Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Le filtre de la vérité
À cet ami qui voulait lui rapporter ce "On dit" Socrate répondit : "As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est vrai ?" "Non, pas vraiment, je n'ai pas vu la chose moi-même, je l'ai seulement entendu dire" répondit son interlocuteur.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La vérité, nous l'avons vu, c'est l'ensemble des idées, le monde intelligible, dont le monde sensible est seulement l'ombre et la copie. Ce monde, il est donné au seul philosophe de le contempler par l'oeil de la raison.
Elles se trouvent condensées dans une seule formule qui nous donne la définition aristotélicienne de la vérité, "Le vrai, c'est l'affirmation au sujet de ce qui est réellement composé ou la négation au sujet de ce qui est réellement séparé; le faux est la contradiction de cette affirmation et de cette négation" (Métaph ...
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Et la vérité absolue, c'est cette vérité de la relation qui nous échappe toujours, que nous pouvons du moins rechercher et servir. 74S'il en est ainsi, la vérité absolue sera reconnaissance de toute vérité, où qu'elle se donne.
Conclusion : que par "vérité absolue" on entende une vérité parfaite ou totale, ou bien une vérité ne dépendant d'aucune relation et nous permettant d'accéder à la réalité en soi, il apparaît bien difficile de défendre son existence, et encore moins la possibilité de la connaître.
“Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Il prétend avoir reçu comme mission d'éduquer les hommes et pense que l'ignorance est la source de l'injustice. Socrate a de nombreux disciples comme Xénophon, Platon, Alcibiade, mais il n'a laissé aucun ouvrage car son enseignement est entièrement oral.
Pour Socrate, la pire ignorance est celle qui s'ignore elle-même. Il est moins grave de se savoir ignorant que de se croire savant.
Le test des trois passoires revisitées donnerait alors ceci : Est-ce que ce que je veux dire est vrai ? ou Est-ce que ce que je n'ose pas dire est vrai ? Est-ce que ce que je veux dire est bon ?
Apartir d'une approche philosophique du concept de vérité, l'auteur montre que nous héritons en Occident des philosophes de l'antiquité pour concevoir le monde : Socrate et Platon inspirant ensuite Descartes, ont imprégné notre notion moderne de la vérité, rationnelle et absolue.
Le vrai (to alèthés) et la vérité (alèthéia) diffèrent tout d'abord par leur statut ontologique (ousia): le vrai est une proposition et un énoncé, il appartient donc à la phrase, c'est-à-dire à ce que les stoïciens appellent un incorporel (lekton) ; au contraire, la vérité est « la science déclarative de tout ce qui ...
Avant toute chose, commençons par définir la notion de vérité. La vérité est universelle, elle exprime des pensées qui ne peuvent-être contredites car basées sur la raison, l'expérience ou l'observation, elles sont une copie fidèle du réel.
La vérité n'est pas une propriété de la chose seule, ou de la pensée seule ; elle n'est pas formellement un attribut de la relation de deux choses entre elles, ou de deux pensées entre elles, mais elle qualifie la relation d'une chose avec sa connaissance, exprimant que cette relation est une conformité.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
Nietzsche ne recule devant aucune conséquence de son interprétation : « La vérité », elle aussi, est « un type d'erreur ». La vérité est une apparence, au même titre que l'œuvre d'art. Seulement, il ajoute : « sans laquelle une espèce d'êtres vivants ne saurait vivre ».
Descartes le précise dans la lettre à Mersenne du 6 mai 1630 : « L'existence de Dieu est la première et la plus éternelle de toutes les vérités qui peuvent être, et la seule d'où procèdent toutes les autres. » L'idée de Dieu me représente donc une essence ou une vraie et immuable nature, dont la connaissance me permet ...
Le temps mûrit toute choses ; par le temps toutes choses viennent en évidence ; le temps est père de la vérité.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.