I – La thèse de l'auteur Spinoza insiste dans sa thèse sur l'idée que pour les sujets d'une communauté politique, la liberté a une condition, il faut obéir à des lois raisonnables c'est àdire, qu'elles doivent viser l'intérêt général, nous sommes ici aux antipodes des régimes despotiques.
Pour Spinoza, il n'y a pas de Bien ni de Mal, seulement du bon et du mauvais : le bon accroît notre conatus, le mal le rétrécit. La raison humaine est cet outil de guidage qui doit nous permettre de choisir les éléments avec lesquels nous entrons en harmonie et qui nous rendent par là-même joyeux.
La liberté selon Spinoza
Il y a une exception pour ces savants : c'est l'homme lui-même, que l'on suppose doué du libre arbitre, en cela il échapperait au déterminisme universel. Le propos de Spinoza est d'élargir jusqu'à l'homme le déterminisme : pour lui, tous les hommes sont déterminés dans leurs actions.
Spinoza, comme la tradition judéo-chrétienne, affirme la toute-puissance divine, mais dans une perspective profondément différente. En effet, la conception traditionnelle selon laquelle « Dieu peut tout » suppose que Dieu possède le pouvoir de manipuler la nature et les circonstances à sa guise.
Spinoza montre que toute certitude, de par sa réflexivité, implique une idée de soi, une idée de son propre esprit qui ressent l'essence formelle d'une chose. Toute démonstration, tout engendrement réglé d'idées, implique un être qui perçoit le vrai avec l'idée de soi comme cause.
L'histoire de la philosophie oppose généralement Descartes à Spinoza, sur des thèmes aussi décisifs que ceux des rapports de l'âme et du corps, de l'effectivité ou du caractère illusoire de la volonté et de la liberté.
C'est ainsi que Spinoza peut déclarer : « Par réalité et perfection, j'entends la même chose. » Ce qui existe est la manifestation du divin. Encore faut-il bien comprendre ce qui nous entoure. Dieu n'est pas extérieur à la Création, comme une entité qui serait surplombante et détachée de ce qu'elle crée.
« Cette chose est dite libre, déclare Spinoza, qui existe par la seule nécessité de sa nature et est déterminée par soi seule à agir. » Une telle définition rejette toute idée de choix, et fait dériver la notion de liberté de celle de suffisance : Dieu est libre en ce qu'il se suffit, n'agit qu'en vertu de sa propre ...
Instruit peut-être par l'exemple tragique ď Uriel da Costa et par celui de Prado, le jeune Spinoza, également convaincu d'hérésie, se refuse à l'amende honorable, rompt ses relations avec la communauté, malgré les promesses qui lui sont faites, et est excommunié le 27 juillet 1656.
masc. HIST. DE LA PHILOS. Système de Spinoza dont l'idée maîtresse est: Dieu comme Substance infinie, parfaite, unique, cause efficiente de toute chose.
La fin de l'Etat n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur corps s'acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour qu'eux-mêmes usent d'une raison libre, pour qu'ils ne luttent point ...
L'attribut divin le plus significatif est la puissance, qui est présente en tous les attributs divins. La religion naturelle, catholique et révélée, est donc une pratique, d'ordre universel par ses références à la justice et à l'amour envers tous quels qu'ils soient.
Pourquoi lire Spinoza. Il est évident que chacun peut définir les raisons pour lesquelles il lit Spinoza. On peut lire différents textes de Spinoza pour le plaisir, sans trop savoir pourquoi. Il parle de liberté, de vérité, de joie éternelle et essaye de tenir cela ensemble.
Selon Spinoza, le bonheur réside dans la libération de la servitude des passions par une maîtrise éclairée du désir, plutôt que par sa suppression. Il encourage la réflexion comme moyen de parvenir à cette maîtrise, permettant ainsi de vivre en accord avec la nature et d'accéder au bonheur.
Pour Spinoza, l'être humain n'est pas libre, car il n'a pas conscience des causes qui le déterminent : s'il en prend conscience, il acquiert alors une forme de liberté.
L'Éthique (en latin : Ethica - en forme longue Ethica Ordine Geometrico Demonstrata ou Ethica More Geometrico Demonstrata, littéralement « Éthique démontrée suivant l'ordre des géomètres ») est une œuvre philosophique de Spinoza rédigée en latin entre 1661 et 1675, publiée à sa mort en 1677 et interdite l'année ...
Contrairement à Descartes, Spinoza refuse à l'esprit humain et par conséquent à l'homme le statut de substance : l'homme est défini comme l'union de deux modes, un corps et une âme.
Le texte de Spinoza nous amène à nous interroger sur différentes notions comme celle de la liberté pour l'homme, nos références possibles sont Kant et Rousseau qui se sont également penchés sur la question de la liberté compatible avec celle de l'état civilisé.
Le latin est « langue de “scientia”, de l'expression philosophique précise et certaine » (ibid., p. 29). C'est pourquoi on remet en latin ce qui a été écrit en langue vulgaire. Descartes traduit son Discours de la méthode en latin en 1644.
Être surnaturel et personnel, considéré par les croyants comme le Créateur du monde et des valeurs, et auquel est accordé généralement trois attributs essentiels qu'il possède de manière exclusive : l'omniscience, l'omnipotence et la parfaite bienveillance.
B.
Nous croyons souvent le contraire, mais c'est par ignorance des causes. Ainsi le libre arbitre, faculté prétendue d'agir sans y être déterminé, est-il une illusion*. Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs actions et de leurs désirs, et ignorants des causes qui les déterminent à vouloir.
Deus sive Natura ou Deus seu Natura (en latin : « Dieu ou la Nature », ou encore, d'une façon moins littérale, « Dieu, c'est-à-dire la Nature ») est une expression latine reprise par Baruch Spinoza.
Baruch Spinoza ([baʁuk spinoza] ; en néerlandais : [baːˈrux spɪˈnoːzaː]), né le 24 novembre 1632 à Amsterdam et mort le 21 février 1677 à La Haye, est un philosophe néerlandais d'origine séfarade.
L'union du corps et de l'âme ne peut, elle non plus, commander, puisqu'elle représente un mélange dont le corps est l'un des composants. Le corps n'est qu'une sorte d'« outil » que l'homme utilise à sa guise. Donc, c'est l'âme qui commande.
2Il est vrai que la position de Schopenhauer vis-à-vis de Spinoza est dans une certaine ambiguïté. Il y a à la fois attirance et rejet : attirance ce qui serait une proximité de vue et de conception qui ferait de Spinoza un des philosophes à avoir intuitionné la force et la puissance de la volonté.