le surpoids, l'obésité le tabagisme. l'alimentation pauvre en fibres, excessive en viande rouge ou en viandes transformées. la sédentarité, l'inactivité physique.
Bougez plus et passez moins de temps assis
La recherche démontre que l'activité physique pratiquée régulièrement peut réduire votre risque de cancer colorectal. Les adultes devraient viser 30 minutes par jour d'une activité d'intensité modérée, par exemple la marche ou les tâches domestiques comme passer l'aspirateur.
Le cancer du côlon peut être mortel selon son stade d'avancement : le taux de guérison est de 90 % au stade 0, de 70 % au stade 3 et 13 % au stade 4. Les chances de survie à 5 ans atteignent 60 %, tous stades confondus.
Trois facteurs nutritionnels sont impliqués de façon convaincante dans la survenue d'un cancer colorectal : la consommation d'alcool, le surpoids, l'obésité et la consommation de viandes et de charcuteries. Le tabac est classé groupe 1 par le CIRC avec des preuves convaincantes pour les cancers colorectaux.
Des symptômes généraux
douleurs abdominales ; découverte d'une anémie au cours d'un bilan sanguin pour un autre motif, en raison des saignements digestifs prolongés et souvent invisibles ; grande fatigue (asthénie) ; fièvre qui dure...
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Les premiers symptômes du cancer du côlon
Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles. Les douleurs abdominales peuvent être plus ou moins intenses, et très localisées ou, à l'inverse, diffuses.
Pour le cancer du côlon :
Cette répartition varie avec l'âge : les cancers diagnostiqués à un stade précoce sont plus fréquents chez les 40-74 ans (48 %) alors que ceux de stade avancé le sont davantage chez les moins de 40 ans (38 %) et les plus de 74 ans (37 %). Tous ces résultats sont similaires pour chaque sexe.
Un marqueur tumoral est une substance présente dans le sang, les tissus ou les liquides prélevés du corps. Si la quantité d'un certain marqueur tumoral est anormale, cela peut signifier qu'une personne est atteinte d'un cancer colorectal.
Il est possible que le cancer colorectal ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie puisqu'il est alors très petit. Les symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe dans les tissus et organes voisins.
Un cancer évitable
La mortalité (taux standardisé) par cancer colorectal est en baisse depuis les années 1990 alors que l'incidence (taux standardisé) est restée stable chez la femme, et qu'elle diminue chez l'homme. La survie des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'est améliorée au cours du temps.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Parmi les aliments à éviter après un cancer du côlon, on trouve la viande rouge, les produits céréaliers raffinés et tous les aliments trop gras et/ou trop sucrés. Adopter un régime alimentaire sain permet de réduire les risques de récidive d'un cancer du côlon2.
Le tabac : « ennemi numéro 1 »
La Ligue contre le cancer, qui sera présente durant les quatre jours du Congrès mondial contre le cancer à Paris, estime que le tabac est « l'ennemi numéro 1 car responsable de la première cause de mortalité prématurée, mais aussi la première cause de cancers évitables ».
Les hémorroïdes externes peuvent se voir et se toucher au niveau du bord de l'anus. Le cancer anal implique plutôt une ulcération ou masse plus profonde et moins mobile. Les hémorroïdes internes peuvent sortir de l'anus à l'effort de poussée, mais elle se remet naturellement ou manuellement en place.
Le cancer du côlon, quant à lui, peut provoquer un gonflement abdominal dû à une obstruction intestinale. La croissance de la tumeur peut causer cette obstruction, bloquant le passage normal dans le côlon et entraînant une accumulation de gaz et de matières fécales.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Diagnostic précoce
Les technologies modernes d'imagerie diagnostique, notamment l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM), permettent de visualiser les tissus avec une excellente résolution.
Certains cancers peuvent être asymptomatiques. Le problème, c'est qu'ils peuvent conduire à un diagnostic trop tardif et réduire les chances de guérison. Ils peuvent être sournois et impliquer des signaux discrets, qui semblent anodins, et n'amènent pas à alerter.
Un cancer apparaît comme une prolifération incontrôlée de cellules. La masse de cellules cancéreuses grandit et envahit les tissus voisins petit à petit. Cela conduit par la suite à une tumeur qui envahit peu à peu l'organisme et alterne son fonctionnement.
Les troubles du transit intestinal se manifestent le plus souvent par une constipation. Toutefois, des diarrhées sont possibles caractérisées par l'émission de plusieurs selles liquides dans la journée, souvent le matin ou après un repas avec fréquemment un besoin urgent d'aller aux toilettes.
Une alimentation riche en protéines animales favorise l'implantation de bactéries intestinales productrices de sulfure d'hydrogène, un gaz très toxique qui augmente le risque de cancer colorectal.