Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans le dialogue "La République" Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
LA THÉORIE DES IDÉES DE PLATON
Platon admet l'existence d'Idées abstraites, les seules choses véritablement réelles, accessibles uniquement grâce à la RAISON, qui se trouvent dans le fameux «Monde Intelligible des IDÉES». Par notre raison, l'être humain est capable de connaître les Idées.
Le terme de platonisme renvoie à la théorie des formes. Il s'agit d'une prise de position forte de Platon au sujet de notre rapport au réel. L'expression de théorie des formes utilise le terme de forme dans le sens du mot « idée », qu'on désignerait aujourd'hui sous le nom de concept ou abstraction.
Chez Platon, la raison est une pensée juste qui s'oppose à la connaissance fragmentaire et surtout à la connaissance immédiate donnée par les sens. La connaissance rationnelle nous fait dépasser le stade des apparences et atteindre les Idées.
[Chez Platon, Descartes] Monde intelligible; idées, réalités intelligibles. Les réalités intelligibles, pour Platon, sont les Idées; pour les Cartésiens, ce sont les substances que l'esprit conçoit, mais qui ne tombent pas sous les sens : l'âme et Dieu (Goblot1920).
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
La conception asymétrique de l'amour exposée par Platon oppose deux personnes dont les rôles sont codifiés. L'amant (l'éraste), le plus âgé, doit prendre l'initiative de la poursuite et montrer sa passion, tandis que l'aimé (l'éromène), le plus jeune, doit être discret et décent, et ne pas céder facilement.
Selon Platon, nos sens nous donnent accès à un monde qui n'est pas le réel par excellence, mais une image de celui-ci. Ainsi, nous sommes semblables au prisonnier contemplant les ombres. Le monde dont nos sens nous informent est le monde sensible.
La philosophie platonicienne, parfois qualifiée de « réalisme platonicien », est une philosophie idéaliste, puisque Platon attribue aux idées une existence en soi et les tient pour la réalité essentielle.
L'allégorie de la caverne nous révèle quelque chose de fondamental : la connaissance nécessite l'apprentissage, parfois éprouvant. En effet, les prisonniers enchaînés dans la caverne, même s'ils peuvent parler entre eux, ne sont pas en mesure de se confronter à la réalité. Ils voient en effet tous les mêmes ombres.
Quitter la caverne nécessite de gros efforts. Il faut abandonner les préjugés liés aux opinions de la doxa de laquelle il vient. Ces préjugés peuvent être les dogmes d'une religion, les certitudes d'une philosophie ou d'une science, les idées reçues d'une société ou les stéréotypes d'un groupe social.
L'allégorie de la caverne se trouve au début du livre VII de La République de Platon. L'ouvrage constitue une recherche sur la justice et répond aux questions « qu'est-ce qu'être juste pour un être humain ? » et « en quoi consiste la justice dans une cité ou un pays ? ».
Dans ce "retournement", il s'agit d'amener le prisonnier à adopter un autre point de vue sur le monde : il doit "tourner le dos" à ses anciennes habitudes, à ses anciennes façons de penser, et se confronter à de nouvelles représentations.
Les idées platoniciennes constituent la vérité authentique.
Ainsi, Platon les caractérise par l'éternelle identité à soi, l'universalité et l'indivisibilité, et il les localise dans un lieu supracéleste que seule l'âme peut apercevoir.
Aristote refuse de suivre Platon dans un monde séparé du nôtre où les Idées sont supposées exister par elles-mêmes, un monde qui ne correspond selon lui à rien, qui n'est qu'une fiction inutile faite seulement de mots.
Dans le domaine de l'anthropologie, comme dans celui de la métaphysique, Platon est dualiste : l'âme et le corps sont nettement séparés l'un de l'autre, et l'âme domine le corps. L'âme a existé avant d'être incarnée sur terre, de la même manière qu'elle existera après la mort.
On y enseigne la philosophie mais aussi les mathématiques et la gymnastique. L'enseignement est prodigué sous forme de discussions et de débats d'idée, ce qui explique la prédilection de Platon pour le dialogue.
De ce point de vue, Aristote est critique de Platon. Son regard pragmatique et anthropologique sur les productions culturelles et notamment sur les récits imitatifs les présente comme des faits humains, j'aimerais dire, dans le langage de Wittgenstein, des « jeux de langage » insérés dans des « formes de vie ».
Selon Platon, les lois sont essentielles pour l'évolution et la cohésion dans la cité idéale, car l'homme ne possède pas de prédisposition à cultiver l'intérêt général dès la naissance, ainsi il est le premier philosophe à évoquer des règles possibles, un mode d'organisation ayant pour but de lutter contre la ...
Pour Platon, les sophistes ne sont pas un simple repoussoir, mais des adversaires sérieux dont les doctrines méritent d'être combattues. Socrate attaque les sophistes qui, par leur relativisme et leur nominalisme, sont les ennemis de l'idéalisme platonicien.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Les idées du philosophe
Il affirme que la raison est vide avant que les sens n'entrent en action. - Il pose les lois du raisonnement et fonde la logique comme instrument de précision du discours philosophique.
Ce qu'il faut retenir
L'allégorie de la caverne est une métaphore du chemin qu'empruntent les hommes pour accéder à la connaissance, au monde des Idées. D'abord, ils sont prisonniers de leur ignorance, puis, même si le chemin est difficile et douloureux, grâce à l'apprentissage ils accèdent à la connaissance.