Des études ayant observé des populations avec des modes de vie traditionnels ont montré que chez les chasseurs-cueilleurs vivant de façon semblable aux hommes du Paléolithique, près de 40 % des personnes n'atteignent pas l'âge de 15 ans.
En excluant la mortalité infantile, on peut poser par hypothèse une longévité oscillant autour de 35 ou 40 ans. Puis de la préhistoire jusqu'au XVe siècle, l'espérance de vie « à 20 ans » était de l'ordre de 20 à 25 ans, s'établissant donc à 40 ou 45 ans.
Homme de Néandertal : 80 % des personnes meurent avant l'âge de 30 ans, 95 % avant l'âge de 40 ans ; Homme de Cro-Magnon : 62 % des personnes meurent avant l'âge de 30 ans, 88 % avant l'âge de 40 ans ; Homme du Mésolithique : 86 % des personnes meurent avant l'âge de 30 ans, 95 % avant l'âge de 40 ans.
Les plus vieux fossiles du genre Homo remontent à 2,8 millions d'années, avec Homo habilis. De nouvelles datations situent les plus anciens Homo sapiens il y a environ 300 000 ans. Mais l'histoire évolutive de l'homme est encore loin d'être totalement établie.
Jusqu'à environ 10 000 ans, les hommes étaient surtout nomades (sans habitation fixe). Ils vivaient en petites bandes composées de peu de familles, du fruit de leur chasse et de leur cueillette. Ces bandes étaient en quelque sorte des petits clans 2 qui devaient subsister par eux-mêmes.
Il est difficile d'imaginer à quoi ressemblaient vraiment leurs tentes, leurs huttes ou leurs cabanes. En faisant des fouilles très précises, on arrive à trouver les endroits où les hommes dormaient, faisaient le feu, taillaient le silex, dépeçaient les animaux.
Pour la consommation de lait, l'explication est simple : «Nos ancêtres couraient après les aurochs pendant des heures. Lorsque l'animal est épuisé, il se laisse approcher et se laisse traire sans broncher.»
Le plus ancien Homo sapiens connu jusqu'à présent a été découvert dans le gisement d'Omo Kibish (Ethiopie) daté à -195 000 ans. Il aurait migré largement pour finalement occuper tous les continents. Son représentant européen le plus connu est l'Homme de Cro-Magnon.
Ils devaient consommer également des larves d'insectes, riches en protéines, et à partir de 3,3 Ma de façon occasionnelle des petits animaux, comme en attestent les plus anciennes traces de découpe pour enlever des morceaux de viande ainsi que la présence des plus anciens outils en pierre.
Avec ses 7 millions d'années, l'homme de Toumaï a renversé ces hypothèses. Il fait de Lucy l'australopithèque (3,2 millions d'années), une petite jeune à l'échelle de l'évolution. Il détrône aussi Orrorin le Kenyan qui, en 2000, avait décroché le record du plus vieil ancêtre connu de l'homme avec 6 millions d'années.
A partir du même ouvrage, S. Peller (1) a calculé une espérance de vie de 32 ans pour les hommes nés de 1500 à 1599. D'après les quotients présentés plus haut, le recul de la mortalité aurait commencé bien avant la Renaissance.
Qu'en était-il au Moyen Âge? Les sources de l'époque médiévale parlent peu des personnes âgées. C'est assez logique: l'espérance de vie étant globalement assez basse –autour de 45 ans–, les sociétés médiévales sont surtout composées de jeunes.
Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole.
On s'accorde à penser que c'était d'abord des cueilleurs de fruits et de racines, puis des chasseurs de petits animaux, peut-être mêmes de charognards, eux-mêmes proies des grands carnivores (comme les singes actuels). Leurs outils rudimentaires servaient à dépecer les proies.
Tous les humains du Paléolithique étaient en effet des nomades. Ils vivaient le plus souvent en plein air et parcouraient l'espace au rythme des saisons. Même si leurs modes de déplacement et leur culture matérielle différaient, tous avaient en commun le souci de se mettre à l'abri et se protéger.
les potherbes : Arroche, Bette, Chénopode, Chicorée, Chou, Laitue, … dont on fait cuire les feuilles dans un pot pour préparer des potages et des potées. les racines : Carotte, Navet, Panais, …
L'animal le plus chassé par les hommes du Paléolithique récent était le renne. On sait également que les chevaux, les bisons étaient abondants.
Il y a 7 millions d'années, au Tchad, vivait le plus vieil hominidé connu : Toumaï. Ce bipède grimpeur de 1 mètre de haut pour 35 kilogrammes, probablement très proche du dernier ancêtre commun aux chimpanzés et aux humains, ancre nos origines en Afrique.
Little Foot, le plus complet des australopithèques connus à ce jour, est donc plus vieux que Lucy de près d'un demi-million d'années.
Le squelette de Lucy – dénommé en référence à la chanson Lucy in the Sky with Diamonds des Beatles –, mis au jour en 1974, est daté de 3,2 millions d'années. L'individu féminin était âgé d'une vingtaine d'années à sa mort. Son squelette est conservé à 40 %.
Le paléoantropologue pense que les Australopithecus afarensis se déplaçaient en marchant sur leurs deux jambes la journée, mais qu'ils grimpaient aux arbres la nuit pour se protéger des prédateurs. Les jeunes Australopithecus afarensis devaient peut-être grimper plus souvent aux arbres pour se protéger des prédateurs.
Consommé depuis 12 000 ans, le lait est l'aliment universel par excellence. Au fil des siècles, découvertes et procédés industriels améliorent sa conservation et son transport et garantissent sa qualité. Le lait reste au cœur de notre alimentation et de notre culture.
Pour s'habiller, les hommes préhistoriques utilisent les peaux des bêtes qu'ils ont tuées à la chasse. Ils préparent les peaux avec leurs grattoirs en silex et cousent les vêtements avec des aiguilles en os. Apparition d'étoffes tissées, selon les zones géographiques.