À noter : la règle de revalorisation annuelle des montants des retraites de base est inscrite dans le Code de la Sécurité sociale. La revalorisation des pensions de retraite était de 1,1 % au 1er janvier 2022 et de 0,4 % au 1er janvier 2021.
La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux. Le 6 octobre, l'Agirc-Arrco a annoncé une revalorisation à hauteur de 5,12% au 1er novembre 2022.
Avec les trois augmentations successives, l'augmentation des retraites pourrait alors compenser l'inflation. Voici le calendrier complet : 9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat.
la retraite calculée en majorant le taux (de 1,25 par trimestre situé après son 65e anniversaire) ; la retraite calculée en majorant la durée d'assurance (2,50 % par trimestre situé après son 65e anniversaire). La durée d'assurance majorée ne peut pas dépasser la durée maximum.
Qui serait concerné par un éventuel relèvement de la retraite à 1000€? Seules les personnes ayant une carrière complète, c'est-à-dire entre 167 et 173 trimestres selon l'année de naissance , pourraient prétendre à une retraite à 1000€.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
Inflation et revalorisation des retraites
Au 1er janvier 2022, les retraites de base ont augmenté de 1,1% pour les ex-salariés du secteur privé, les anciens fonctionnaires, les retraités dépendant de régimes spéciaux et les indépendants.
Cette revalorisation s'ajoute à la hausse de 1,1 % survenue en janvier 2022. Elle s'applique aux pensions des retraités su secteur privé, de la Fonction publique, des régimes spéciaux et des indépendants.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Cette année, l'Agirc-Arrco n'a pas pu appliquer le nouveau taux de CSG applicable au 1er janvier 2022. Par conséquent, la CSG sera appliquée sur les pensions de mars, qui subiront également un rattrapage au titre des cotisations CSG des mois de janvier et février.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 144,47 € brut par an, soit 678,71 € brut par mois.
11.441,49€ par an pour une personne seule soit 953,45€ par mois. 17.762,96€ par an pour les couples soit 1.480,24€ par mois.
Pour compenser la hausse généralisée des prix, une "indemnité inflation" défiscalisée de 100 euros est versée à 38 millions de Français entre décembre 2021 et février 2022. Les retraités sont concernés par cette prime. Percevoir une retraite et/ou une réversion dont le total est inférieur à 2 000 € nets par mois.
Contrairement à ce que le gouvernement avait annoncé en mai dernier, les pensions de retraite ne pourront pas être revalorisées de 4% le 9 août prochain. La faute à un calendrier législatif qui s'est étiré. C'était prévisible au regard du calendrier.
Pour compenser la hausse des prix, la loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat prévoit la revalorisation de 4 % des pensions de retraite et d'invalidité de base, avec effet rétroactif au 1er juillet 2022.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
Pour un salaire annuel moyen (SAM) d'environ 26 154 € brut (soit 20 400 net correspondant à 1700 x 12), cette personne pourrait percevoir une pension de base de :50% x 26 154 € = 13 077 € bruts par an, soit 1089, 75 € bruts par mois. La retraite complémentaire dépend d'une autre formule de calcul.
En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.
La retraite de réversion
A la perte de votre conjoint ou ex-conjoint, vous pouvez obtenir, sous certaines conditions (notamment des conditions de ressources), une retraite de réversion (anciennement "pension de réversion"). Elle représente une partie de la retraite qu'il percevait ou aurait pu percevoir.
Vous pouvez peut-être bénéficier de l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Cette allocation vous permet de compléter vos ressources de façon à atteindre un minimum. Elle est attribuée sous certaines conditions. Cette allocation n'est pas automatique, c'est à vous d'en faire la demande.
L'Assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF) permet de valider des trimestres auprès du régime général de sécurité sociale sans avoir travaillé et donc cotisé. Il est ainsi possible pour les mères au foyer de partir à la retraite à 62 ans et de bénéficier d'une pension retraite calculée sur la base du Smic brut.
Retraites complémentaires du privé : une revalorisation de 5,12 % à compter du 1er novembre. Le montant des retraites complémentaires Agirc et Arrco est revalorisé de 5,12 % à compter du 1er novembre 2022. C'est ce qu'annonce un communiqué de presse en date du 6 octobre 2022.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Bonjour, Une enquête CSA réalisée en 2020 juste avant le premier confinement établissait à 2 683 euros nets/mois le revenu moyen permettant de vivre convenablement, avant imposition.