Elle vise à protéger la dignité de l'être humain et à garantir à toute personne le respect de ses droits fondamentaux à l'égard des applications de la biologie et de la médecine.
La bioéthique ménage donc les conditions de la liberté dans le temps même où elle sauvegarde les «exigences de la régulation » que sont « le plurisme, la discussion, le respect des différences, la souplesse, la réversibilité» (cf. Gilbert Hottois, ibid., p. 110).
Clonage, procréation assistée, tests génétique, recherche sur les cellules souches, dons d'organes, gestation pour autrui... Les progrès scientifiques réalisés dans le domaine des sciences de la vie soulèvent des problèmes moraux inédits. Un nouveau mot a été créé pour envelopper ces problématiques : la bioéthique.
le prélèvement d'organe et la greffe ; la procréation ; l'embryologie ; la génétique humaines.
Potter est donc considéré comme le créateur du concept de bioéthique, conception qui se rapproche de celle de Jahr par l'extension du champ d'application à tout le vivant.
ENCADRER LA BIOÉTHIQUE : UNE NÉCESSITÉ
Les développements dans les domaines de la biologie et de la médecine mettent en jeu des principes éthiques fondamentaux : dignité de l'être humain, préservation de l'autonomie, respect de l'intégrité du corps humain, principe d'équité.
Avec la loi du 6 août 2004 modifiant celle de 1994, le terme de « bioéthique » apparaîtra pour la première fois en droit positif français. Ces 2 lois traitent de deux thèmes majeurs : la question du clonage de l'embryon et des prélèvements d'organes.
bioéthique
Étude des problèmes moraux soulevés par la recherche biologique, médicale ou génétique et certaines de ses applications.
La bioéthique est une discipline récente qui se consacre à l'étude du regard que nous devrions porter sur le monde vivant et surtout sur les règles éthiques qu'une société souhaite faire prévaloir dans le domaine de la vie.
La bioéthique est une discipline qui étudie les problèmes d'éthique (problèmes moraux) liés à la recherche en biologie, en médecine, en génétique et à leurs applications. La bioéthique veille au respect de la personne humaine.
BIOÉTHIQUE - La justification de ce qu'on appelle, depuis le début des années 1970, la bioéthique, réside dans l'inquiétude diffuse devant l'accélération des progrès techno-scientifiques qui, notamment dans le domaine biomédical, paraissent menacer l'humanité de l'homme.
Le mot « éthique », lorsqu'il est appliqué aux sciences et à la médecine du vivant, semble recouvrir indifféremment l'« éthique médicale » proprement dite, c'est-à-dire l'exigence d'un certain comportement de la médecine au service du malade, et la bioéthique, qui est la mise en forme, à partir d'une recherche ...
Il faut tout d'abord identifier les valeurs, qui peuvent être contestées, existant au sein d'une communauté. L'organisation des valeurs entre elles, sous forme de système, correspond à une éthique ; celle-ci donne sens et cohérence aux valeurs qui s'y rattachent.
Le développement de l'éthique médicale contemporaine plonge ses racines dans le contexte politique et social du libéralisme individualiste des années 1960 et s'est structuré autour du rapide progrès des biotechnologies.
« La bioéthique est une recherche réflexive permanente sur notre vision del'humain et sur les conséquences des nouvelles technologies appliquées à l'Homme. » légal n'est pas forcément moral » (Ph. Barbarin)… et c'est là que peut intervenir la réflexion éthique.
L'Agence de la biomédecine met tout en œuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d'éthique et d'équité. Par son expertise, elle est l'autorité de référence sur les aspects médicaux, scientifiques et éthiques relatifs à ces questions.
L'attention bioéthique s'est imposée à la communauté internationale en 1947 à la suite de la Shoah, avec la rédaction du Code de Nuremberg qui détermine les conditions, le cadre et les limites des recherches biomédicales menées sur l'Homme.
Le Comité national consultatif d'éthique (CCNE) a été créé par François Mitterrand en 1983, pour répondre à la vive polémique qui avait suivi la naissance d'Amandine, le premier bébé-éprouvette.
Loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique. La loi relative à la bioéthique élargit la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules et donne de nouveaux droits pour les enfants nés d'une PMA.
Évolution de l'éthique médicale
Les règles déontologiques, édictées dès le ve siècle av. J. -C. (serment d'Hippocrate), en appellent aux notions de compétence, de générosité, de dévouement, de désintéressement et de secret médical.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
L'objectif de l'éthique, c'est le respect, la protection, la promotion de la personne humaine : non seulement des personnes concrètes, existantes, mais encore de la personne, de ce qui en constitue la nature, les éléments, la valeur, la dignité.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire. 4. Conclusion, en forme de morale, d'une fable, d'un récit.
L'éthique médicale est générée par la progression rapide de la recherche médicale et scientifique car désormais la vie peut être donnée en dehors des processus naturels aux travers des méthodes de la procréation médicalement assistée .