Étymologie. (1119) Du latin natura (« le fait de la naissance, état naturel et constitutif des choses, caractère, cours des choses, ensemble des êtres et des choses »), venant lui même de nascor (« naître, provenir »).
Étymologie et évolution du sens
Le mot nature est attesté en français depuis 1119. Il vient du latin natura, qui désignait « le cours des choses ; le caractère naturel, la constitution, la qualité ; l'univers » et littéralement « naissance ». Le terme vient lui-même du verbe nascor (« naître »), ici au supin.
1. Le monde physique, l'univers, l'ensemble des choses et des êtres, la réalité : Les merveilles de la nature. 2. Ensemble de forces ou principe supérieur, considéré comme à l'origine des choses du monde, de son organisation : Rien ne se perd, rien ne se crée, c'est une loi de la nature.
La Phusis (en grec ancien : φύσις, traduit ordinairement par « nature ») est un concept philosophique, considéré comme l'un des tout premiers de la pensée grecque.
« La nature, c'est l'existence des choses, en tant qu'elle est déterminée selon des lois universelles. » Prolégomènes, 1783. On peut donc comprendre la nature comme un tout, mais un tout régi par un ensemble cohérent de lois.
Dans la Genèse, la nature est présentée dans le récit de la Création, comme l'œuvre d'un Dieu créateur : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Gn 1. 1 [archive]).
Ainsi, comme matière, la nature est l'ensemble de tous les phénomènes. Comme forme, elle est conformité des phénomènes à la loi. « Par nature (dans le sens empirique), nous entendons l'enchaînement des phénomènes, quant à leur existence, d'après des règles nécessaires, c'est-à-dire d'après les lois »3.
Dans la mythologie grecque, la nature divine est représentée par plusieurs dieux et déesses, tels que : – Gaïa, la déesse-mère de la terre et de la nature ; – Pan, le dieu de la nature sauvage, des bergers et des troupeaux ; – Artémis, la déesse de la chasse, des animaux sauvages et de la lune.
Ce propos est, me semble-t-il, bien récapitulé dans la définition de la nature qu'Aristote donne en Physique II : « la nature est un principe et une cause de mouvement et de repos pour la chose en laquelle elle réside immédiatement (= sans médiation, sans intermédiaire), par soi et non par accident » (Physique II, 1 [ ...
Mythologie grecque. Actéon, dieu de la nature sauvage, des animaux sauvages, de la chasse et des animaux mâles. Athéna, déesse de la sagesse.
Synonyme : cosmos, création, macrocosme, monde. – Littéraire : univers.
La nature est l'ensemble de la réalité matérielle qui existe indépendamment de l'action des hommes. Elle s'oppose donc à la culture, l'intention et l'artifice. La nature est l'ensemble de l'univers en tant que source, lieu et résultat des phénomènes matériels, dont les activités humaines.
L'arbre est de tout temps le symbole par excellence de la nature, de la croissance.
− Ensemble de la réalité matérielle considérée comme indépendante de l'activité et de l'histoire humaines. 1. Milieu terrestre particulier, défini par le relief, le sol, le climat, l'eau, la végétation. Une nature aride, désertique, désolée, luxuriante, tropicale, sauvage.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
Le mot «nature» désigne soit cet ensemble, soit le principe de changement interne à chaque être, qui n'est autre que son essence. Alors qu'une plante croît d'elle-même, de la graine à l'arbre, les objets artificiels ne se fabriquent pas eux-mêmes.
Par définition philosophique, l'artificiel c'est ce qui est créé de toutes pièces et ne contient pas en lui son principe de mouvement. Il n'existe pas à l'état pur. Or le monde dans lequel nous évoluons est un monde naturel, soumis à des lois qui lui sont propres et qu'il serait néfaste de vouloir changer totalement.
La science naissante devait être, selon Descartes, expérimentale et rationnelle à la fois, ce qui l'amenait à déclarer que deux voies nous conduisent au savoir, « l'expérience et la ratiocination » (au P. Mersenne : A.T., i, 243, 17-18). Dans toute son œuvre il les a à l'esprit lorsqu'il traite de méthode.
Tout le monde sait qu'Aristote soutient que l'homme est le seul animal doué de logos et nombreux sont ceux qui pensent qu'il est pour cette raison-même le seul animal politique digne de ce nom.
Dans la mythologie et la religion grecque antique, Artémis (en grec ancien Ἄρτεμις / Ártemis) est la déesse de la nature sauvage, de la chasse et des accouchements.
Gaïa, la métaphore
Mais, pris sous l'angle métaphorique, Gaïa est d'abord la fameuse déesse de la mythologie grecque. Gaïa, la Terre, est nommée aussitôt après le Chaos et immédiatement avant Éros.
Mère Nature, aussi appelée dame Nature ou simplement la Nature, est une des allégories de la nature ; c'est une représentation anthropomorphique de la nature qui se fixe sur le don de la vie et les caractéristiques nourricières de la Nature en les incarnant sous la forme de la mère.
D'une part, la vie selon la nature est, pour Platon, la vie conforme à l'être, qui est bon et rationnel en soi ; d'autre part, la nature de l'homme comporte des éléments irrationnels qui l'éloignent de l'être vrai, et qui doivent être éradiqués ou améliorés par l'éducation.
La nature se présente sous un double visage. Comme totalité de tous les êtres naturels, elle apparaît comme un ensemble soumis à des lois nécessaires, les lois physiques – c'est-à-dire les lois de la nature elle-même.
Un manifeste de la démesure moderne
Ce que Descartes veut dire c'est que l'on a démystifié la nature, elle n'est plus une entité puissante, opposée à l'homme. Cette formule marque le passage de la Mère Nature aux lois de la nature, accessibles à l'entendement humain.