À ses débuts, la chancellerie de l'empire a dû faire appel épisodiquement au grec et à l'italien et vers sa fin, elle a eu recours à l'anglais et au français. Mais l'ottoman qui s'était construit peu à peu était une langue où se fertilisaient mutuellement le turc, bien sûr, mais aussi le persan, l'arabe.
Le turc appartient à la famille des langues « ouralo-altaïques », tout comme le japonais et le hongrois. Elle est apparentée au mongol et se trouve être, de fait, une langue asiatique. Elle s'est enrichie du perse et de l'arabe au fil des événements historiques, des invasions et des mouvements de population.
Malgré l'adoption de tous ces mots étrangers, le turc appartient pourtant au groupe linguistique des langues ouralo-altaïques, loin du groupe sémitique dont fait partie l'arabe ou du groupe des langues indo-européennes auquel appartient le français, par exemple.
L'Église orthodoxe était reconnue par les autorités ottomanes, mais aussi intégrée à part entière dans le système politique et administratif de l'Empire. En revanche, les chrétiens de rite latin dépendaient de l'autorité religieuse du souverain pontife, chef d'un pouvoir politique « ennemi ».
Une tribu turcomane, dite tribu des Osmanlis (fondée par Osman), est chassée d'Asie centrale par l'avancée des Mongols. Elle s'établit dans le berceau byzantin, au nord de l'Anatolie. C'est la création d'un nouvel émirat : l'émirat ottoman. Son fondateur est le sultan Osman Ier.
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
La révolte arabe casse l'unité du monde sunnite. Pour la première fois, des musulmans prennent les armes contre l'Empire ottoman au nom du respect de l'orthodoxie sunnite. La révolte marque aussi une dégradation sensible de l'alliance germano-ottomane.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
La guerre de Crimée a révélé la faiblesse financière de l'empire: pas de vrai budget, des rentrées fiscales irrégulières, un endettement croissant. La monnaie, les finances et les douanes de l'empire passent sous la tutelle de la Banque impériale ottomane, créée en 1863 et dirigée par un consortium franco-britannique.
Un serment par Allah, qui se fait généralement au moyen de l'interjection arabe « wAllah » (والله dans l'alphabet arabe), signifiant littéralement « par Allah » ou par Dieu (sous-entendu « [je le jure] par Allah »), consiste pour un locuteur de confession musulmane à prendre à témoin Allah pour prétendre que ses propos ...
Le Ramadan (Ramazan en turc) est le quatrième des cinq piliers de l'Islam (avec la profession de foi - la Shahada ou Kelime-i şehâdet en turc -, l'aumône, le pèlerinage à la Mecque, et la prière cinq fois par jour), sa pratique revêt donc une importance capitale dans la vie de nombreux musulmans de Turquie ou d' ...
Selon les experts, il existerait quelques trois mille sites archéologiques en Anatolie (Turquie asiatique) et moins du dixième aurait été découvert ou fait l'objet de fouilles.
Quelle est la traduction de bonjour en turc ? Merhaba. C'est la réponse courte, le choix le plus simple quand on n'est pas sûr de la formule. Ce mot s'utilise à toute heure de la journée et dans n'importe quel contexte, formel comme informel.
L'arabe est une langue chamito-sémitique ou afro-asiatique attestée dès le VIIe siècle. Elle fait partie de la branche sémitique avec l'hébreu et l'amharique en Éthiopie. L'arabe doit son expansion à la propagation de l'islam, à la diffusion du Coran et à la puissance militaire des Arabes à partir du VIIe siècle.
Le turc appartient à la famille des langues "ouralo-altaïques", tout comme le japonais et le hongrois. Elle est apparentée au mongol et se trouve être, de fait, une langue asiatique. Elle s'est enrichie du perse et de l'arabe au fil des événements historiques, des invasions et des mouvements de population.
Loin devant les Empires grec et romain, l'Empire mongol fut le plus grand de tous les temps. Cela grâce à son fondateur, Gengis Khan, « empereur universel » considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire qui unifia les tribus d'Asie centrale au XIIème siècle.
Le 21 mai 1529, les janissaires (dico) turcs de Barberousse s'emparent de la puissante forteresse espagnole qui se dresse face à Alger, le Peñon. Le pirate fait exécuter le gouverneur de la forteresse. Il devient le maître tout-puissant de la ville d'Alger et de ses environs immédiats.
Trente-quatrième sultan ottoman, Abdülhamid est le dernier monarque à exercer une véritable autorité sur l'empire. Son règne est caractérisé par le déclin persistant de l'État ottoman malgré une politique de modernisation.
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.
Ayant émergé comme force politico-religieuse et militaire majeure pendant la première moitié du XVII e siècle, les Dila'ites — qui contrôlent, lors de la montée en puissance des Alaouites, une grande partie du nord du Maroc — bénéficient de la sympathie des Turcs.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Douze jours avant l'armistice du 11 novembre signé entre les pays de l'Entente et l'Allemagne, les Ottomans, vaincus, paraphent un traité de paix avec la Grande-Bretagne et ses alliés sur l'île grecque de Moudros, le 30 octobre 1918.
La révolte de Palestine est un soulèvement qui se déroule de mai à août 1834 à la suite de la première guerre égypto-ottomane (1831-1833), alors que la Syrie ottomane est temporairement détachée de l'Empire ottoman et placée sous la tutelle de Méhémet Ali, pacha d'Égypte, devenu pratiquement indépendant.
Étymologie et dénominations. Le mot fez provient du turc fes, terme qui provient probablement du nom de la ville de Fès au Maroc, lieu où ce couvre-chef était principalement fabriqué.