Certains kystes peuvent être le fruit d'une anomalie héréditaire (polykystose rénale), d'une affection cancéreuse (tumeurs malignes), d'une inflammation des tissus, d'une usure des tissus liés à l'âge (kyste synovial) ou encore d'un traumatisme.
Les kystes cutanés sont largement favorisés par une mauvaise hygiène de vie. "Une alimentation trop riche en sucres, en graisses et en hydrates de carbone et le tabac favorisent considérablement l'apparition de kystes cutanés", alerte le dermatologue.
Ils se forment habituellement en amont d'une obstruction, qui entraîne une accumulation de liquide qui prend la forme d'un ballon. Les kystes cutanés sont le plus souvent diagnostiqués parce qu'ils sont faciles à voir. Les kystes au sein, eux, sont presque toujours bénins.
Les kystes sont rarement dangereux en eux-mêmes. Néanmoins, ils peuvent devenir problématiques en fonction de leur localisation et de leur taille. Outre le fait que, s'ils sont visibles, ils sont peu esthétiques, ils sont susceptibles de compresser les structures voisines.
Habituellement, les kystes apparaissent et disparaissent naturellement, parfois sans même être remarqués. De nombreux kystes ne nécessitent pas de traitement, d'autres, comme certains kystes cutanés, s'ils ne disparaissent pas d'eux-mêmes, peuvent être drainés, comme ceux qui sont gros ou enflammés.
Contrairement aux kystes qui ont une paroi, les tumeurs n'en ont pas, même si elles sont souvent bien circonscrites (ou dit aussi encapsulées). Une tumeur peut être bénigne ou maligne, autrement dit cancéreuse.
Les kystes fonctionnels régressent spontanément et leur présence ne favoriserait pas un cancer de l'ovaire. Les kystes organiques peuvent devenir très volumineux et, dans de rares cas, évoluer vers un cancer de l'ovaire.
En général, un kyste régresse spontanément et ne nécessite pas de prise en charge. S'il est enflammé, il est recommandé de poser une compresse stérile imbibée d'eau chaude dessus pour favoriser la circulation sanguine et l'évacuation naturelle du sébum.
Le saumon, le maquereau et les sardines regorgent d'acides gras oméga-3, qui possèdent des propriétés anti-inflammatoires. Ces graisses saines peuvent aider à réduire l'inflammation et à soulager les symptômes des kystes ovariens. Le poisson devrait être consommé au moins deux fois par semaine selon les médecins.
Le stress déclenche la plupart du temps un excès de sécrétion de sébum par les glandes sébacées qui favorise les éruptions cutanées. Celles-ci prennent la forme de comédons, de papules, de pustules, voire de kystes, majoritairement sur le visage, le torse et le dos.
Faut-il percer un bouton kyste ? Il est plus que tentant de percer un bouton kyste lorsqu'il fait son apparition, mais c'est en général déconseillé ! En effet, en perçant votre kyste sébacé, vous risquez surtout de l'infecter, de l'étendre davantage et d'en garder des cicatrices.
Appliquer une compresse d'eau chaude pendant 10 minutes, 3 fois par jour si le kyste est rouge et commence à être inflammé. L'objectif précis est de faire mûrir rapidement le kyste pour accélérer l'élimination naturelle du pus.
Les kystes ovariens ne peuvent pas être prévenus. Cependant, un examen régulier de la région pelvienne permet d'assurer que des changements au niveau des ovaires soient diagnostiqués le plus tôt possible. Soyez alertes à toute modification dans les symptômes qui accompagnent habituellement votre cycle menstruel.
L'ÉCHOGRAPHIE
Elle permet de visualiser une éventuelle masse dans un ovaire (ou les deux) et d'en évaluer la taille, la forme, le contenu (solide ou liquide). Ces éléments permettent au médecin de penser qu'il s'agit plutôt d'un kyste bénin – sans gravité – ou d'un kyste potentiellement malin (cancéreux).
Une masse, même d'aspect kystique, qui évolue relativement rapidement (sur quelques mois) est particulièrement suspecte : il est essentiel de consulter un médecin sans attendre !
Si le kyste n'est pas infecté, un traitement est rarement nécessaire ; Cependant, selon la taille et l'emplacement du kyste, et s'il est inconfortable, votre dermatologue peut recommander de l'enlever chirurgicalement.
En cas d'inflammation ou de gêne trop importante (question esthétique), le kyste peut être enlevé chirurgicalement. Une excision est réalisé à la surface de la peau sur environ 1 cm. La procédure chirurgicale dure en général 15 à 20 minutes. Elle peut se faire soit en cabinet de dermatologie soit en bloc opératoire.
Si le rendez-vous chez le dermatologue est trop lointain, un généraliste sera à même de vider le kyste plus rapidement pour stopper la douleur. Toutefois, ne faites pas l'impasse sur le dermatologue, pour que l'intérieur du kyste puisse être enlevé.
En cas d'infection (par des bactéries), il peut en effet se produire une réaction inflammatoire type rougeur et chaleur, ainsi que la formation de pus. Indolore dans la plupart des cas, le kyste sébacé peut ici provoquer une douleur qui augmente à la palpation.
Boule au niveau du mamelon
Plus qu'une tumeur, le papillome intracanalaire est une sorte de verrue, souvent reliée au Papillomavirus (HPV). Dans la plupart des cas, cette masse est tout à fait bénigne, mais elle peut faire légèrement augmenter le risque de cancer du sein.
Les kystes sont des poches en forme de boule remplies de liquide, de gaz, ou d'une substance plus ou moins solide. Ils se développent dans un organe. Par définition, les kystes sont le plus souvent bénins (non cancéreux), même s'ils peuvent perturber le fonctionnement de l'organe touché.
Parfois, le kyste peut réapparaître même après avoir été percé plusieurs fois. “Dans certains cas, le kyste sébacé se reforme tant que la poche, c'est-à-dire la glande sébacée dilatée, n'est pas enlevée”, prévient la spécialiste.