Il est désormais prouvé que l'erreur est nécessaire à l'apprentissage, qu'il faut l'accepter et l'accompagner correctement. D'ailleurs le mot erreur ne tient-il pas son origine du mot latin « error » qui signifie notamment « action d'errer » ? Alors errons ensemble et découvrons les bienfaits de l'erreur en formation !
L'erreur est une étape primordiale et nécessaire pour tout apprentissage et à tout âge de la vie. Elle permet de favoriser l'autonomie ainsi que la confiance en soi. « Un enfant qui se trompe deviendra un adulte qui se fait confiance ».
Ainsi, l'erreur nous permet aussi d'apprendre beau- coup sur nous-mêmes. Pour beaucoup d'entre nous, l'erreur est synonyme d'échec. Honte, frustration, regrets, colère, tristesse… s'expriment alors avec plus ou moins de force selon les enjeux mais aussi selon notre rapport à l'erreur.
Désagréables au premier abord, les erreurs deviennent positives lorsque nous les acceptons et qu'elles sont tolérées par notre entourage. Pour notre cerveau, l'erreur est une information comme une autre, utile pour progresser et s'adapter. Il détecte et corrige simplement les écarts par rapport aux attentes.
Un renforcement des connaissances
Lorsqu'un enfant fait une erreur, il peut se rendre compte de ce qu'il a fait de mal et essayer de comprendre comment corriger le problème. Cela peut l'aider à mieux comprendre le concept qu'il est en train d'apprendre et à s'en souvenir de manière plus efficace à l'avenir.
En pédagogie, l'erreur désigne une réponse ou un comportement de l'apprenant (élève, stagiaire) qui ne correspond pas à la réponse, au comportement attendu. Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ( novembre 2008 ).
Une faute (du latin « fallere », tromper, faillir, duper, abuser, manquer à sa promesse), est un manquement à une règle ou à une norme, alors qu'une erreur (du latin « error », qui signifie « action d'errer, détour ») est une méprise, une action inconsidérée, voire regrettable, un défaut de jugement ou d'appréciation.
Qu'entend-on par culture de l'erreur ? Le terme « culture de l'erreur » est employé dans les sciences économiques et sociales pour décrire la manière dont les hommes appréhendent les risques et les erreurs au sein d'un groupe social.
L'erreur peut se définir comme le fait pour une personne de se méprendre sur la réalité. Cette représentation inexacte de la réalité vient de ce que l'errans considère, soit comme vrai ce qui est faux, soit comme faux ce qui est vrai.
Les erreurs engendrent des émotions négatives, comme l'angoisse et la honte. Il est logique de vouloir les éviter. Si vous avez commis une grosse erreur de calcul dans votre budget de l'année prochaine par exemple et que votre patron le signale, vous vous effondrez.
L'erreur est en nous, dans notre désir de connaitre et dans notre volonté d'atteindre la vérité. Or personne n'a la volonté de se tromper. L'entendement et la volonté sont deux entités qui s'entremêlent, à la fois, dans cette dualité dans la quête de la connaissance.
L'erreur sur les qualités essentielles de la prestation peut être invoquée tant par le débiteur de cette prestation que par son cocontractant. L'erreur sur la personne est une cause de nullité des contrats conclus intuitu personaelorsqu'elle porte sur l'identité ou sur une qualité essentielle du cocontractant.
En droit pénal et en responsabilité civile, l'erreur sur la personne signifie que par erreur, la police a arrêté le mauvais individu, c'est-à-dire qu'il y a eu une arrestation illégale.
Forme de nom commun. (Archaïque, orthographe d'avant 1835) Ancien pluriel de errants. (Droit) Celui qui invoque l'erreur.
Comment faire en sorte de dédramatiser les erreurs ? Il doit d'abord y avoir un climat bienveillant dans la classe. Il est important qu'en tant qu'enseignant, on se rappelle des matières où l'on a rencontré des difficultés étant enfant. La formation des enseignants devrait prévoir de travailler dessus.
La culture influence de la manière la plus profonde nos comportements, en particulier ceux qui nous semblent les plus évidents et les plus naturels. Les codes culturels sont intégrés et incorporés tout au long d'un processus de socialisation. La culture est partagée et collective.
Élément vital d'une société dynamique, la culture s'exprime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler le passé, de nous divertir et d'imaginer l'avenir. Notre expression créative nous aide à nous définir et à voir le monde au travers des yeux des autres.
Synonyme : bavure, bêtise, bévue, confusion, faute, irrégularité, malentendu, méprise, quiproquo. – Familier : blague, boulette, bourde, gaffe, loupé, maldonne, perle. – Populaire : couille, gourance, gourante.
L'homme qui reconnaît son erreur quand il a tort est un lâche. L'homme qui reconnaît son erreur quand il a raison est un homme marié. L'homme ne progresse pas de l'erreur vers la vérité, mais de vérités en vérités, d'une vérité moindre à une vérité plus grande. Connaître les autres, c'est sagesse.
La faute lourde est particulièrement grave et répond à la volonté de nuire à l'entreprise. Cette intention de nuire doit être clairement établie et ne peut pas être déduite des faits reprochés. C'est par exemple le cas lors de détournement de fonds.
L'erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d'apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l'étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n'aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. Dans ce contexte, l'erreur sera souvent sanctionnée lors d'une évaluation finale.
Rousseau, J. -J. (1966). Émile ou de l'éducation.
En outre, l'erreur permet à l'enseignant de situer l'apprenant dans sa progression. Il nous semble donc nécessaire qu'il puisse mettre à jour ses connaissances scientifiques afin d'éviter toute intervention inadaptée à la situation.