire sur un côté du socle : « Je veux l'Homme maître de lui-même afin qu'il soit mieux le serviteur de tous ».
La thèse existentialiste
L'axiome de cette conférence, « l'existence précède l'essence », est expliqué par l'idée que si Dieu n'existe pas, « il n'y a pas de nature humaine ». Le point de vue essentialiste oublie de tenir compte de l'historicité de l'homme. Selon Sartre, celui-ci est libre de devenir ce qu'il veut.
Philosophie qui affirme le primat de l'existence vécue et qui refuse de réduire ce vécu à un concept, une définition ou une essence. L'existentialisme s'oppose donc à l'essentialisme. On distingue en général deux grands courants à l'intérieur de ce courant philosophique.
L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme.
Sartre donne ainsi cette définition de l'existentialisme au début de son texte : « une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine » (p. 23). En effet, il s'agit de « partir de la subjectivité » (p.
L'existentialisme tient donc en un mantra, «l'existence précède l'essence». Sartre le résume ainsi: «L'homme n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait.» Cette auto-construction provoque une responsabilité infinie. Pour l'homme lui-même, d'abord, mais pour tous les autres aussi.
Partie du Danois du 19e siècle, Søren Kierkegaard, premier auteur à l'avoir défendu sans le nommer ainsi - l'existentialisme - cette philosophie avait pour principe de s'opposer au système ; la réalité - qu'oublie toujours la philosophie - n'est pas un système logique, c'est au contraire, une subjectivité individuelle ...
Principaux thèmes. Opposé aux grands systèmes philosophiques et englobant des vues d'une grande diversité, l'existentialisme se caractérise par des grands thèmes liés à une préoccupation majeure : l'existence individuelle déterminée par la subjectivité, la liberté et les choix de l'individu.
Comme toutes les autres doctrines, loin d'être une exception, l'existentialisme renferme quelques points ambigus qui demandent des précisions. Notons d'abord la méfiance accentuée de ce courant envers l'utilisation de la raison, et le rejet de la spéculation philosophique.
La doctrine que je vous présente est justement à l'opposé du quiétisme, puisqu'elle déclare : il n'y a de réalité que dans l'action; elle va plus loin d'ailleurs, puisqu'elle ajoute : I'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ...
Quatre griefs principaux. On accuse l'existentialisme 1) de décourager les hommes à agir (quiétisme) ; 2) d'avoir une vision négative de l'homme (pessimisme) ; 3) d'être une philosophie individualiste ; 4) de conduire au relativisme moral.
La critique de l'existentialisme français
Georg Lukács s'en prend particulièrement aux philosophies existentialistes de Sartre, Beauvoir et Merleau-Ponty. Sartre avait déjà fait sa conférence intitulée L'existentialisme est un humanisme, en 1946, pour se défendre contre les communistes marxistes.
L'existentialisme stipule que Dieu n'existe pas et qu'il faut en tirer les conséquences jusqu'au bout, notamment qu'avec lui “disparaît toute possibilité de trouver des valeurs dans un ciel intelligible ; il ne peut donc plus y avoir d'a priori, puisqu'il n'y a pas de conscience infinie et parfaite pour le penser”.
Compagne de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir (1908 - 1986) applique l'existentialisme à la condition féminine : on ne naît pas femme, on le devient. La femme ne doit pas rester le "Deuxième sexe", subordonnée à l'homme mais gagner sa place dans la société.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
Jean-Paul Sartre appelle donc "mauvaise foi" l'attitude qui consiste à mettre nos actes sur le compte de quelque chose d'extérieur à nous (la nature, les circonstances, une "essence" qui nous définirait une fois pour toutes...), et donc à nier que nous en sommes les vrais auteurs et que nous devons en répondre.
Au milieu du XXème siècle, le philosophe Jean-Paul Sartre décide de mettre les pendules à l'heure et façonne une des grandes thèses de la philosophie : l'existence précède bien l'essence.
a créé l'essence Cheval et que de cet idéal découlent tous les chevaux de la Terre, plus ou moins parfaits. Pour Sartre, l'homme est cet être chez qui "l'existence précède l'essence", c'est-à-dire qui est d'abord et qui se définit ensuite, par ses choix et par ses actes. Ce qui signifie qu'il est libre.
Selon lui, le Prix Nobel l'aurait changé en « institution », ce qui n'était pas en accord avec sa vision personnelle de l'écrivain.
L'essence d'un être, c'est ce qu'il est vraiment, ce qui fait qu'il est ce qu'il est. « L'essence coïncide avec ce qu'il y a de plus intime et de presque secret dans la nature de la chose, bref ce qu'il y a en elle d'essentiel » (É.
Existentialisme : Il n'y a pas un sens de la vie à moins c'est qu'on le créer. Absurdisme: Il n'y a pas un sens de la vie et il est futile d'essayer de le créer, mais on doit vivre une vie épanouissante malgré cela. Il y a les autres différences bien sûr, mais au niveau de base, celles-ci sont les plus grandes.
C'est l'une des citations les plus célèbres de l'histoire de la philosophie occidentale, et sans doute la phrase la plus connue de Jean-Paul Sartre : « L'enfer, c'est les autres. » Sa notoriété, cependant, n'empêche pas les incompréhensions.
Selon l'existentialisme, nous nous définissons au fur et à mesure de nos actes, et nous pouvons toujours choisir d'en poser de nouveaux qui dessinent un chemin différent. Cela veut dire que l'on peut toujours changer, selon notre volonté : chaque individu se fait lui-même.
L'existentialisme considère chaque individu comme un être unique maître de ses actes, de son destin et des valeurs qu'il décide d'adopter. Statue d'Alexandre Vinet à Lausanne, où l'on peut lire sur un côté du socle : « Je veux l'Homme maître de lui-même afin qu'il soit mieux le serviteur de tous ».