Marge technique En dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l'avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %, également prise en compte à l'avantage du conducteur.
Ces radars sont conçus pour cibler les conducteurs responsables d'excès de vitesse importants : la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour des vitesses inférieures à 100 km/h et de 10% pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5% pour les autres radars vitesse).
Radar fixe
Mais sur un tronçon autoroutier limité à 130 km/h, c'est la marge de 5 % qui s'applique. Les radars sévissent donc à partir de 137 km/h, pour une vitesse retenue à 131 km/h.
Ah, la vitesse n'est pas calculée au moment du flash ? Zut alors ! Bonjour, fatalfury, fatale erreur de ta part tu oublies le temps de latence entre ta vue le cerveau et ton ralentissement la mesure se déclenche bien au moment du flash en quelques centièmes de seconde.
Fixes ou mobiles
En clair, pour les radars fixes, la marge d'erreur est de 5 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h. Et de 5% pour les vitesses supérieures à 100 km/h. Autrement dit, vous ne serez verbalisé qu'à partir de 100 km/h sur une route limitée à 90 km/h.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise).
Lorsqu'elle mesure la vitesse, la machine émet parfois un flash, alors qu'elle est encore en train d'évaluer la vitesse d'une voiture. Mais si cette dernière est bien en dessous de la limitation en vigueur, pas de panique : aucune contravention n'est émise.
Pour un dispositif fixe, la tolérance du radar sera de 5 km/h jusqu'à 100 km/h puis de 5 % au-delà. Pour un radar mobile, elle sera de 10 km/h jusqu'à 100 km/h puis de 10 % au-delà.
Pour la plupart des radars, si deux véhicules apparaissent sur le cliché réalisé par son flash, la contravention est automatiquement annulée. Cela a été mis en place par un arrêté datant du 4 juin 2009. En effet, cela ne permet pas de départager les deux véhicules et savoir lequel était en infraction.
Pour les radars fixes et mobiles :
En-dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l'avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %. Par exemple, si vous circulez à 100 km/h sur une route limitée à 90, la vitesse retenue sera de 95.
Les radars automatiques fixes ont parfois des dysfonctionnements, être flashé en dessous de la vitesse limite en est un. Dans la grande majorité des cas vous ne recevrez pas de PV. Le plus difficile si vous recevez l'avis de contravention sera de prouver votre bonne foi.
En cas de flash ! Les verbalisations pour excès de vitesse par radars automatisés. Une photographie est systématiquement prise lors de la constatation de l'excès de vitesse ou du franchissement du feu rouge.
Vitesse réelle et vitesse retenue
Une vitesse réelle est celle qui s'affiche sur le compteur de vitesse du véhicule qui circule (une vitesse évidemment bien plus précise dans un véhicule moderne), tandis qu'une vitesse retenue est celle qui aura soustrait la marge d'erreur dont on vous parle plus haut.
Si un jeune conducteur est flashé à 140 km/h sur l'autoroute, alors que la vitesse autorisée est de 130 km/h pour les automobilistes confirmés et de 110 km/h pour les jeunes conducteurs, il perd deux points de permis et s'expose à une amende forfaitaire de 135 euros.
Les radars mobiles ne peuvent pas être détectés par les conducteurs. Ils ne déclenchent pas non plus de flash pendant la journée. Ce n'est donc pas si simple de savoir si l'on a été flashé ou pas. La seule façon d'en être sûr, c'est la réception du PV à son domicile.
Non, ils ne font pas la distinction entre beau et mauvais temps. Ils flashent toujours à la vitesse maximale autorisée : 130 sur autoroute, 110 sur voie rapide et 90 sur nationale.
Le cliché, une preuve rare
Dans le cadre du contrôle automatisé des infractions routières, pour espérer que le véritable responsable des faits puisse être identifiable, il faut au minimum que les clichés soient pris par l'avant. Or, c'est rarement le cas, très majoritairement les radars photographient par l'arrière.
Pourquoi le radar double face flashe deux fois ? Les radars double face prennent un cliché de l'avant du véhicule et un de l'arrière. Ils flashent alors deux fois, car ils déclenchent deux photographies du véhicule.
La portée ou distance d'un radar mobile dépend du type, du modèle et de la génération du dispositif de contrôle. Par exemple, les jumelles sont efficaces jusqu'à 600 m, contre moins de 100 m pour les radars autonomes. Si le radar embarque une technologie de pointe, sa distance d'action peut être allongée.
La majorité des radars discriminants sont équipés d'un dispositif IDV permettant d'identifier la voie de circulation du véhicules en infraction. Pour que le PV soit valable, la voie doit être indiquée dans le bandeau d'information sous la photo dans la case VI avec la mention VOIE1, VOIE2, VOIE3 ou VOIE4.
Observer les limitations
Forcément, le meilleur moyen de ne pas se faire flasher est d'observer strictement les limitations de vitesse. C'est bien, mais attention alors aux compteurs de vitesse qui ont des marges d'erreur assez variables d'un modèle à l'autre.
Le conducteur commettant un excès de vitesse de 10 km/h s'expose donc à une amende forfaitaire de 68 euros (Amende minorée : 45 euros - Amende majorée : 180 euros) et à un retrait d'un point. En revanche, cela n'entraîne pas la suspension du permis de conduire.
Exemple : Une condamnation à une amende contraventionnelle doit être exécutée dans un délai de 3 ans. Si une saisie sur le compte bancaire du condamné par un commissaire de justice n'aboutit pas, un nouveau délai de 3 ans repart le jour de la saisie.