Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.
La syllogomanie peut avoir pour origine un problème primaire de santé mentale ou être causée par des facteurs secondaires comme la démence, un ACV ou une lésion cérébrale.
Les raisons récurrentes invoquées pour expliquer le comportement qui consiste à “tout” garder sont : La peur d'en avoir besoin un jour (“ça peut toujours servir”). L'objet rassure et permet de ne pas manquer. L'objet permet donc de nourrir un besoin de contrôler le futur.
Mais ce que l'on sait moins, c'est qu'un autre désordre peut handicaper certaines personnes : le besoin compulsif de tout jeter. Le mécanisme est inversé, mais c'est toujours le même problème qui est à l'origine de tous ces symptômes : les TOCS, troubles obsessionnels compulsifs.
Impéritie = manque de capacité dans la fonction que l'on exerce. Incurie = manque de soin, négligence, laisser-aller.
La difficulté à jeter se traduit à divers degrés : un comportement plus ou moins lié à de la procrastination ou tout simplement une très mauvaise gestion de son quotidien jusqu'à un comportement pathologique nommé syllogomanie, ou le syndrome de Diogène pour des personnes qui s'entourent de telles quantités d'objets ...
Les symptômes de la clinophilie
La clinophilie se traduit par le fait de vouloir rester allongé, ou de vouloir rester tout le temps chez soi. Il s'agit d'un symptôme et non d'une maladie en soi, qui peut aussi s'observer dans le burn out, et dans la prise de toxiques tels que le cannabis.
Appelée syndrome de Diogène, en référence à Diogène de Sinope, un philosophe grec du 5e et 4e siècle avant J.C, qui aurait vécu dans un tonneau, ne trouvant aucun intérêt pour l'hygiène corporelle, l'apparence, la propreté et pour autrui.
Les personnes en situation d'incurie ont parfois besoin d'être hospitalisées dans un établissement du secteur de psychiatrie, soit pour qu'un diagnostic affiné puisse être posé, soit pour que des soins appropriés soient prodigués.
Il n'existe pas de traitement médicamenteux spécifique au syndrome d'hubris. Néanmoins, en être atteint n'est pas une fatalité. La meilleure façon de guérir de ce syndrome est de commencer un suivi psychologique. Un psychologue est en mesure d'anticiper les conséquences néfastes de votre comportement actuel.
Le syndrome de Peter Pan (parfois nommé complexe de Peter Pan ou puer aeternus et abrégé SPP) est un terme utilisé pour désigner l'angoisse liée à l'idée de devenir adulte et de quitter l'enfance et plus généralement pour caractériser un adulte émotionnellement immature, en référence au personnage de fiction de ...
L'aboulie est un trouble psychique qui se caractérise par une absence ou une diminution de la volonté. Ce trouble est le plus souvent présent au cours d'une maladie psychiatrique. Son traitement associe psychothérapie et médicaments.
Le syndrome de Williams se manifeste notamment par des malformations cardiaques, une hypercalcémie infantile2, un retard intellectuel léger à modéré, des caractéristiques physiques et comportementales, une hypersensibilité au bruit.
Il s'agit d'une maladie génétique rare du tissu conjonctif (tissu de «soutien» de l'organisme) qui touche une personne sur 3000 à 5000. Elle est due à une production insuffisante de «fibrillin», la protéine qui compose ce tissu.
Le syndrome de l'imposteur est une tendance psychologique à la peur et à la remise en question. Il fait douter la personne atteinte de ses propres réussites et l'accable d'une peur persistante et internalisée d'être présentée comme un escroc, et ce, malgré ses capacités démontrées.
Il désigne la propension des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier à sympathiser avec eux et à adopter leur point de vue. L'histoire du syndrome remonte à un hold-up dans une banque commis à Stockholm en 1973 par deux évadés de prison qui prennent en otage quatre employés.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Nombre de personnes pensent que réparer un objet du quotidien est plus coûteux que de le remplacer. Pourtant, toujours selon l'Ademe, en choisissant de réparer un électroménager tel qu'un lave-linge, un ménage peut économiser jusqu'à 145 euros sur 5 ans.
Par conscience écologique ou conviction politique, certaines personnes ont décidé de ne quasiment plus se laver. "Unwashed" est un phénomène né aux Etats-Unis.
Une façon de gérer notre anxiété
Pour le psychologue, Stéphane Rusinek, cette fonction accumulatrice viendrait aussi de notre anxiété : "Acheter et conserver plein d'objets c'est de l'anticipation de ce qui peut nous arriver. Si un malheur survient, avec des objets, je gérerai.
Ce trouble peut toucher aussi les personnes âgées qui viennent de vivre un deuil (perte d'un conjoint de longue date, par exemple.) Chez presque tout le monde, le syndrome apparaît après un choc émotionnel important ou trouve sa source dans l'enfance.