En réalité, le silence peut se révéler très puissant. Il bénéficie d'une force et d'une particularité : c'est dans le silence qu'émerge la véritable réflexion, c'est dans le silence que l'on se ressource, que l'on se recentre sur soi-même. Le silence est aussi une arme redoutable.
Le silence permet de nous construire ou reconstruire. Si nous réfléchissons en toute honnêteté, reconnaissons que nous avons "besoin" de silence pour penser, réfléchir, nous retrouver en nous-mêmes ; pour savoir quels sont nos vrais désirs, ce que nous souhaitons au plus profond de nous…
Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot.
Contrairement aux idées reçues, le silence est bien une forme de communication ! Mais comme son sens est très profond et variable, on ne l'interprète pas toujours comme il faut.
on ne peut pas ne pas communiquer*
Comme la parole (et autres comportements tel le non-verbal), le silence fait partie intégrante de la communication. C'est même un moyen de communiquer à part entière. Le silence est bien plus que se taire : il est la force qui va donner toute sa signification au message.
- Pour soi - parce que le silence est vital pour notre cerveau : la recherche montre que 2 heures de silence par jour régénèrent les cellules de l'hippocampe - responsable de l'apprentissage et des émotions. Et 2 minutes de silence complet suffisent déjà pour libérer le stress.
Il permet d'avoir la main dans certaines situations de conflit ou de négociation. Il permet à l'autre de projeter et à vous de l'observer et de comprendre ce qui l'habite. Enfin il permet de ne pas constamment livrer à autrui votre mode d'emploi.
Le silence est, dans son sens originel, l'état de la personne qui s'abstient de parler. Dans son sens actuellement le plus courant, c'est l'absence de bruit, c'est-à-dire de sons indésirables. Le silence absolu serait l'absence, impossible, de tout son audible.
On dit souvent que le silence est bruissant de parole. Ce proverbe signifie qu'il n'est pas toujours nécessaire de parler pour s'exprimer.
Il existe de multiples silences : - colère contenue - temps de la réflexion - peur n'avoir rien à dire ou d'oser prendre la parole - incompréhension ou scepticisme - incapacité ou impossibilité d'exprimer sa souffrance, son chagrin ou sa douleur - mise en retrait, volonté de s'isoler, etc.
Lorsqu'une personne est traitée par le silence, le cortex cingulaire antérieur du cerveau est activé. Cela signifie que lorsque nous sommes ignorés, le cerveau dit que nous souffrons physiquement. Certains symptômes peuvent être des maux de tête, des douleurs à l'estomac, de l'insomnie, de l'anxiété et de la fatigue.
Pour mieux fonctionner, développer des pensées positives et sécréter de l'ocytocine notre cerveau a besoin de silence.
Pour vivre le silence profond, il faut parvenir à faire taire nos voix intérieures, à calmer le flot de nos pensées, à cesser de se projeter pour s'ancrer dans l'instant.
Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence parfois plus précieux que les paroles. Quand le silence dort, la parole est dehors. Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites.
Citation Ibraheema Bangura silence : Le silence est aussi une réponse....
Cette citation de George Bernard SHAW : Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de George Bernard SHAW .
C'est pourquoi le silence -- aussi bien l'absence de bruit que l'absence de tracasseries du quotidien -- est fondamental pour le bon fonctionnement cérébral. Il nous permet de nous plonger dans notre mémoire, mais aussi de nous projeter vers les autres et dans le futur.
Le silence nous permet d'être en écho avec ce que l'on ressent face aux autres, et de pratiquer une écoute bienveillante. Il est la porte d'entrée vers notre vie intérieure, bien plus féconde qu'on ne l'imagine.
Si vous voulez garder le silence, vous devez vous entraîner à bien écouter. Quand quelqu'un vous parle, échangez des regards, relevez des points importants et tâchez de lire entre les lignes pour savoir ce que la personne dit vraiment et ce qu'elle peut ressentir.
Garder le silence au travail. Réfléchissez au sens de vos paroles. Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas.
Ce silence marque le début de la fin de la relation.
Si celle-ci peut sembler épuisante - d'endurer quelqu'un qui réclame tout le temps ; le silence absolu donne beaucoup d'informations, c'est le cri une déclaration définitive : "il ne se passe rien, je n'ai plus rien à dire, alors je me tais."
Vous pouvez vous exprimer comme ceci : « je n'ai pas envie d'en parler maintenant », ou dire : « je ne suis pas dans un espace émotionnel permettant de parler de manière constructive. Parlons-en plus tard ».
Nous avons peur du silence parce qu'il implique d'entrer en contact avec nous-mêmes. Nous la fuyons parce que nous nous fuyons nous-mêmes. C'est la peur d'être seul avec une partie de nous-mêmes que nous refusons de voir, avec les peurs et les blessures que nous avons ignorées.