Le tréma vient du grec ancien. Son rôle était déjà de séparer phonétiquement deux lettres qui auraient pu former un tout. On met un tréma sur le « i » ou le « u » lorsqu'ils suivent « a » ou « o » pour montrer que les deux voyelles se prononcent séparément. Il coiffe également le « e ».
Histoire. L'utilisation de ce diacritique remonte au XVI e siècle, époque à laquelle on a copié les usages grecs (cf. Diacritiques de l'alphabet grec). Il semble que ce soit John Palsgrave qui, le premier, l'ait introduit en français vers 1530, à moins qu'il ne s'agisse de Jacobus Sylvius.
tréma. Signe orthographique constitué de deux points juxtaposés que l'on place sur les voyelles e et i (ainsi que o et u dans quelques mots étrangers) pour indiquer que la voyelle qui précède a une prononciation indépendante (naïf [naif], coïncidence [kɔɛ̃sidɑ̃s], aiguë [egy]).
Le e tréma se retrouve dans Noël, Israël, canoë. On l'utilisait autrefois dans poème, où il a été supplanté par l'accent grave, celui-ci pouvant aussi jouer le rôle de séparateur de deux voyelles.
Les accents, le tréma et la cédille sont des signes graphiques qui servent à noter des différences de prononciation des voyelles ou d'une consonne ou qui permettent de distinguer deux mots d'écriture identique mais de sens différent. L'accent aigu n'existe que sur la voyelle « e ».
Le tréma vient du grec ancien. Son rôle était déjà de séparer phonétiquement deux lettres qui auraient pu former un tout. On met un tréma sur le « i » ou le « u » lorsqu'ils suivent « a » ou « o » pour montrer que les deux voyelles se prononcent séparément. Il coiffe également le « e ».
Le tréma (¨) est placé sur le e, le i ou le u lorsqu'on veut indiquer que les deux syllabes ou les deux lettres voisines doivent se prononcer séparément. Suivant cette logique, on comprend mieux comment le tréma peut orienter la prononciation d'un mot.
En règle générale, le tréma se place sur les voyelles ï, plus rarement sur ë, ü, pour signaler que la voyelle précédente doit être prononcée séparément. Il n'y a pas de tréma sur : Pompéi, protéine, absentéisme, pléiade...
aïeul, celluloïd, haïr, laïque, païen, coïncidence, haïssable, maïs, baïonnette, coïnculpé, hébraïque, mosaïque, paranoïa, caïd, coït, héroïne, naïade, polaroïd, égoïne, héroïque, naïf, stoïcisme, camaïeu, faïence, inouï, ouï-dire, troïka, Caraïbes, glaïeul, laïque, ouïe, Zaïre.
◌̈Le tréma est un signe orthographique formé de deux points juxtaposés que l'on écrit sur les voyelles e, i, u : ë, ï, ü, Ë, Ï, Ü.
On peut ajouter un tréma à a, o, u et au pour former les lettres ä, ö, ü et äu. Voici leur prononciation : a : .
Cédille (ç), tapez 'puis c. Circonflexe (ê), tapez ^ (shift + 6) puis e. Tréma (ö), tapez “(shift + ') puis o.
Dans les textes gravés anciens, et jusque dans les albums d'Astérix, la lettre U est remplacée par le V. Muriel Gilbert a élucidé ce mystère car au XVIe siècle, notre alphabet, hérité de l'alphabet latin, ne faisait pas de différence entre la lettre U et la lettre V. Les lettres U et V de l'alphabet (Illustration).
Les mots commençant par W font leur apparition dans la 5e édition du Dictionnaire de l'Académie (1798), mais non la lettre elle-même.
En français, lorsque les lettres ai se suivent et qu'il y a un tréma sur le i, ces lettres doivent être prononcées séparément. On prononcera donc maïs [mais], (ma-is) en séparant les deux voyelles, et non avec un è (comme dans mais) ou avec un é (comme dans mai).
Le tréma possède, lui aussi, une touche gravée sur votre clavier français azerty, accessible partout dans Windows et fonctionnant comme une touche morte. Tapez Maj+^ (autrement dit le tréma) puis Maj+i pour écrire un ï en majuscule, comme dans le mot NAÏF en capitales.
Codes: Ÿ U+178
Le caractère accentué « Ÿ » ou « Y tréma majuscule » correspond au code Unicode « U+178 » et fait partie des caractères accentués de ma thématique « Caractères Alphabétique Accentué ».
La touche ^ sert pour les accents circonflexes sur les lettres a, e, u, o et i.
La touche "shift" est présente deux fois sur votre clavier français (azerty). Elle est présente juste en dessous de la touche "entrée" et juste au dessus de la touche "ctrl". Le bouton est symbolisé par une flèche qui monte vers le haut.
- Les mots se terminant par –chen, -lein, -fon, -um, -tum, -ment sont neutres. Exemples : « das Mädchen » (la jeune fille), « das Fräulein » (la demoiselle), « das Telefon » (le téléphone).
Il a trois fonctions principales, qui ne s'excluent pas : il précise la prononciation d'un a, d'un e ou d'un o ; il indique l'amuïssement d'une ancienne lettre ; il sert, fortuitement, de signe discriminant (c'est donc un diacritique au sens étymologique) permettant de distinguer des homophones.
3.3.
Exemples : votre, notre, mouche, chaque n'ont pas d'accent circonflexe malgré la disparition d'un "s" dans l'ancienne écriture. château, bateau ; noirâtre, pédiatre etc. ont la même prononciation.