Arrêtons-nous sur la plus noble des vertus, à laquelle toutes sont ordonnées: la justice. C'est la vertu de la relation avec les autres; elle consiste à attribuer à chacun ce qui lui revient. Il faut distinguer la justice commutative, qui règle les échanges, et la justice distributive, qui règle les distributions.
Pour les philosophes grecs antiques, la vertu (dont Socrate se demande si elle peut s'enseigner) est ce que vise le sage. Chez Platon, elle est cette excellence naturelle (arèté en grec) qui permet d'organiser la cité idéale en valorisant quatre vertus cardinales : la sagesse, le courage, la tempérance et la justice.
Trois formulations résument l'enseignement d'Aristote : le bien suprême est le bien de la communauté ; la fin des législateurs est l'utilité commune ; la fin de la cité est le souverain bien.
La Prudence, la Justice, la Tempérance et le Courage (ou Force d'âme). La Foi, l'Espérance et la Charité. Elles sont censées guider les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu. La foi, l'espérance, la charité, la justice, la prudence, la force et la tempérance.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
-> Cause efficiente : Ce qui produit la chose, le principe, le mouvement. -> Cause matérielle : la matière de la chose, en quoi elle est faite ! -> Cause formelle : l'essence de la chose, sa forme et comment elle est faite (à partir d'un modèle donc ! ) -> Cause finale : Finalité, but d'une chose.
L'excellence n'est donc pas un acte, mais une habitude » . Il y a donc en fait deux éléments dans la vertu : une vertu intellectuelle, qui s'acquiert par l'éducation et une vertu morale, qui s'acquiert par l'habitude de bien agir. La vertu qui conduit au bonheur est donc l'habitude d'une activité bien pensée.
Ce proverbe signifie que la vertu est toujours utile.
Ces sept vertus qui nous rendent meilleurs. Elles s'appellent la patience, la discrétion, l'affabilité, la bonhomie, la placidité, le silence...
La patience est la plus belle des vertus.
La vertu n'est donc ni une pure connaissance ni une action isolée, mais une habitude, une disposition stable et durable de la volonté, acquise par l'exercice, à bien agir. L'homme vraiment vertueux n'éprouve nulle contrainte à l'être, il l'est joyeusement, conscient de réaliser ainsi sa nature.
L'individu vertueux est celui qui possède la sagesse pratique, c'est-à-dire qu'il a la capacité d'évaluer la situation dans laquelle il se trouve, de sélectionner la bonne chose à faire et la bonne manière de le faire, dans son répertoire d'expériences, et de comprendre qu'il accomplit la bonne action pour la bonne ...
La vertu pratique n'apporte qu'une sorte secondaire de bonheur ; le bonheur suprême est dans l'exercice de la raison, car la raison, plus que tout autre chose, est l'homme. L'homme ne peut pas être totalement contemplatif, mais, seulement dans la mesure où il l'est, il prend part à la vie divine.
Platon lui-même aime l'idée que la vertu est une réalité unifiée. Les vertus particulières s'impliquent les unes les autres et forment un tout vertueux. Les quatre vertus platoniciennes, qui furent plus tard appelées les vertus cardinales, sont le courage, la prudence, la tempérance et la justice.
Aujourd'hui : Patience, mère de toutes les vertus ! De tout temps, on a écrit sur la patience : d'Horace à Shakespeare, en passant par La Fontaine, Voltaire ou encore Plutarque, la patience a toujours été considérée comme une vertu essentielle pour atteindre la sagesse, la gloire ou la réussite.
Des études ont montré que les forces les plus universellement présentes sont la gentillesse, l'équité, l'intégrité, la gratitude et l'ouverture d'esprit.
Elle permet de relativiser le temps et fait découvrir autrement les difficultés de la vie. C'est une grande et rare vertu que la patience, que de savoir attendre et mûrir, que se corriger, se reprendre et, comme disait l'apôtre, tendre à la perfection. La patience est le courage de la vertu.
Qui manifeste de la vertu, des qualités morales : Conduite vertueuse. 2. Chaste, pudique ou fidèle (en particulier pour une femme).
Les mots immoralité , amoralité , perversité , dépravation sont d'autres termes qui s'opposent à vertu de manière générale.
Pour Cicéron, la patience était une vertu importante est elle est notamment citée plus de 33 fois dans son oeuvre.
I) L'examen des trois genres de vie.
C'est qu'en effet les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler, la vie politique et en troisième lieu la vie contemplative.
Une vertu heureuse
« Nous considérons que la chose qui se suffit à elle-même est celle qui rend la vie digne d'être choisie sans manquer de quoi que ce soit ; et nous croyons que c'est ce que fait le bonheur », déclare Aristote dans les premières pages de L'éthique à Nicomaque.
Dans son traité De Vâme, la définition de la vie qui sert de base à toute l'élaboration ultérieure des rapports entre l'âme et le corps est : la capacité de se nourrir, de croître et de dépéiir.