(Siècle à préciser) Du moyen français turbant , via l'italien turbante , du turc tülbent (ou türban, sens identique) du persan دلبند (dulbend) qui est aussi la racine de tulipe.
1. Coiffure orientale faite d'une longue pièce d'étoffe, enroulée autour de la tête recouverte préalablement d'une calotte de drap. 2. Coiffure de femme en tissu souple et drapé dans le style des turbans orientaux.
Porté depuis l'Antiquité et notamment par les Perses, le turban est présent dans toutes les cultures et traverse l'histoire. Marqueur religieux, il n'en est pas moins, un accessoire de mode.
Le keffieh est la coiffe des citadins, portée en Irak et au Levant ; La ghutra est la coiffe des nobles, portée dans le Golfe et dans la péninsule arabique ; La shemagh est la coiffe des Bédouins, portée dans la péninsule arabique ; Le muzzar est la coiffe portée par les habitants d'Oman et du Yémen.
Le Dastar est le turban porté par les hommes de confession sikh qui suivent la règle des Cinq K. Ces sikhs ont reçu l'Amrit Sanskar, le baptême sikh qui intronise tout croyant dans l'ordre du khalsa.
Il faut savoir que le turban n'est pas un voile. Vous êtes convaincus que vous le portez mais c'est en réalité le contraire. Il ne faut pas prendre ça à la légère, le prophète (que la paix et le salut soit sur lui) a dit : « quand la femme est pubère seuls son visage et ses mains doivent apparaître.
Le turban noir est un couvre-chef, accessoire traditionnel dans les pays chiites. C'est une partie de l'habit de tout théologien chiite descendant du prophète de l'islam Mahomet par l'un de ses deux petits-fils, Al-Hassan ibn Ali ou Al-Hussein ibn Ali, fils de Fatima Zahra.
Le keffieh n'est autre que le fameux foulard porté par l'ancien leader palestinien Yasser Arafat. Avant de devenir un objet symbolique et tendance, le keffieh était et reste la coiffe traditionnelle des paysans arabes et des bédouins.
Venez croiser le foulard sur le haut de la tête et faites les se croiser pour créer l'effet turban. Une fois le foulard croisé, faites revenir chaque pan du foulard sur le côté de la tête opposé. Aussi rabattez le foulard de manière parallèle en le collant sur la chevelure et venez le nouer dans la nuque.
De couleurs verte et blanche, le keffieh est le symbole du Hamas, de couleur noire et blanche il représente le Fatah fondé par Yasser Arafat… Depuis les années 60, porter le keffieh est un signe de soutien à la cause palestinienne et il est le symbole le plus puissant des activistes.
En tant que jeune fille ou femme, il est alors possible de porter un turban pour aller en spectacle, faire des courses, aller au boulot ou même en vacances. Il vous permet de cacher votre ancienne coiffure, vos cheveux en mauvais état ou encore votre cuir chevelu rongé ou abimé par un traitement de chimiothérapie.
Le kesh ou kes est la pratique du sikhisme qui consiste à ne pas couper ses cheveux (ni aucun poil du corps), à les laisser croître naturellement comme symbole de respect pour la perfection de la création de Dieu.
Le turban est un symbole d'unité
La plus grande vocation des sikhs d'afficher le turban est qu'il représente leurs croyances. La justice pour tous, l'égalité et une notion radicale de compassion.
Faites un nœud à 30 cm du bord, puis enfilez le chèche sur la tête avec le nœud à l'arrière et le reste du tissu devant. Vrillez ensuite le tissu qui se situe à l'avant de votre crâne, fermement pour que le chèche tienne bien sur votre tête.
Attacher un turban africain
Pour créer un turban à l'aide d'un foulard, vous avez besoin d'une étoffe de soie (ou de satin) de grande taille (1 x 1 m par exemple). Pliez le foulard en deux pour former un triangle, que vous déposez sur votre crane avec la pointe du triangle tendant vers la nuque.
Pour faire un turban, le principe est simple : il suffit de tricoter une très longue bande, de préférence en côtes afin d'augmenter l'élasticité et ainsi faciliter la mise en forme du turban. Cette bande est ensuite torsadée sur le devant, avant d'en rabattre les bords à l'arrière.
Pour une sortie entre amis, pendant les vacances, lors d'une soirée festive, pour cacher des cheveux indisciplinés, les raisons de porter un turban sont nombreuses. Aujourd'hui, cet accessoire de mode se décline en plusieurs modèles : unis ou encore avec des motifs colorés.
L'agal (arabe : عقال, 'iqāl) est un accessoire vestimentaire qui est utilisé au Proche-Orient et au Moyen-Orient ainsi qu'en Ifriqiya(Libye, Tunisie, Algérie) pour maintenir la shemagh ou le keffieh sur le crâne des tribus Arabes bédouins.
Le keffieh étant un grand carré, il suffira donc de le plier en deux dans la diagonale puis de le poser sur la tête avec le long côté au niveau de l'implantation des cheveux. Traditionnellement un long boudin noir se pose sur le sommet du crâne pour maintenir la coiffe en place.
A température égale, un habit noir est plus chaud qu'un vêtement clair, car il absorbe toute la lumière, qui se transforme en chaleur. Mais les Bédouins ont une astuce pour ne pas avoir trop chaud. Quelle que soit la température extérieure, notre corps doit se maintenir à 37°C. C'est le rôle de la transpiration.
Alors pour se prémunir de ces conditions assez particulières du désert notamment du Sahara, le peuple Touareg et aux autres peuplades, enroulent sur leur tête et visage une sorte d'écharpe, de foulard assez long. Ce foulard, c'est le Chèche.
Plus elle est sombre, plus elle absorbe de lumière, et par là d'énergie lumineuse, qui se transforme en chaleur. Lorsqu'il est haut dans le ciel, le Soleil apporte au voisinage du sol près de 1 000 watts par mètre carré. Un objet de couleur noire absorbera jusqu'à 90 pour cent de cette énergie.