Du poulet (mais du bon !) car toutes les viandes n'ont pas le même impact écologique. Selon le WWF, la production d'un kilo de viande de veau rejette la même quantité de gaz à effet de serre qu'un trajet de 220 km en voiture !
Ainsi, 1kg de viande bovine équivaut à une émission de 27kg de gaz à effet de serre (source : INRAE). C'est moins que l'agneau, mais 2 fois plus que le porc, et 4 fois plus que le poulet. La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne).
La viande de bœuf est la denrée produisant, de loin, le plus d'émissions de gaz à effet de serre. Viennent ensuite la viande et le lait des petits ruminants et le lait de vache, la volaille et la viande porcine.
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
La viande industrielle : la pire empreinte carbone !
La viande industrielle en particulier est extrêmement nocive pour l'environnement : avec une alimentation à base de grains et de soja, la production de viande contribue notamment à la déforestation, à la production de gaz à effet de serre (notamment le méthane).
Le poulet s'en sort plutôt puisque la production d'1kg de viance rejette la même quantité de gaz à effet de serre qu'un trajet de 7 km en voiture ! On dit oui aux gallinacées !
La banane, les mangues ou les pêches, sont les fruits qui demandent le plus d'eau et de pesticides pour être produits en quantités industrielles. 1200 litres d'eau pour 1 kg de pêches, 800 litres pour 1 kg de bananes, 1600 pour les mangues ou encore 3000 pour les dattes.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Les maladies cardio-vasculaires
La viande, les œufs et les produits laitiers sont riches en cholestérol et en graisses saturées, qui s'accumulent dans les artères et les obstruent, empêchant le cœur de fonctionner correctement.
Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
Les principales sources d'émissions sont la production, le transport de l'alimentation animale, et le méthane issu de la digestion des ruminants. Ainsi 1kg de viande bovine équivaut à une émission de 27kg de gaz à effet de serre (source : INRAE) ; 1kg de viande d'agneau émet 39kg de GES.
L'élevage est mauvais pour le climat
C'est le cas du bœuf ou de l'agneau, les viandes dont la production est la plus émettrice de gaz à effet de serre.
– Apporte la vitamine B12, une vitamine vitale qui contribue à la formation des globules rouges et qui n'existe dans aucun aliment végétal. – Une des meilleures sources de fer, la plus absorbable par notre organisme. – Apporte d'autres nutriments indispensables : zinc, sélénium, vitamines B3 et B6 en tête.
Ce médecin nutritionniste recommande d'en manger le midi, lorsque le corps en a le plus besoin et peut l'assimiler correctement. Le Dr Alain Delabos recommande de la viande rouge trois fois par semaine, en alternance avec d'autres. Et plutôt le midi.
La production de nourriture humaine génère 37 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Mais les aliments d'origine animale en émettent deux fois plus que ceux d'origine végétale. Le bœuf émet ainsi deux fois plus de gaz à effet de serre que le riz qui, lui-même, en émet deux fois plus que le blé.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Haricots, fèves, lentilles, pois chiches… Ce sont des aliments naturellement riches en fibres et qui contiennent des protéines . Il est recommandé d'en consommer au moins 2 fois par semaine. Ils peuvent remplacer la viande de temps en temps.
Le seitan en bloc, ou en morceaux, à cuisiner se trouve en boutiques bio ou spécialisées, et avec un peu de patience il est tout à fait possible de le préparer soi-même à partir de gluten. Le seitan est vraiment un aliment à découvrir tant il est idéal pour remplacer la viande et faire le plein de protéines.
Lorsqu'on opte pour un repas sans viande, il est donc indispensable de remplacer les protéines carnées par une autre source de protéines complètes. Ces protéines sont présentes dans le fromage et en font une savoureuse alternative à la viande.
Parmi les fruits les plus traités, on trouvera les pêches, les fraises, le raisin, les cerises, les pommes, les nectarines et les poires. Soit tous les fruits que nous consommons très régulièrement !
En ce qui concerne les 33 légumes passés au crible dans cette étude de Générations futures, le plus contaminé est le céleri-branche: 84% des échantillons testés présentent des résidus de pesticides. Sur les autres marche du podium, on trouve les herbes fraîches (74,5%) et l'endive (73%).