La durée idéale de sommeil est biologiquement différente pour chaque personne. La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures.
Le sommeil lent profond, qui se caractérise par une activité cérébrale lente, est plus réparateur et survient que dans les deux à trois premiers cycles de sommeil soit avant 2 heures du matin pour un coucher avant minuit.
Si dormir peu n'est pas sans risque pour la santé, trop dormir le serait tout autant. C'est pourquoi les scientifiques ont mis en évidence l'importance du rapport de dormir au minimum 5 heures, et maximum 7 heures par nuit pour avoir un cœur qui bat avec efficacité.
Selon les chercheurs, dormir plus de 10 heures par nuit augmenterait de 56 % le risque de décès dû à un accident vasculaire cérébral (AVC). Concernant les maladies cardiovasculaires, le risque serait 49 % plus grand.
Dormir 3h ou Nuit Blanche ? Dormir 3 heures est préférable à faire une nuit blanche. C'est la limite à laquelle tu te sentiras fatigué autant qu'une nuit blanche avec l'avantage que tu n'auras pas de dette de sommeil durant les prochains jours.
Même lorsque vous vous réveillez à 11 heures après vous être couché à minuit, vos cellules ont commencé leur cycle quotidien vers 7 ou 8 heures. Votre rythme circadien est complètement bouleversé. Vous vous sentez alors fatigué, comme c'est le cas lors d'un décalage horaire.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
Pour demeurer en bonne santé, une nouvelle étude exposée au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC), en août dernier, a démontré qu'il était nécessaire de dormir entre six et huit heures par nuit. Manquer de sommeil aurait ainsi des effets négatifs sur le corps et l'esprit.
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
La meilleure heure pour se coucher et s'endormir ? Entre 22 et 23 heures, assurent des chercheurs. À quelle heure est-il préférable d'aller se coucher ? Entre 22 et 23 heures, répondent des chercheurs de l'université d'Exeter, en Grande-Bretagne.
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30. Quelle est la bonne heure pour se lever ? Comme pour le coucher, l'heure idéale pour se lever n'existe pas.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Dormir une heure de moins par nuit, ce n'est pas grave
Mais, à la longue, cela peut engendrer une « dette de sommeil ». Quand cette dette est trop importante, il faut plusieurs bonnes nuits de sommeil avant d'y remédier. La dette de sommeil peut entraîner une somnolence qui va perdurer jour après jour.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Être « du matin » et « du soir » est donc lié à une différence de processus cognitif du cerveau. Le processus circadien maintient l'éveil en cours de journée et diminue en début de nuit. Le processus homéostatique fait augmenter la propension au sommeil qui se dissipe pendant la nuit.
Excès de sommeil et risques de maladies cardiovasculaires
Selon de nombreuses études médicales, trop dormir augmenterait le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC). Ce risque serait de 46% plus élevé chez les gros dormeurs dont la durée du sommeil serait de plus de 8 heures.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Parmi les généralités existantes sur le sujet, il en est effectivement une qui affirme que les heures avant minuit sont les plus importantes. Les heures seraient les plus régénératrices pour le corps et s'endormir pendant ce créneau serait l'ultime moyen d'assurer l'énergie du lendemain.
"En général, le gros dormeur dort entre 9 et 11 heures par nuit. Au-delà, il peut s'agir d'hypersomnie, qui est une pathologie", introduit Sylvie Royant-Parola. Le saviez-vous ? L'appartenance à une "catégorie" de dormeur et les particularités du sommeil (nombre d'heures nécessaires, durée des cycles, etc.)